L'entreprise mixte algéro-américaine Brown & Root Condor (BRC), créée en 1994, au capital de 368,99 millions de dinars et dont le groupe Sonatrach détient 51% des parts contre 49% pour la compagnie américaine Hulliburton, est dissoute. La décision a été prise le 20 septembre lors d'une assemblée générale extraordinaire de la société mixte algéro-américaine, détenu par Sonatrach et KBR, une filiale britannique du géant américain Haliburton. Un liquidateur sera nommé à la tête de cette filiale. La dissolution de BRC était prévisible. La société mixte est au centre d'un scandale politico-financier qui a éclaté il y a plus d'une année, impliquant plusieurs hauts cadres du pays.
Pour rappel, la Brown & Root Condor, spécialisée dans l'ingénierie pétrolière, avait suscité l'intérêt des autorités algériennes qui, depuis juillet 2006, avaient mis au scanner sa gestion. Sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, un rapport a été, en cette date, établi sur les activités de la compagnie et concernait surtout les grands projets décrochés par cette dernière auprès de Sonatrach, du ministère de l'Energie et des Mines, celui de la Défense nationale, de Naftec, et de la compagnie Anadarco. La presse avait, alors, estimé, selon diverses sources, le chiffre global des transactions mises à l'index par les enquêteurs, à hauteur de 70 milliards de dinars. L'octroi de marchés de gré à gré est la source de la polémique qui a motivé l'ouverture d'une enquête judiciaire. La brigade économique s'est chargée du dossier qui a atterri au tribunal de Bir Mourad Raïs pour traiter des contrats de sous-traitance conclus depuis 2001.
source : la nouvelle république
Pour rappel, la Brown & Root Condor, spécialisée dans l'ingénierie pétrolière, avait suscité l'intérêt des autorités algériennes qui, depuis juillet 2006, avaient mis au scanner sa gestion. Sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, un rapport a été, en cette date, établi sur les activités de la compagnie et concernait surtout les grands projets décrochés par cette dernière auprès de Sonatrach, du ministère de l'Energie et des Mines, celui de la Défense nationale, de Naftec, et de la compagnie Anadarco. La presse avait, alors, estimé, selon diverses sources, le chiffre global des transactions mises à l'index par les enquêteurs, à hauteur de 70 milliards de dinars. L'octroi de marchés de gré à gré est la source de la polémique qui a motivé l'ouverture d'une enquête judiciaire. La brigade économique s'est chargée du dossier qui a atterri au tribunal de Bir Mourad Raïs pour traiter des contrats de sous-traitance conclus depuis 2001.
source : la nouvelle république
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