Annonce

Réduire
Aucune annonce.

le sénat américain a voté le partage de l’Irak en trois Etat

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • le sénat américain a voté le partage de l’Irak en trois Etat

    Edition du 30 septembre 2007 > Dernière
    Le grand complot

    Le ver est désormais dans le fruit. Le complot visant à la désintégration du monde arabe commence à être esquissé. En effet, le sénat américain a voté à une écrasante majorité le partage de l’Irak en trois Etats distincts : sunnite, chiite et kurde. Du jamais vu, on se croirait revenu au XIXe siècle, à l’époque des accords de Berlin notamment, durant lesquels les puissances coloniales de l’époque se partageaient le tiers-monde tel un gâteau. Voici, à nouveau, un pays étranger qui décide le démantèlement d’un Etat multimillénaire, berceau de la civilisation de l’humanité. Ces valeureux Irakiens sont devenus pour les Américains un troupeau à disséminer et à vendre ! Un scandale qui viole totalement le droit international, la souveraineté des peuples et la morale tout court. Un tel scénario était prévisible depuis que George W. Bush et ses complices de la mouvance sioniste (Richard Perle, Paul Wolfowitz et Condoleezza Rice particulièrement) ont décidé l’invasion de l’Irak. Outre la mainmise sur les richesses pétrolières de ce pays, il y avait en arrière-pensée l’idée de son démantèlement. Ces maîtres de la Maison-Blanche n’innovent pas en la matière. Le sénat ne fait que chercher à redonner vie à un plan machiavélique concocté dans les années 70 en vue de faire éclater des pays du Proche-Orient en plusieurs entités distinctes. C’était un rêve israélien auquel restent attachés jusqu’à ce jour les dirigeants de Tel-Aviv. Ce plan avait pour nom de code « Opération Diamant bleu » et impliquait le shah d’Iran, la CIA et Israël notamment. Mais il a été mis en sourdine suite à la révolution iranienne et la disparition de la scène politique de Réza Pahlavi. Depuis, on en parle accessoirement sans s’y attacher longuement. Le 11 septembre est arrivé. L’idée ressurgit à nouveau. Elle vise d’abord clairement l’Arabie Saoudite parce qu’elle a soutenu le terrorisme islamiste et que 16 de ses ressortissants étaient dans les fameux avions qui ont provoqué la tragédie que l’on sait. Il a été alors programmé de diviser le royaume saoudien en plusieurs Etats construits sur des bases ethniques ou religieuses. S’il n’y a pas eu concrétisation, c’est tout simplement que la conjoncture internationale ne s’y prêtait pas et que les dirigeants wahhabites peuvent encore servir les intérêts américains dans la région. Et voilà que le sénat US met les pieds dans le plat. Ce qui est désolant et grave dans cette histoire, c’est le silence des pays arabes, à l’exception du Yemen. On les savait soumis dans leur quasi-totalité à l’Amérique mais pas au point de se taire face à une initiative appelée à toucher d’autres pays de la sphère proche-orientale. C’est la preuve que ce monde arabe est dirigé par des individus qui travaillent pour leurs propres intérêts et non pour ceux des peuples qu’ils prétendent représenter. Le danger est à nos portes. A moins d’un sursaut salvateur des peuples, les Arabes resteront à la traîne de l’évolution du monde et de la civilisation universelle. Les dirigeants arabes ont déjà trahis la Palestine, la trahison de l’Irak est en marche.

    Al Watan.

    Excellent éditorial qui montre que le monde est façonné par les sénateurs américains. Inouï !

  • #2
    . Ce qui est désolant et grave dans cette histoire, c’est le silence des pays arabes, à l’exception du Yemen. On les savait soumis dans leur quasi-totalité à l’Amérique mais pas au point de se taire face à une initiative appelée à toucher d’autres pays de la sphère proche-orientale.

    Bon nombres de musulmans des pays tiers étaient allés prêter main forte aux résistants.Résultat des courses? Les irakiens commencèrent à nous livrer pour toucher la mise à prix!
    De plus ils ont voulus traiter avec les américains (je parle de l'état), donc qu'ils se débrouillent avec.

    C’est la preuve que ce monde arabe est dirigé par des individus qui travaillent pour leurs propres intérêts et non pour ceux des peuples qu’ils prétendent représenter.

    Les dirigeants de l'Algérie ne sont pas irakiens, et leur peuple est le peuple algérien, ils ont déjas beaucoup à faire de ce coté là, les iraquiens ont choisit leur voie, la voie USA au lieu de Saddam.Si demain l'Algérie avait l'idée de se révolter contre les USA avec les armes, ca serait l'Algérie qui serait divisé, un état kabyle, un chawi, un oranais et puis le desert!Je sais que certains seraient heureux d'un tel dénouement,....
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

    Commentaire


    • #3
      Si demain l'Algérie avait l'idée de se révolter contre les USA avec les armes, ca serait l'Algérie qui serait divisé, un état kabyle, un chawi, un oranais et puis le desert!Je sais que certains seraient heureux d'un tel dénouement. ( Moh24)

      .................................

