le gouvernement algerien à beau expliquer que le problème algero-espagnol n'est que purement economique ,nos voisins et amis marocains disent que le problème est le sahara
Rien ne va plus entre l’Algérie et l’Espagne. Un conflit commercial en apparence et politique en profondeur a déclenché une polémique d’envergure. Il faut dire que les rapports bilatéraux sont à leur plus bas niveau depuis l’avènement du gouvernement Zapatero.
La goutte qui a fait déborder le vase semble être le conflit commercial qui oppose la Sonatrach, entreprise publique algérienne, à deux groupes énergétiques espagnols chargés du projet de Gassi Touil. En effet, la Sonatrach a annoncé le 3 septembre la résiliation du contrat la liant aux groupes : Repsol et Gas Natural. Les décideurs algériens n’ont pas trop attendu pour rompre leurs relations.
Les raisons de cette résiliation, selon l'entreprise algérienne, sont inhérentes au non-respect des engagements des deux firmes et les pertes d'argent qui en ont découlé. Et pour crédibiliser cette manie politique manifeste, la Sonatrach appelle à l'arbitrage international et réclame, en sus, des dommages et intérêts. Les Espagnols quant à eux, ne mâchent pas leurs mots.
Il n’y a pas l’ombre d’un doute, les Algériens veulent se venger des positions espagnoles quant à la question du Sahara. Le soutien de Madrid au plan d’autonomie dans la région saharienne n’est pas pour plaire aux locataires d’Al Mouradia. Pour dire toute l’ampleur de cette crise, le patron de Repsol, Antonio Brufau, n’a pas hésité à taxer l'entreprise nationale Sonatrach de «manipulation, démagogie, manque de sérieux».
Réponse du berger à la bergère, la proposition de la firme énergétique algérienne d'entrer dans le capital du groupe pétrolier espagnol Cepsa à raison de 30%, soit 5,5 milliards d'euros, a été subitement suspendue. Le gouvernement socialiste de Zapatero a demandé que Cepsa attende d'autres offres. La messe est dite. L’on se trouve à égalité.
Par ailleurs, il ne s’agit pas du seul différend séparant les deux pays. La banque espagnole Santander, qui avait soumissionné pour la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA), risque de ne pas répondre à l'offre technique et par conséquent ne peut prétendre à remporter l’offre cet octobre. Ses responsables estiment qu’il y a une certaine valorisation d’autres offres, les banques françaises sont Autres chroniques :
pointées du doigt. Ce n’est pas la première fois que des entreprises étrangères se plaignent de l’attitude algérienne quant aux appels d’offres internationaux. Les Espagnols ne savaient peut-être pas que l'Algérie est classée 99è pays le plus honnête et 125e pays où l'on peut faire proprement et sainement des affaires, selon des indicateurs onusiens.
Ils ne savent pas non plus que pour Alger, la question du Sahara est une «question stratégique», en dépit des acrobaties discursives dans les esplanades internationales faisant état d’une position de neutralité. En fait, il s’agit du même pays qu’Alger a soutenu un jour contre le Maroc lors de la crise de l’île de Thoura/Perejil!! Peut-être que ce n’est pas le même gouvernement.
Rien ne va plus entre l’Algérie et l’Espagne. Un conflit commercial en apparence et politique en profondeur a déclenché une polémique d’envergure. Il faut dire que les rapports bilatéraux sont à leur plus bas niveau depuis l’avènement du gouvernement Zapatero.
La goutte qui a fait déborder le vase semble être le conflit commercial qui oppose la Sonatrach, entreprise publique algérienne, à deux groupes énergétiques espagnols chargés du projet de Gassi Touil. En effet, la Sonatrach a annoncé le 3 septembre la résiliation du contrat la liant aux groupes : Repsol et Gas Natural. Les décideurs algériens n’ont pas trop attendu pour rompre leurs relations.
Les raisons de cette résiliation, selon l'entreprise algérienne, sont inhérentes au non-respect des engagements des deux firmes et les pertes d'argent qui en ont découlé. Et pour crédibiliser cette manie politique manifeste, la Sonatrach appelle à l'arbitrage international et réclame, en sus, des dommages et intérêts. Les Espagnols quant à eux, ne mâchent pas leurs mots.
Il n’y a pas l’ombre d’un doute, les Algériens veulent se venger des positions espagnoles quant à la question du Sahara. Le soutien de Madrid au plan d’autonomie dans la région saharienne n’est pas pour plaire aux locataires d’Al Mouradia. Pour dire toute l’ampleur de cette crise, le patron de Repsol, Antonio Brufau, n’a pas hésité à taxer l'entreprise nationale Sonatrach de «manipulation, démagogie, manque de sérieux».
Réponse du berger à la bergère, la proposition de la firme énergétique algérienne d'entrer dans le capital du groupe pétrolier espagnol Cepsa à raison de 30%, soit 5,5 milliards d'euros, a été subitement suspendue. Le gouvernement socialiste de Zapatero a demandé que Cepsa attende d'autres offres. La messe est dite. L’on se trouve à égalité.
Par ailleurs, il ne s’agit pas du seul différend séparant les deux pays. La banque espagnole Santander, qui avait soumissionné pour la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA), risque de ne pas répondre à l'offre technique et par conséquent ne peut prétendre à remporter l’offre cet octobre. Ses responsables estiment qu’il y a une certaine valorisation d’autres offres, les banques françaises sont Autres chroniques :
pointées du doigt. Ce n’est pas la première fois que des entreprises étrangères se plaignent de l’attitude algérienne quant aux appels d’offres internationaux. Les Espagnols ne savaient peut-être pas que l'Algérie est classée 99è pays le plus honnête et 125e pays où l'on peut faire proprement et sainement des affaires, selon des indicateurs onusiens.
Ils ne savent pas non plus que pour Alger, la question du Sahara est une «question stratégique», en dépit des acrobaties discursives dans les esplanades internationales faisant état d’une position de neutralité. En fait, il s’agit du même pays qu’Alger a soutenu un jour contre le Maroc lors de la crise de l’île de Thoura/Perejil!! Peut-être que ce n’est pas le même gouvernement.
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