Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Sucre, huile, café, lait, semoule, presque tout est importé

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Sucre, huile, café, lait, semoule, presque tout est importé

    La nouvelle republique du 02-10-2007

    Un responsable du ministère du Commerce l’a rappelé

    C’est ainsi qu’il explique les dysfonctionnements sur ces produits. Il existe, a-t-il rappelé, 42 marchés de gros et 835 marchés de détail des fruits et légumes. Une cinquantaine de marchés de gros seront implantés, 4 d’intérêt national, 21 d’intérêt régional et 25 d’intérêt local. Le coût de cette intervention de l’Etat s’élève à 46 milliards de DA dont 6 milliards ont été prévus dans la loi de finances complémentaire pour 2007, d’autres crédits ont été sollicités pour cette opération dans le cadre de la loi de finances pour 2008.

    Pour les produits d’épicerie (sucre, huile, café, concentré de tomate, semoule,…), M. Yahiaoui fait remarquer que le marché est bien approvisionné et qu’il n’y a aucune pénurie dans ces rayons mais, il ne faut pas se leurrer, laisse-t-il entendre, en soulignant, chiffres à l’appui, qu’il s’agit, pour l’essentiel, de produits importés : 70 % des céréales, toute l’huile, un million de tonnes de sucre, le café, 55 000 tonnes de concentré de tomate, le lait en sachet.

    Ces produits importés ramènent avec eux l’inflation qui existe dans le pays d’origine, ce qui explique les soubresauts dans leurs prix. Il souligne que pour deux de ces produits importés, le blé tendre et la poudre de lait, l’Etat intervient pour empêcher l’emballement des prix du sachet de lait et du pain.

    Ce sont 30 milliards de DA pour le blé tendre et 17 milliards de DA pour la poudre de lait, qui sont consacrés par le budget de l’Etat au soutien des prix à la consommation de ces deux produits de première nécessité.

    A propos du pain, il n’y a aucun risque de pénurie de farine ou d’augmentation du prix du pain (à travers celui de la farine) sur les six mois à venir, l’OAIC ayant des quantités qui permettent de couvrir les besoins sur toute cette durée. Pour l’heure, l’OAIC cède le blé tendre à 1 285 DA le quintal aux minoteries qui livrent aux boulangers la farine à 2 000 DA le quintal.

    Au passage, il signale que les minoteries disposent de capacités de production qui correspondent au double des besoins et, en conséquence, ils ne sont livrés par l’OAIC en blé tendre qu’à concurrence de 50 % de leurs capacités. Il précise que le blé dur n’est pas compensé par l’Etat, ce qui explique la hausse du prix du sac de 25 kg qui est passé de 750 DA à 1200 DA.


    Il estime, par ailleurs, qu’il n’y a aucun problème pour les viandes rouges, les œufs et les viandes blanches, ni pénurie, ni augmentation des prix. Il faut peut-être ajouter que l’érosion du pouvoir d’achat n’est sans doute pas étrangère à ce comportement de l’offre (disponibilité du produit et prix stabilisé) confronté à une demande dont il reste à savoir si elle n’est pas en baisse sur ces produits et sur d’autres.

    Pour l’avenir immédiat, le ministère du Commerce a décidé de mettre en place des structures, «légères dans leur organisation», rassure M. Yahiaoui, de régulation économique du marché national pour stabiliser les prix (notamment de la pomme de terre et de la semoule) et pour réguler l’approvisionnement du marché national à l’image de ce que fait l’OAIC pour les céréales et les légumes secs actuellement.

    L’absence de ces instruments s’est fait ressentir face aux dysfonctionnements qui ont accompagné l’ouverture du marché qui a succédé, dans notre système économique, à la centralisation. Il y aura donc, dans le paysage de l’organisation du commerce, un Fonds de stabilisation des prix et des offices pour les produits de large consommation (comme le lait, la pomme de terre, la semoule,…). En quelque sorte, une recherche du juste milieu entre l’économie administrée et centralisée et l’économie de marché.



    Par Lakhdar A.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Un indice qui nous renseigne sur l'improductivité presque totale de l'économié (hormis l'agro), serait de regarder la publicité sur l'unique. Mobilis, Djezzy, Nedjma. Bref El Haddra Battel...

    Avec la raréfaction des produits agricoles, notamment la pomme de terre, véritable indice de productivité agricaole, il ne reste pas grand chose...

    Encore ce PNDA qui s'avère être un échec, comme le programme des 1 Millions de logments etc.

    Nous allons continuer à vivre sur les lancements de projets du style 3 em d'afrique, 4 eme au monde, le premier au maghreb...etc.

    C'est la seule production locale palpable.

    Commentaire

    Chargement...
    X