25 jours d'emprisonnement pour Meriem Benjelloun
Un verdict très clément
Par Noureddine Jouhari
Finalement, le fait divers impliquant Meriem Benjelloun et qui a défrayé la chronique durant le mois d'août 2007, a connu un épilogue pour le moins inattendu. Arrêtée le 9 août, pour appartenance présumée à un réseau de trafic et de consommation de cocaïne, la fille de l'ancien conseiller du Roi, également ancien procureur général, Magid Benjelloun, a été condamnée, lundi 3 septembre, à 25 jours d'emprisonnement, l'équivalent de la durée qu'elle a passée derrière les barreaux. Elle a été libérée tard dans la nuit.
Le tribunal de première instance de Rabat n'a pas retenu contre la fille adoptive de Me Benjelloun le chef d'accusation de trafic de drogue dure. Mais seulement sa consommation. La peine est assortie d'une amende de 1.000 dirhams. Hicham Dnadni et Mohamed Azeddine Mamouni, co-accusés dans l’affaire, ont écopé des mêmes peines.
Le tribunal n'a pas eu la même clémence à l'égard de Ahmed Benchaïb et Mohamed Bousdifoune. Ils ont été condamnés pour trafic de cocaïne et écopé de 4 ans de prison ferme, assortis d'une amende de 10.000 dirhams chacun. Benchaïb devra aussi s'acquitter d'une forte pénalité d'un montant de 18.650.000 dirhams à verser à l'administration des Douanes, partie civile dans cette affaire. Bousdifoune a été, quant à lui, condamné à une pénalité de 800.000 dirhams au profit de la même administration. L'affaire a éclaté fin juillet avec l'arrestation d'une certaine Loubna, surnommée Chinouiya. Elle a été présentée comme une baronne de drogue dure et de proxénétisme et qui faisait la loi au sein de la direction de la police.
L'arrestation de Mme Benjelloun est intervenue dans la foulée et le lien est vite fait entre les deux affaires. Lien que le parquet démentira par la suite. Mais la mésaventure de Meriem est restée largement suivie et commentée.
Ce n'est pas la première fois que Meriem Benjelloun a maille à partir avec la justice. Le 11 novembre 2003, elle avait volontairement renversé avec sa voiture Fatima Bouaâbach, gardienne de la paix.
Elle a été condamnée, le 23 janvier 2004, à huit mois de prison ferme pour atteinte à la dignité d'un fonctionnaire, coups et blessures sur un fonctionnaire, en première instance. La cour d'appel a confirmé, le 24 février 2004, la peine d'emprisonnement et de l'amende de 1.000 dirhams, mais il a doublé les dommages-intérêts alloués à la victime, à savoir 40.000 dh. Début mars 2004, elle a été graciée.
Trois ans après, on la retrouve dans une sale affaire. Celle de la consommation de drogue dure. En guise de défense, elle a fendu en pleurs devant le tribunal, avançant qu'elle est dépendante de la coke et non trafiquante. Ses larmes ont probablement pesé dans son jugement.
Un verdict très clément
Par Noureddine Jouhari
Finalement, le fait divers impliquant Meriem Benjelloun et qui a défrayé la chronique durant le mois d'août 2007, a connu un épilogue pour le moins inattendu. Arrêtée le 9 août, pour appartenance présumée à un réseau de trafic et de consommation de cocaïne, la fille de l'ancien conseiller du Roi, également ancien procureur général, Magid Benjelloun, a été condamnée, lundi 3 septembre, à 25 jours d'emprisonnement, l'équivalent de la durée qu'elle a passée derrière les barreaux. Elle a été libérée tard dans la nuit.
Le tribunal de première instance de Rabat n'a pas retenu contre la fille adoptive de Me Benjelloun le chef d'accusation de trafic de drogue dure. Mais seulement sa consommation. La peine est assortie d'une amende de 1.000 dirhams. Hicham Dnadni et Mohamed Azeddine Mamouni, co-accusés dans l’affaire, ont écopé des mêmes peines.
Le tribunal n'a pas eu la même clémence à l'égard de Ahmed Benchaïb et Mohamed Bousdifoune. Ils ont été condamnés pour trafic de cocaïne et écopé de 4 ans de prison ferme, assortis d'une amende de 10.000 dirhams chacun. Benchaïb devra aussi s'acquitter d'une forte pénalité d'un montant de 18.650.000 dirhams à verser à l'administration des Douanes, partie civile dans cette affaire. Bousdifoune a été, quant à lui, condamné à une pénalité de 800.000 dirhams au profit de la même administration. L'affaire a éclaté fin juillet avec l'arrestation d'une certaine Loubna, surnommée Chinouiya. Elle a été présentée comme une baronne de drogue dure et de proxénétisme et qui faisait la loi au sein de la direction de la police.
L'arrestation de Mme Benjelloun est intervenue dans la foulée et le lien est vite fait entre les deux affaires. Lien que le parquet démentira par la suite. Mais la mésaventure de Meriem est restée largement suivie et commentée.
Ce n'est pas la première fois que Meriem Benjelloun a maille à partir avec la justice. Le 11 novembre 2003, elle avait volontairement renversé avec sa voiture Fatima Bouaâbach, gardienne de la paix.
Elle a été condamnée, le 23 janvier 2004, à huit mois de prison ferme pour atteinte à la dignité d'un fonctionnaire, coups et blessures sur un fonctionnaire, en première instance. La cour d'appel a confirmé, le 24 février 2004, la peine d'emprisonnement et de l'amende de 1.000 dirhams, mais il a doublé les dommages-intérêts alloués à la victime, à savoir 40.000 dh. Début mars 2004, elle a été graciée.
Trois ans après, on la retrouve dans une sale affaire. Celle de la consommation de drogue dure. En guise de défense, elle a fendu en pleurs devant le tribunal, avançant qu'elle est dépendante de la coke et non trafiquante. Ses larmes ont probablement pesé dans son jugement.
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