Liberté de la presse. Ménard frappe fort
“Le roi porte toute la responsabilité du retour de bâton en matière de liberté de la presse”. Robert Ménard, cette fois, y est allé fort. Réagissant à la dernière actualité marocaine en la matière (procès Al Watan Al An et TelQuel/Nichane), le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) a animé, mercredi 5 septembre à Casablanca, une conférence de presse durant laquelle il a rendu publique une lettre très critique envoyée la veille à Mohammed VI. “Vos promesses sont restées des promesses, y affirme Ménard. Les chiffres et les faits attestent que votre engagement (en faveur de la liberté de la presse) n’a pas été tenu”. De fait, selon le décompte de RSF, 34 organes de presse ont été censurés et 20 journalistes condamnés à des peines de prison (dont 15 avec sursis) depuis l’arrivée de Mohammed VI au pouvoir. “Ces condamnations n’honorent ni votre régime, ni une justice qui apparaît à la botte des autorités”, a sévèrement critiqué Ménard.
Contrairement à son habitude, le ministre de la Communication, Nabil Benabdellah, sans doute occupé par sa campagne électorale à Témara, n’a pas répondu à l’activiste français. Le Matin s’en est chargé le lendemain, dans une attaque au vitriol accusant Ménard de détournement de fonds et de collusion avec la CIA (entre autres joyeusetés), et signée “Mohamed Al Watani” (sic !), un pseudonyme de circonstance derrière lequel se cache très probablement le directeur délégué du “journal du Palais”, Hassan Alaoui. “C’est un tissu de mensonges absurde et injurieux”, répond Ménard, qui réfléchit à poursuivre Le Matin en justice.
TELQUEL ONLINE
Mardi 2 Octobre 2007
La main du makhzen toujours derrière
“Le roi porte toute la responsabilité du retour de bâton en matière de liberté de la presse”. Robert Ménard, cette fois, y est allé fort. Réagissant à la dernière actualité marocaine en la matière (procès Al Watan Al An et TelQuel/Nichane), le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF) a animé, mercredi 5 septembre à Casablanca, une conférence de presse durant laquelle il a rendu publique une lettre très critique envoyée la veille à Mohammed VI. “Vos promesses sont restées des promesses, y affirme Ménard. Les chiffres et les faits attestent que votre engagement (en faveur de la liberté de la presse) n’a pas été tenu”. De fait, selon le décompte de RSF, 34 organes de presse ont été censurés et 20 journalistes condamnés à des peines de prison (dont 15 avec sursis) depuis l’arrivée de Mohammed VI au pouvoir. “Ces condamnations n’honorent ni votre régime, ni une justice qui apparaît à la botte des autorités”, a sévèrement critiqué Ménard.
Contrairement à son habitude, le ministre de la Communication, Nabil Benabdellah, sans doute occupé par sa campagne électorale à Témara, n’a pas répondu à l’activiste français. Le Matin s’en est chargé le lendemain, dans une attaque au vitriol accusant Ménard de détournement de fonds et de collusion avec la CIA (entre autres joyeusetés), et signée “Mohamed Al Watani” (sic !), un pseudonyme de circonstance derrière lequel se cache très probablement le directeur délégué du “journal du Palais”, Hassan Alaoui. “C’est un tissu de mensonges absurde et injurieux”, répond Ménard, qui réfléchit à poursuivre Le Matin en justice.
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Mardi 2 Octobre 2007
La main du makhzen toujours derrière
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