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1.838 mendiants recensés à Casablanca

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  • 1.838 mendiants recensés à Casablanca

    «Casablanca, une ville sans mendiants». C’est ce qu’avaient promis Mohamed Kabbaj, le wali de la région et Abderrahim Harouchi, ministre du développement social lors du coup d’envoi d’un programme de lutte contre la mendicité dans la métropole (www.leconomiste.com).
    Le bilan de cette opération a été présenté le 27 septembre. Ainsi, cette campagne, qui a débuté dans les préfectures de Casa-Anfa et de El Fida-Mers Sultan ont abouti à des résultats jugés satisfaisants par les autorités ayant pris en charge l’opération. D’ailleurs depuis son début, 452 mendiants ont été recensés à Casa-Anfa et 237 à El Fida-Mers Sultan.

    Depuis le lancement de l’opération le 12 mars 2007 et jusqu’au 31 août, 1.838 cas ont été relevés : 959 de sexe féminin et 879 masculin. La majorité sont adultes (56%) et près de 6% sont encore bébés. Sur les 1.838 cas recensés, 871 affichent un état normal, 535 sont atteints de maladies chroniques, 347 sont handicapés et 85 sont des aliénés mentaux. Face à l’ampleur de ce fléau, le département de Harouchi ne fait qu’insister sur l’importance de l’insertion sociale pour en venir à bout, au lieu de la répression qui ne peut qu’encourager d’autres formes de mendicité. C’est ainsi que 1.468 mendiants ont bénéficié de l’intégration sociale. c’est le cas notamment pour certaines femmes qui font la manche sans que leurs familles soient au courant. D’ailleurs, «plus de 50% des individus interpellés sont issus du périmètre hors Casablanca. Ils arrivent surtout le week-end», explique Zine Elabidine El Azhar, directeur du pôle social à la wilaya du Grand Casablanca. 28 mendiants ont bénéficié d’une intégration économique. Celle-ci est matérialisée, en plus du soutien d’une association, par l’octroi de prêts non remboursables qui peuvent atteindre jusqu’à 15.000 DH. Ceci dit, malgré beaucoup de bonne volonté, la tâche est bien rude. Vu l’absence de textes juridiques, il est difficile de gérer l’argent en possession des mendiants arrêtés. En plus, la capacité d’accueil des centres sociaux est insuffisante et le manque de ressources humaines qualifiées, surtout des assistants sociaux, pèsent lourd. Les mendiants de leur côté en rajoutent. Ils n’hésitent pas à changer de secteur pour esquiver les brigades de contrôle. Le plus malheureux, c’est qu’ils sont accros de l’argent facile. Donc, avec ou sans enfants, vendeurs de kleenex , pourvu que cet «empire de la honte» soit éradiqué.

    Mafia
    Actuellement, faire la manche s’est professionnalisé. Les mendiants s’organisent en réseaux. La répartition des places commencent entre 5 et 6 heures de matin. Elles sont supervisées par des «managers» qui récoltent les recettes pour les répartir en fin de journée. Elles peuvent atteindre 500 et 900 DH, les disciples perçoivent 100 DH. «Les dirigeants de ces réseaux leur désignent une zone de travail et leur assurent la protection contre l’avidité des autres», confie Lahcen El Omrani, conseiller auprès du ministre du développement social. L’étude aussi révéle que ces demandeurs d’aumône, d’apparence inoffensive, sont dotés d’armes blanches pour la plupart, pour défendre leur «territoire». Autre tache noire sur le tableau, les mendiants africains. C’est un autre problème qui nécessite d’autres réflexions…

    Sara Badi
    Source: L'Economiste

  • #2
    «Casablanca, une ville sans mendiants»

    Pourquoi juste Casa ?

    Les mendiants dérangent dans la ville économique du Maroc.

    Et les autres villes ?
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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    • #3
      «Casablanca, une ville sans mendiants»

      Pourquoi juste Casa ?

      Les mendiants dérangent dans la ville économique du Maroc.

      Et les autres villes ? ( icosium)
      __________________

      Le recensement concerne toutes les villes du Maroc.( voir Topic ouvert par ailleurs)

      Il vise à faire le point de la situation de la mendicité dans le pays pour essayer de lui trouver des solutions.

      Le ministere du developpement social marocain n'aurait pas effectué et surtout publié ce recensement si ca derangeait.

      C'est meme tres positif ce genre d'approche car la politique de l'autruche ne mene à rien.

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      • #4
        Il faut reconnaitre que ce Harouchi est un clown. Il arrivera a rien, ca fait des decinnies qu'il repete les memes trucs sans resultats. Il doit ceder sa place a une personne plus pragmatique.

