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  • entreprises défaillantes: Et les responsables de leur faillite?

    Condamnées à la dissolution L’Etat lâche 120 entreprises
    Quotidien d'Oran

    Les 3 milliards d’euros réservés par le gouvernement pour effacer les dettes des entreprises auprès des banques publiques n’iront pas dans les caisses des sociétés non solvables.

    L’Etat ne peut pas continuer à perfuser des cadavres», a déclaré dimanche le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem. L’allusion est faite aux entreprises «condamnées à disparaître». «L’Etat va aller vers la dissolution de ces entreprises en prenant en charge leur potentiel de production et la main-d’oeuvre», a ajouté M.Belkhadem, qui n’a rien apporté de nouveau dans le dossier des privatisations.

    La dissolution des entreprises complètement déstructurées était programmée depuis longtemps. Le ministre des Finances Karim Djoudi a chiffré à 120 le nombre d’entreprises publiques ne présentant «aucune perspective». Au total, 1.006 entreprises ont été expertisées. «400 sont déstructurées financièrement et le reste des entreprises seront assainies vis-à-vis des banques pour être compétitives sur le marché», a expliqué le ministre.

    Le retard pris dans leur liquidation suscite des espoirs de la part des travailleurs d’une intervention de l’Etat pour les remettre sur les rails. Mais voilà, le gouvernement ne renonce pas aux choix stratégiques de la privatisation; toutefois, la vente des entreprises publiques s’éternise. Le statu quo compromet l’avenir de l’ensemble des sociétés étatiques concernées par la privatisation et plombe l’activité économique du pays. En plus, les privatisations lancées prennent beaucoup plus de temps que nécessaire, selon des banquiers. L’ouverture du capital de plusieurs sociétés publiques comme la BCR, l’ENAP traîne depuis des années. L’exemple de l’ouverture du capital du CPA revient souvent pour expliquer cette lenteur. Entamée à la fin des années 90, la privatisation de cette banque n’est pas encore terminée. Relancée il y a une année, cette vente n’est pas encore achevée et, si tout va bien, le futur actionnaire du CPA ne sera pas connu avant début 2008. «En Libye, la privatisation récente de Sahara Bank a été conclue en quelques mois seulement», remarque un banquier d’affaires. En fait, le gouvernement manque non seulement de stratégie claire pour faire avancer les privatisations, mais aussi la volonté politique fait défaut. Concernant l’assainissement des banques, M. Belkhadem a indiqué que «l’ardoise des banques est partagée entre le secteur public et le secteur privé». Dans ce domaine de l’assainissement «il n’y a aucune différence entre entreprises publique et privée, a souligné M. Belkhadem, le seul critère étant une entreprise algérienne». Le chef du gouvernement répondait ainsi à une question posée par le président du Forum des chefs d’entreprises, Réda Hamiani: «J’ai demandé au chef du gouvernement d’examiner les cas des entreprises privées affectées par des facteurs externes comme le terrorisme et la disparition de certaines entreprises publiques». Le président du FCE ne croit pas trop aux opérations d’assainissement des sociétés nationales qui ont consommé des dizaines de milliards de dinars depuis le début des années 80. «Ce n’est pas la bonne solution», dit-il.

    Par ailleurs, le chef du gouvernement s’est dit «agréablement surpris» de constater que les entreprises privées ont mieux profité des opérations de mise à niveau que les entreprises publiques. Cela signifie que le secteur privé est plus dynamique que le secteur étatique. Les patrons des entreprises publiques ont pratiquement les mains liées et prennent rarement des initiatives à cause des interférences politiques fréquentes de la part du gouvernement. Par exemple, pour une mission professionnelle à l’étranger, le directeur d’une société publique doit obtenir l’aval de la Société de gestion des participations dont il dépend. Les réponses sont lentes et souvent négatives.
    Quotidien d'Oran
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Le retard pris dans leur liquidation suscite des espoirs de la part des travailleurs d’une intervention de l’Etat pour les remettre sur les rails.
    Les remettre sur les rails avec l'argent du contribuable puis les voir derailler encore une fois après avoir ingurgité les faramineuses subventions sans que personne ne rende des comptes...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

    Commentaire


    • #3
      Par exemple, pour une mission professionnelle à l’étranger, le directeur d’une société publique doit obtenir l’aval de la Société de gestion des participations dont il dépend. Les réponses sont lentes et souvent négatives.
      Quotidien d'Oran



      Toujours les meme pleureuses, a l'ere d'internet monsieur doit se deplace a paris pour discute comme si , le chopping rapporte des marches a l'entreprise, yakhi douab, avance un argument pareil pour explique que son entreprise n'est pas performante denote une incompetence qui elle par contre peut etre la cause de ce resultat.
      Il n'ont pas compris encore qu'on as change de siecle et que l'argent public il s'en sont servis foukt el khefla.
      privatise meme a un euro symbolique est mieux que d'assurer a ces vampire le gite et le couvert a vie en plus de se fournir sur la bete comme si c'etait son bien.
      le prive au moins il est taxe sur le chiffre et le benefice

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