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Ce matin, l'émission Mémo de France-Inter était consacrée aux massacres de Sabra et Chatilla. (23 9 07)
Je vous invite à écouter cette émission qui ne dure que quelques minutes. Pour ceux qui ont oublié l'étendue des massacres ou qui étaient trop jeunes au moment des événements, pour ceux qui ont oublié que les tueries ont été commises opérationnellement par les Forces Libanaises qui considéraient les Palestiniens responsables de leur malheur, cette émission qui donne à entendre des extraits des infos de l'époque sera riche d'enseignements.
Voici comment l'émission est présentée sur le site de France-Inter :
dimanche 23 septembre 2007
Le massacre de Sabra et Chatila
"Des enfants égorgés, des femmes, des vieillards, tués à coup de hache ou criblés de balles. Mille morts ? Plus ?
Il y a 25 ans le monde découvrait, effaré, la folie meurtrière des milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila, près de Beyrouth.
Les tueurs, libanais, sont venus en plusieurs vagues. Des miliciens (pro-israéliens) de "l’Armée du Liban Sud", et des milices chrétiennes des "Forces Libanaises".
Au mois d’août le jeune chef des "Forces Libanaises", Béchir Gemayel, a été élu président du Liban. Mais il est assassiné le 14 septembre. Ses partisans crient vengeance. Ils considèrent que les Palestiniens sont responsables de leurs malheurs…
Le 16 septembre 1982, les massacres commencent. Deux jours et deux nuits de cauchemar.
Le 6 juin 82, Israël a envahi le Liban, dans un premier temps pour sécuriser sa frontière. Mais, à la mi-juin, le ministre de la défense Ariel Sharon pousse son avantage jusqu’à Beyrouth. Il veut, entre guillemets, « nettoyer » le Liban : forcer Yasser Arafat, les combattants de l’OLP et les Palestiniens, à fuir le pays.
Pourquoi les autorités militaires israeliennes, qui contrôlaient tout le secteur et étaient informées, ont-elles laissé faire ce crime de guerre ? Passivité, complicité ? La responsabilité d’Israël, puissance occupante, est soulignée dans le monde entier."
Attention : les descriptions de l'état des camps par le journaliste de France-Inter et les personnes interrogées sont parfois très éprouvantes.
Je vous invite à écouter cette émission qui ne dure que quelques minutes. Pour ceux qui ont oublié l'étendue des massacres ou qui étaient trop jeunes au moment des événements, pour ceux qui ont oublié que les tueries ont été commises opérationnellement par les Forces Libanaises qui considéraient les Palestiniens responsables de leur malheur, cette émission qui donne à entendre des extraits des infos de l'époque sera riche d'enseignements.
Voici comment l'émission est présentée sur le site de France-Inter :
dimanche 23 septembre 2007
Le massacre de Sabra et Chatila
"Des enfants égorgés, des femmes, des vieillards, tués à coup de hache ou criblés de balles. Mille morts ? Plus ?
Il y a 25 ans le monde découvrait, effaré, la folie meurtrière des milices chrétiennes dans les camps palestiniens de Sabra et de Chatila, près de Beyrouth.
Les tueurs, libanais, sont venus en plusieurs vagues. Des miliciens (pro-israéliens) de "l’Armée du Liban Sud", et des milices chrétiennes des "Forces Libanaises".
Au mois d’août le jeune chef des "Forces Libanaises", Béchir Gemayel, a été élu président du Liban. Mais il est assassiné le 14 septembre. Ses partisans crient vengeance. Ils considèrent que les Palestiniens sont responsables de leurs malheurs…
Le 16 septembre 1982, les massacres commencent. Deux jours et deux nuits de cauchemar.
Le 6 juin 82, Israël a envahi le Liban, dans un premier temps pour sécuriser sa frontière. Mais, à la mi-juin, le ministre de la défense Ariel Sharon pousse son avantage jusqu’à Beyrouth. Il veut, entre guillemets, « nettoyer » le Liban : forcer Yasser Arafat, les combattants de l’OLP et les Palestiniens, à fuir le pays.
Pourquoi les autorités militaires israeliennes, qui contrôlaient tout le secteur et étaient informées, ont-elles laissé faire ce crime de guerre ? Passivité, complicité ? La responsabilité d’Israël, puissance occupante, est soulignée dans le monde entier."
Attention : les descriptions de l'état des camps par le journaliste de France-Inter et les personnes interrogées sont parfois très éprouvantes.