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Constantine L’affaire des enfants mutilés d’El-Khroub jugée aujourd’hui
Le drame des enfants mutilés d’El-Khroub (wilaya de Constantine), avec sa soirée de Leilet El-Kadr, sa cérémonie de circoncision collective, ses édiles, son médecin officiant au milieu de la foule des invités, ses mécènes et ses notables, ne pouvait pas, sans doute, s’escamoter sans laisser de traces, dépossédant la justice, les enfants victimes et leurs parents, d’une affaire sans précédent et qui est appelée sans doute à faire jurisprudence.
En tous cas, la justice suit son cours, enfin, et le procès des accusés qui s’ouvre, aujourd’hui, au tribunal d’El-Khroub, presque deux ans, jour pour jour, après l’effroyable tragédie d’octobre 2005, opposera donc pour la première fois dans un prétoire, les parents des victimes au médecin auteur de la circoncision, ainsi qu’à l’hôpital et à l’APC, cette dernière étant l’ordonnatrice de la fête et responsable civil.
Le rappel des faits aujourd’hui, déroule le terrible souvenir des ces huit victimes innocentes et de leurs malheureux parents qui auront, tous, à porter à vie le fardeau d’un tel traumatisme. La nuit du drame, en effet, sur les huit enfants, évacués en catastrophe, par leurs parents, quarante-huit heures après la funeste cérémonie de circoncision, et admis en urgence au centre hospitalier d’El-Mansourah, les médecins du service de pédiatrie feront à l’époque un diagnostic terrifiant, en soulignant des complications extrêmement graves chez certains parmi les huit enfants, notamment, en plus des hémorragies et des infections, la section incomplète des prépuces, le rétrécissement du méat, la rétention aiguë d’urine, la déformation de l’organe génital, et pour d’autres l’irréparable, à savoir, l’amputation du gland, mutilant de manière irréparable la verge.
Deux années après, le constat est terrible pour les parents qui se retrouvent seuls en face de leurs enfants, désespérant de tout, et des prises en charge médicales à l’étranger, promises mais jamais vraiment concrétisées, et parfois même de la confirmation un jour des responsabilités avérées des uns et des autres. Il est vrai que l’écume médiatique de bon aloi d’il y a deux ans, et qui avait aidé à ce que les décideurs en matière de santé publique s’engagent aux côtés des victimes, et décident à chaud de leur transfert à Alger et à l’étranger pour une partie des enfants, promettant dans la foulée des condamnations exemplaires des coupables, a depuis fait long feu. Au plan strictement médical, certaines familles semblent avoir perdu tout espoir et leurs déclarations à la presse en disent long sur leur profonde détresse. Jusqu’où ira cette affaire ?
Par Kamel Benmohamed pour Le Quotidien d'Oran
En tous cas, la justice suit son cours, enfin, et le procès des accusés qui s’ouvre, aujourd’hui, au tribunal d’El-Khroub, presque deux ans, jour pour jour, après l’effroyable tragédie d’octobre 2005, opposera donc pour la première fois dans un prétoire, les parents des victimes au médecin auteur de la circoncision, ainsi qu’à l’hôpital et à l’APC, cette dernière étant l’ordonnatrice de la fête et responsable civil.
Le rappel des faits aujourd’hui, déroule le terrible souvenir des ces huit victimes innocentes et de leurs malheureux parents qui auront, tous, à porter à vie le fardeau d’un tel traumatisme. La nuit du drame, en effet, sur les huit enfants, évacués en catastrophe, par leurs parents, quarante-huit heures après la funeste cérémonie de circoncision, et admis en urgence au centre hospitalier d’El-Mansourah, les médecins du service de pédiatrie feront à l’époque un diagnostic terrifiant, en soulignant des complications extrêmement graves chez certains parmi les huit enfants, notamment, en plus des hémorragies et des infections, la section incomplète des prépuces, le rétrécissement du méat, la rétention aiguë d’urine, la déformation de l’organe génital, et pour d’autres l’irréparable, à savoir, l’amputation du gland, mutilant de manière irréparable la verge.
Deux années après, le constat est terrible pour les parents qui se retrouvent seuls en face de leurs enfants, désespérant de tout, et des prises en charge médicales à l’étranger, promises mais jamais vraiment concrétisées, et parfois même de la confirmation un jour des responsabilités avérées des uns et des autres. Il est vrai que l’écume médiatique de bon aloi d’il y a deux ans, et qui avait aidé à ce que les décideurs en matière de santé publique s’engagent aux côtés des victimes, et décident à chaud de leur transfert à Alger et à l’étranger pour une partie des enfants, promettant dans la foulée des condamnations exemplaires des coupables, a depuis fait long feu. Au plan strictement médical, certaines familles semblent avoir perdu tout espoir et leurs déclarations à la presse en disent long sur leur profonde détresse. Jusqu’où ira cette affaire ?
Par Kamel Benmohamed pour Le Quotidien d'Oran
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