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Pourquoi l’Espagne a peur de Sonatrach?

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  • Pourquoi l’Espagne a peur de Sonatrach?

    Le démenti, samedi, par Chakib Khelil de l’existence d’une offre de Sonatrach sur le pétrolier Cepsa a suscité le soulagement dans les milieux énergétiques en Espagne. Les ambitions affichées de Sonatrach dans ce pays avaient provoqué de nombreuses inquiétudes, obligeant le gouvernement espagnol à dresser plusieurs obstacles réglementaires sur le chemin du champion national.

    Au fil des années, Sonatrach est en effet devenu le premier investisseur arabe en Espagne, tous secteurs confondus. Durant ces dernières années, la société nationale des hydrocarbures Sonatrach a en effet créé plusieurs entreprises mixtes avec ces groupes espagnols et étrangers implantés en Espagne.

    Elle a également pris une participation de 5% dans le groupe énergétique portugais EDP. Les deux groupes vont établir un solide partenariat dans la commercialisation de gaz et la production d'électricité au Portugal avec notamment la fourniture par Sonatrach de 2 milliards de m3 par an de gaz naturel, la constitution d'une entreprise commune de commercialisation de gaz et la participation dans le développement de nouvelles centrales de cycle combiné. Mieux : dans le cadre de ce partenariat, Sonatrach envisagerait aussi de prendre une participation de 20 à 25% dans les centrales que le groupe portugais est en train de construire, y compris certaines parmi elles situées en Espagne

    Pour accompagner son projet de distribution de gaz naturel en Espagne, Sonatrach a créé récemment une filiale locale, Sonatrach Gas Comercializadora. La société nationale venait, après un long bras de fer avec les autorités espagnoles, d’obtenir l’autorisation de commercialiser en Espagne trois millions de m3 de gaz naturel dans le cadre du projet Medgaz. Une décision qui avait suscité un malaise dans le secteur : aucun fournisseur étranger n’avait obtenu jusque là l’autorisation de commercialiser une quantité aussi importante de gaz en Espagne.

    Les rumeurs d’un rachat éventuel de 30% de Cepsa par la société nationale avaient accentué ce malaise. Avec cette participation, Sonatrach aurait contrôlé 56% du projet Medgaz, notent-ils. Un tel scénario aurait donné la possibilité à Sonatrach de commercialiser 4,5 millions de m3 de gaz, soit 12% du marché espagnol. Une situation sans précédent dans un pays de l’Union européenne.

    Pourtant, note un analyste, Sonatrach est le seule exportateur de pétrole qui investit réellement en Espagne. D’où une certaine incompréhension des milieux financiers et d’affaires concernant la frilosité de Madrid à l’égard de la société nationale. Ce matin, le quotidien espagnol de référence El Pais notait que ni l’implantation de l’égyptien Orascom ou de la banque Lybian Foreign Bank (Libye) n’ont suscité les mêmes inquiétudes que Sonatrach…

    Source : tout sur l'algerie

  • #2
    Le maure colonisateur reste dans les subconscients, doucement et il verront que ce n'est que du negoce.

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    • #3
      Car la done a changer et la SH ne donnera pas une goute de plus gratos... tout va etre paye au centimes pret.

      Je saluts la SH pour son agrecivite et son audace, le vouloir aller dans les marches europeens ne doit pas etre la finalite, car le centre du monde est en Asie, faut juste savoir que la SH appartient a un peuple et non pas a un pouvoir.

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