      Tu sembles renverser les roles.

      C'est l'Irak qui a été agressé par les americains et non l'inverse.

      Commentaire


      • #4
        En effet, le sénat américain a voté à une écrasante majorité le partage de l’Irak en trois Etats distincts : sunnite, chiite et kurde. -- EL WATAN
        L'information est fausse, les sénateurs americains ont voté une proposition pour un découpage de l'Irak en trois régions (et non en trois pays), les irakiens sont libre d'accepter ou de refuser cette proposition.

        Les chiites et les arabes sunnites ont refusé cette proposition, les kurdes l'ont bien sûr approuvé, c'est les seuls à jouir d'une autonomie et ils veulent bien que ça dure... voir même plus.

        ------------

        Irak: rejet du plan partition américain, seuls les Kurdes se réjouissent

        BAGDAD (AFP) — Responsables chiites et sunnites en Irak ont fait front contre une proposition du Sénat américain de partition de leur pays, alors que les dirigeants kurdes la saluaient samedi "comme l'unique solution" à l'actuel chaos.

        Le Premier ministre Nouri al-Maliki, un chiite, a estimé qu'une division de son pays "serait catastrophique non seulement pour l'Irak, mais pour toute la région". De retour de New York, où il a assisté à l'Assemblée générale de l'ONU, il a ajouté qu'il "appartient aux Irakiens de décider de telles questions et ils souhaitent maintenir l'unité de leur pays".

        Le Sénat américain a approuvé mercredi par 75 voix contre 23 une résolution non-contraignante sur un découpage de l'Irak en trois régions de nature confessionnelle: chiite dans le sud, sunnite au centre et kurde dans le nord.

        Ce plan aux accents fédéralistes est, selon ses défenseurs, la seule solution pour mettre un terme aux violences qui secouent l'Irak.

        Il est parrainé par le sénateur démocrate et candidat à la Maison Blanche Joseph Biden, qui le présente comme la clé politique pour permettre un retrait des troupes américaines tout en empêchant le chaos.

        Le partage du pays en Etats distincts en fonction des différentes communautés est toutefois rejeté par l'administration du président George W. Bush.

        Ce vote, symbolique, est avant tout une nouvelle péripétie du débat de politique intérieure américaine sur le dossier irakien.

        Il a cependant suscité une vive émotion en Irak, où la question du fédéralisme reste un sujet très sensible alors que le pays est ravagé par les violences confessionnelles.

        M. Maliki a ainsi souhaité que le parlement irakien se réunisse dès que possible pour rejeter formellement, par un vote des députés, la proposition du Sénat américain.

        "Ce plan de division va contre les intérêts des Irakiens et contre la paix", a commenté de son côté un porte-parole du grand ayatollah Ali Sistani, principale autorité spirituelle des chiites irakiens.

        "Tout pays voisin qui soutiendrait ce projet en paierait le prix par une instabilité dans toute la région", a averti cheikh Abdoul Mahdi al-Karbalaï, qui s'exprimait au nom du grand ayatollah.

        "Nous rejetons ce vote, sur la forme comme sur le fond", a pour sa part réagi un membre du bureau du jeune chef radical chiite Moqtada Sadr, très populaire parmi les chiites irakiens.

        Le mouvement Sadr a "demandé que le gouvernement rejette le projet du Sénat américain et le condamne très clairement comme une atteinte aux aspirations du peuple irakien", a expliqué Issam al-Moussaoui, dénonçant une "flagrante interférence dans les affaires interieures de l'Irak".

        Le Conseil des oulémas musulmans, importante organisation sunnite et considérée comme proche de l'insurrection, a également condamné la proposition américaine, qui "prend le prétexte d'éviter les violences pour imposer la division de l'Irak".

        Cette division est "l'un des principaux objectifs de l'occupation américaine", a accusé le Conseil des oulémas, qui a appelé les Irakiens à la rejeter.

        Le vote du sénat américain a également provoqué une vaste condamnation sur la scène internationale: de la part de l'Iran, des monarchies du Golfe, de la Ligue arabe, de l'Organisation de la conférence islamique ou de la France.

        La seule note discordante est venue du gouvernement de la région autonome du Kurdistan irakien, qui a salué chaleureusement la résolution américaine comme "la seule solution viable aux problèmes de l'Irak".

        Cette résolution est un appel "à reconstruire l'Etat irakien sur la base du fédéralisme", s'est réjoui le gouvernement du Kurdistan, qui bénéficie déjà d'une large autonomie par rapport à Bagdad.

        "Une solution fédérale pour l'Etat irakien ne signifie pas la division, mais plutôt une union volontaire", selon les autorités kurdes irakiennes.

        --------- AFP

        Commentaire


        • #5
          Topic Deja Lance

          topic deja lancé, doublon

          Commentaire

          Chargement...
          X