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L’Algérie s’est dotée en stock de blé tendre et dur

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  • L’Algérie s’est dotée en stock de blé tendre et dur

    L’Algérie s’est dotée en stock de blé tendre et dur pour une période couvrant plusieurs mois. Sur ce plan, l’Algérie est à l’aise. Il n’y a pas à s’inquiéter. L’OAIC couvre plus de 150% des besoins nationaux.
    «On s’est approvisionné en temps opportun à des prix très compétitifs ce qui fait gagner au Trésor public des bénéfices importants.» Ces propos sont ceux du directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), M. Mohamed Kacem, qui commentait pour Le Soir d’Algérie la situation qui prévaut dans le secteur des céréales tant sur le plan mondial que national. En effet, le dernier rapport du Conseil international des céréales portant «marché des céréales» du 27 septembre dernier et dont Le Soir a obtenu une copie, indique «que la production du blé est désormais placée à 601 millions de tonnes, soit 11 millions de plus que l’an dernier mais en baisse de 6 millions pour le mois d’août et ce, en raison de la vive détérioration des perspectives en Australie». Le rapport ajoute que «les stocks de blé dans les cinq principaux pays exportateurs devraient chuter de 13 millions de tonnes pour s’effondrer à 25 millions, leur niveau le plus bas en 34 ans est de 4 millions de tonnes de moins que le mois dernier. Les projections de stocks américains, avec moins de 9 millions de tonnes, seront à leur niveau le plus bas depuis 1951/52». Face à cette situation, le rapport du Conseil international des céréales relève que «les échanges mondiaux sont désormais estimés à 105 millions de tonnes, soit 2 millions de moins que le mois dernier». «Les prix élevés incitent certains pays importateurs comme l’Iraq et l’Egypte à prélever sur leurs stocks, alors que dans d’autres pays comme le Nigeria, c’est la consommation qui est diminuée», explique le même rapport. En d’autres termes, il est attendu une situation très tendue sur le marché des céréales à l’échelle mondiale dont la conséquence directe sera incontestablement la hausse du prix du blé. Or, l’Algérie est loin de subir les retombées d’une telle situation. La raison ? «Les stocks de blé dur et tendre couvriront pour une période lointaine les besoins des Algériens en céréales.» Une conséquence qui résulte de la stratégie «clairvoyante » mise en place par son organisme régulateur, en l’occurrence l’Office algérien interprofessionnel des céréales. A ce propos, il est à noter que plusieurs fournisseurs étrangers à l’image de la société coopérative agricole d’Eure-et-Loir ont tenu à saluer cette stratégie, en mettant en exergue «le rôle joué par les responsables de l’OAIC qui ont prouvé en 2007 la maîtrise du marché céréalier», soulignant que «les achats que vous avez effectués pour livraison récolte 2007/2008 valent aujourd’hui plusieurs dizaines de dollars de plus. Une telle compétence ne se rencontre pas toujours sur le marché». Or, les efforts déployés par les responsables de l’OAIC sur le plan international sont en contradiction avec la réalité du marché local des céréales. Cette situation est notamment perceptible durant ce mois de Ramadan, où les prix de la farine et de la semoule ont connu des hausses significatives. «Cette situation n’incombe pas à l’OAIC. Le quintal du prix du blé tendre nous revient à plus de 3 000 DA et nous le revendons aux minotiers à 1 285 DA, alors que l’Etat leur fixe un prix de 2 000 DA. Le différentiel est pris en charge par les pouvoirs publics. La marge bénéficiaire est importante, mais sur le marché nous constatons tout à fait le contraire. La spéculation bat son plein. Certains transformateurs font ou encouragent la spéculation. A ce stade, il faut que tout le monde agisse pour mettre fin à cette situation», explique-t-on . Selon le directeur général de l’OAIC, le même constat est fait pour le blé dur (semoule), qui, malgré la libéralisation de son prix, revient à 5 000 DA le quintal à l’OAIC pour qu’il soit cédé aux transformateurs à 2 280 DA. «Pour le moment, c’est l’OAIC qui supporte le différentiel de près de 3 000 DA par quintal», ajoute notre interlocuteur. Sur un autre plan, il est important de signaler que l’Algérie, considérée comme un important pays dans l’importation des céréales, n’a pas été citée par le rapport du Conseil international des céréales contrairement à d’autres pays, qui pour «atténuer l’impact des prix élevés, ont assoupli les droits d’importation ou augmenté les subventions à la consommation». Selon des analystes de la scène mondiale des céréales, «l’évolution des cours des marchés céréaliers est due aussi bien aux facteurs climatiques qui réduisent la production mondiale, qu’à l’augmentation de la consommation. A titre d’exemple, le ministère de l’Agriculture russe vient de déclarer vouloir mettre une taxe à l’exportation sur les céréales pour freiner la hausse des prix que son pays connaît actuellement.



    Le Soir
    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

  • #2
    A quand alors un office pour toute les denrees strategiques afin d'eviter les ruptures, et coupe l'herbe sous les pieds des intemediares vereux, acela aussi il faut renforce la direction des fraudes qui est le parent pauvre en effectif.

    Commentaire

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