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Mustapha Benbada, ministre de la PME, critique le système bancaire.

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  • Mustapha Benbada, ministre de la PME, critique le système bancaire.

    Le ministre de la PME reproche aux banques les garanties excessives, les délais trop longs dans le traitement des dossiers de crédit, les taux d’intérêt trop élevés...

    Le ministre de la PME et de l’Artisanat, Mustapha Benbada, a critiqué hier le système bancaire. Jusqu’à présent, les contraintes d’accès aux sources de financement bancaire constituent, selon lui, l’un des obstacles majeurs qui retarde l’émergence d’un tissu de PME performantes. «Il y a des contraintes réglementaires qu’il faut dépasser. Ce problème va persister si aucune mesure n’est prise dans ce sens», a-t-il déclaré lors de son passage au forum d’El Moudjahid. C’est pourquoi, les PME nourrissent des frustrations nombreuses et des griefs envers le système bancaire.

    Elles reprochent aux banques les garanties excessives, les délais trop longs dans le traitement des dossiers de crédit, les taux d’intérêt trop élevés, les retards excessifs dans les circuits de paiement...Les experts estiment que la crise entreprise-banque s’explique par la très forte dépendance des entreprises vis-à-vis des banques.

    Ils relèvent également l’absence d’un véritable marché financier qui reste embryonnaire en Algérie, la faiblesse du crédit interentreprises, du capital-investissement, et d’autres instruments adéquats.

    Souvent insuffisamment dotées en fonds propres, les entreprises ne peuvent, de ce fait, se tourner que vers leurs banques pour trouver des solutions à leurs difficultés financières.

    Les deux institutions, à savoir la Caisse de garantie des crédits d’investissements (Cgci) et le Fonds de garantie des crédits aux PME (Fgar) sont insuffisantes selon le ministre qui a annoncé l’existence d’un projet, encore au stade d’étude au niveau du gouvernement, portant sur la création de nouveaux mécanismes de financement à long terme.

    M.Benbada a rappelé la proposition de l’ex-chef de gouvernement, Ahmed Ouyahia. Ce dernier avait prévu de mettre à la disposition des banques une somme de 100 milliards de dinars pour le financement des investissements à long terme.

    Pour leur part, les banques considèrent que le financement des PME est très risqué, puisque le taux d’échec dans le financement de la création d’entreprises est de l’ordre de 30 à 40%. Et lorsque le projet se solde par un échec et que la banque créditrice engage le processus de réalisation des sûretés, cette dernière ne récupère, dans la plupart des cas, que moins de 20% de la créance impayée. Elles relèvent également la lenteur des procédures juridiques qui entraîne des contentieux pouvant aller jusqu’à dix années.

    Outre le financement, les PME sont pénalisées par le recouvrement des créances. Elles sont des milliers, selon le ministre, à se plaindre de ce problème. «Il faut mettre en place une loi obligeant les entreprises donneuses d’ordre de recouvrer les créances vis-à-vis des entreprises sous-traitantes», a indiqué M.Benbada.

    Il a, par la suite, présenté la situation de son secteur par les chiffres. Le secteur a enregistré, jusqu’à fin juin 2007, la création de 396.972 activités dont 284.244 PME privées, 711 PME publiques et 112.017 activités artisanales. Ce qui a permis la création de 1.262.655 postes d’emploi. Il est prévu la création, à décembre 2007, de 270.000 emplois. «Le ratio de l’emploi tourne autour de 20% alors qu’il aurait pu être plus important si tous les employés étaient déclarés», précisera le ministre.

    Il a tenu à soulever ce problème rappelant le nouveau dispositif dans ce sens. Il s’agit de la réduction des charges fiscales aux promoteurs qui ont déjà créé leurs entreprises. Ceux-là doivent en contrepartie créer des postes d’emploi et déclarer leurs employés.

    Fatiha AMALOU pour L'Expression ( du 30-09-07).
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    la specificite des entrepreneurs algeriens n'est pas prise en compte a l'echelon national, pour faire simple, celui ci a une relation tres affectif a son banquier, etant convaincu dans son subconscient que sa reusite profite a ce dernier, il en fait le referant de ses soucis a savoir le conseil, la strategie, et meme parfois la comptabilite, legifere de maniere a engage plus les banques a se specialise en affaires pour avoir un relation avec l'entreprise, et promouvoir un vrai fond de garantie a leur appuie serait plus consequent a ce stade de devellopement

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