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Bonsoir
L’une des personnalités les mieux protégées au monde, en l’occurrence le Premier Ministre anglais Gordon Brown, avait pour garde rapprochée un… harraga algérien. C’est ce que rapporte la presse anglaise qui a transformé d’un coup un certain Marouane Bourannane en star médiatique. Il faut dire que l’“exploit” de ce dernier est loin d’être anodin. Cet Algérien a été parmi le service de sécurité qui s’était occupé de Gordon Brown lors de la conférence du Parti travailliste qui s’était déroulée à la fin du mois de septembre. Il a été arrêté par des officiers de la section spéciale de la police britannique qui ont découvert sur son téléphone portable une photo prise en compagnie du Premier Ministre anglais. À son arrestation, Bourannane s’apprêtait à prendre sa place parmi la garde rapprochée du… chef de file des conservateurs anglais, David Cameron, qui devait animer un meeting de son parti. C’est en possession d’un faux passeport français au nom de Mohammed El-Mir que le “bodyguard” algérien a été appréhendé. Il était membre du G4S, groupe de renommée mondiale (implanté dans plus de 100 pays avec plus de 500 000 employés), dont la mission principale consiste à mettre à la disposition de ses clients des agents de sécurité. Selon les informations distillées par la presse anglaise, c’est avec ses faux papiers qu’il avait pu s’introduire en Angleterre il y a 5 ans. Aux enquêteurs il a répondu qu’il avait quitté l’Algérie, il y a cinq ans, pour fuir le terrorisme et qu’il était employé au ministère des Finances.
Un parcours loin d’être atypique puisque de nombreux Algériens ont fait le même chemin, surtout lors de la décennie noire. De nombreux quartiers de Londres sont peuplés d’Algériens vivant avec de faux papiers et qui tous ont atterri là après avoir transité par la France où ils se sont débrouillés pour avoir “al-karta a safra” (la carte jaune, pièce d’identité française), avec laquelle ils entraient en Angleterre souvent en prenant le train Eurostar. Un choix loin d’être farfelu puisque ce pays est considéré comme une planque idéale pour tous les harragas. Nous nous sommes rapprochés de quelques responsables et employés du ministère des Finances, dont le siège se trouve actuellement à Ben Aknoun alors qu’il y a cinq ans il était implanté à Alger-Centre, et personne n’a pu se souvenir de ce Bourannane. Lundi matin, il a comparu devant un tribunal de Londres et a été placé en détention préventive pour une comparution le 18 octobre prochain. Toujours selon la presse anglaise, son avocat aurait affirmé que l’Algérien a décidé de plaider coupable, alors que le procureur Julie Fogarty affirmait que l’affaire devrait être traitée par une cour d’assises.
Aussi, rappelons que même la vague de harragas que vit notre pays depuis plusieurs mois a touché l’Angleterre. En mai dernier, 6 jeunes Annabis s’étaient retrouvés à Liverpool après avoir “embarqué” sur une embarcation de fortune… un mois et demi avant. Leur aventure était au centre des discussions des Annabis. Ils ont été repêchés par un bateau américain qui, après avoir fait 4 escales, les avait finalement remis aux autorités anglaises.
Une chose est sûre, c’est que cette affaire va sûrement avoir de graves répercussions sur les services de sécurité britanniques qui ne sont pas près d’oublier cet Algérien.
Liberté
L’une des personnalités les mieux protégées au monde, en l’occurrence le Premier Ministre anglais Gordon Brown, avait pour garde rapprochée un… harraga algérien. C’est ce que rapporte la presse anglaise qui a transformé d’un coup un certain Marouane Bourannane en star médiatique. Il faut dire que l’“exploit” de ce dernier est loin d’être anodin. Cet Algérien a été parmi le service de sécurité qui s’était occupé de Gordon Brown lors de la conférence du Parti travailliste qui s’était déroulée à la fin du mois de septembre. Il a été arrêté par des officiers de la section spéciale de la police britannique qui ont découvert sur son téléphone portable une photo prise en compagnie du Premier Ministre anglais. À son arrestation, Bourannane s’apprêtait à prendre sa place parmi la garde rapprochée du… chef de file des conservateurs anglais, David Cameron, qui devait animer un meeting de son parti. C’est en possession d’un faux passeport français au nom de Mohammed El-Mir que le “bodyguard” algérien a été appréhendé. Il était membre du G4S, groupe de renommée mondiale (implanté dans plus de 100 pays avec plus de 500 000 employés), dont la mission principale consiste à mettre à la disposition de ses clients des agents de sécurité. Selon les informations distillées par la presse anglaise, c’est avec ses faux papiers qu’il avait pu s’introduire en Angleterre il y a 5 ans. Aux enquêteurs il a répondu qu’il avait quitté l’Algérie, il y a cinq ans, pour fuir le terrorisme et qu’il était employé au ministère des Finances.
Un parcours loin d’être atypique puisque de nombreux Algériens ont fait le même chemin, surtout lors de la décennie noire. De nombreux quartiers de Londres sont peuplés d’Algériens vivant avec de faux papiers et qui tous ont atterri là après avoir transité par la France où ils se sont débrouillés pour avoir “al-karta a safra” (la carte jaune, pièce d’identité française), avec laquelle ils entraient en Angleterre souvent en prenant le train Eurostar. Un choix loin d’être farfelu puisque ce pays est considéré comme une planque idéale pour tous les harragas. Nous nous sommes rapprochés de quelques responsables et employés du ministère des Finances, dont le siège se trouve actuellement à Ben Aknoun alors qu’il y a cinq ans il était implanté à Alger-Centre, et personne n’a pu se souvenir de ce Bourannane. Lundi matin, il a comparu devant un tribunal de Londres et a été placé en détention préventive pour une comparution le 18 octobre prochain. Toujours selon la presse anglaise, son avocat aurait affirmé que l’Algérien a décidé de plaider coupable, alors que le procureur Julie Fogarty affirmait que l’affaire devrait être traitée par une cour d’assises.
Aussi, rappelons que même la vague de harragas que vit notre pays depuis plusieurs mois a touché l’Angleterre. En mai dernier, 6 jeunes Annabis s’étaient retrouvés à Liverpool après avoir “embarqué” sur une embarcation de fortune… un mois et demi avant. Leur aventure était au centre des discussions des Annabis. Ils ont été repêchés par un bateau américain qui, après avoir fait 4 escales, les avait finalement remis aux autorités anglaises.
Une chose est sûre, c’est que cette affaire va sûrement avoir de graves répercussions sur les services de sécurité britanniques qui ne sont pas près d’oublier cet Algérien.
Liberté