        Pour les chiffres avancé sur le nombre de mendiants il est loin de refleter la realité. On dirait que ces mendiants portent des radio emetteurs qui permet de les recenser . C'est des chiffres bidons comme le ministre d'ailleur

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        • #5
          je ne pense pas que harouchi soit un clown, loin de la, c'etait l'un des precurseurs du mouvement social au Maroc et de la citoyennete tout court, l'operation plage propres par exemple a ete lancee par son association AFAQ qui est par ailleurs toujours tres active un peu partout. Les clowns c'est les pourris qui etaient avant et qui voyaient des valeurs comme la citoyennete participative comme quelque chose de "pas fait pour le Maroc" or le mouvement citoyen et la societe civile existante au Maroc aujourd'hui doitpas mal a des gens comme Harouchi qui est reste actif des 2 cotes, l'officiel et l'associatif.

          http://www.afak.ma/

          Un ministre clown serait un ministre qui annoncerait par exemple : En Algerie, il n'y a pas de mendiants, il n'y a que des necessiteux...
          Dernière modification par ayoub7, 01 octobre 2007, 23h08.

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          • #6
            ayoub

            Un ministre clown serait un ministre qui annoncerait par exemple : En Algerie, il n'y a pas de mendiants, il n'y a que des necessiteux...


            Tu saute du coq à l'ane, que vient faire l'algerie dans l'histoire
            et bien eclaire nous mr. ayoub

            -comment ila pu recenser ces mendiants?
            -A il eu recours a l'extrapolation pour estimer son chiffre de 200 0000
            -comment compte il erradiquer la mendicité a casa? surement pas en deposant leurs cv casa nearshore

            si ce n'est pas un clown une personne qui avance des chiffres et des solutions qui nous laissent sceptiques, montre moi que c'est moi le clown dans cet histoire
            PS: je suis marroki

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            • #7
              Redouane voila le programme de Harouchi ou le gouvernement.
              http://www.social.gov.ma/upload/docu...CASABLANCA.pdf

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              • #8
                -comment ila pu recenser ces mendiants?
                -A il eu recours a l'extrapolation pour estimer son chiffre de 200 0000
                -comment compte il erradiquer la mendicité a casa? surement pas en deposant leurs cv casa nearshore
                l’enquête (bientôt disponible sur le site du minitère) a porté sur un échantillon de 3.400 individus sur une population totale de 4,7 millions. Une enquête pilote a été d’abord effectué à Kénitra avant de l’entamer sur le plan national. Signalons au passage que le dossier méthodologique de l’enquête a été approuvé par le Comité de coordination des études statistiques (Cocoes), organisme qui vérifie le sérieux de chaque étude avant de l’approuver.
                Un questionnaire de 92 questions a donc été administré aux différents sujets sur l’ensemble du Royaume. L’on a insisté sur 5 axes: le profil du mendiant, les causes de la mendicité, les évènements marquants l’historique du mendiant et l’impact de cette pratique.
                Ainsi, d’après les résultats de cette enquête, l’effectif global des mendiants serait de l’ordre de 195.950 répartis sur le territoire national. Il y aurait plus de mendiantes (51,1%) que de mendiants (49%). La tranche d’âge des 40 à 59 ans est la plus active, puisqu’elle représente près de 65% de l’effectif, suivi par les sexagénaires et plus avec 30%. Les jeunes, de la tranche inférieure ou égale à 18 ans, ne représentent que 12% de l’effectif.
                Sur les 195.950 mendiants recensés, 130.768, soit 67%, sont analphabètes. Absence d’intérêt pour les études, pauvreté des parents et l’insuffisance des établissements scolaires viennent en tête des raisons déclarées pour leur non-alphabétisation.
                Si 66% des interrogés se sont dit sans aucune instruction, 20% avaient un niveau d’instruction du 1er cycle fondamental et avec tout de même une minorité (864 mendiants) qui ont un niveau d’enseignement supérieur.

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                • #9
                  redouan je sais que tu es marocain, voir post de selecto...

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                  • #10
                    Moi qui suis algerien ayoub, explique moi que vient faire l'algerie ici... attaque gratuite ? eclaire ma lanterne je suis pret à boire tes paroles (meme si c'est ramadan).
                    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                    "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
                    Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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                    • #11
                      Pourquoi juste Casa ?

                      Les mendiants dérangent dans la ville économique du Maroc.

                      Et les autres villes ?
                      La mendicité est bien plus apparente à Casablanca et Marrakech. Il y a moins de mendiants dans les villes de taille moyenne ou petite.

                      Sans chercher à polémiquer, il y a des régions où les gens ont beaucoup moins tendance à faire la manche, quelle que soit leur situation. Tu flânes tranquillement sans que personne ne te calcule... Mais là n'est pas notre débât.

                      Comme j'aimerais que ce fléau soit éradiqué dans tout le Maroc. Il y a du laxisme à l'égard des mendiants. Il faut faire quelque chose.
                      Dernière modification par Arrif, 02 octobre 2007, 15h12.

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