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Le marché de la téléphonie mobile a progressé de 200 % en 4 ans

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  • Le marché de la téléphonie mobile a progressé de 200 % en 4 ans

    Le marché algérien des télécommunications en Algérie apparaît aujourd'hui comme un marché à très forte croissance. C'est ce qui ressort d'une étude effectuée par le cabinet d'études européen Research and Markets sur le secteur des télécommunications au Maghreb.

    Cette même étude met en évidence le fait que la croissance du secteur des télécommunications est tirée par la progression de la téléphonie mobile en Algérie laquelle a dépassé toutes les prévisions.

    Research and Markets avance le chiffre de 200 % pour ce qui est du taux de croissance du marché du mobile algérien les quatre dernières années et un taux de pénétration de 65%. Il serait utile de noter qu'Orascom Télécom Algérie compte à lui seul plus de 12 millions d'abonnés.

    Le cabinet d'études européen dresse cependant un tableau peu reluisant du développement de la téléphonie fixe en Algérie affirmant que ce marché peine à décoller. C'est ainsi que cette étude souligne que l'Algérie reste à la traîne par rapports aux autres pays du Maghreb. Et pour illustrer l'échec de l'ouverture du marché au privé, laquelle était la plus à même de tirer la croissance du secteur vers le haut, Research and Markets souligne que le deuxième opérateur fixe, Lacom, filiale d'Orascom et d'Egypt Telecom, s'apprête à quitter le pays pour cause de "concurrence déloyale".

    Il serait utile de rappeler dans ce contexte qu'Egypt Telecom a annoncé son retrait du marché algérien après avoir enregistré des résultats financiers en baisse pour le premier semestre 2007 que l'opérateur impute à des provisions liées aux problèmes rencontrés par sa filiale algérienne de téléphonie fixe, Lacom. Selon Egypt Telecom, le montant de ces provisions est de 258 millions de livres, soit environ 45,75 millions d'euros. Le groupe se plaint notamment "d'une concurrence déloyale" dans le domaine de la téléphonie fixe en Algérie.

    Son président accuse également l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) de ne pas agir dans le bon sens pour favoriser l'installation des nouveaux entrants dans ce domaine. Pour en revenir à l'étude de Research and Markets, celle-ci se montre toutefois optimiste en estimant que le développement des télécommunications devrait s'accélérer dans les prochains mois, avec notamment l'attribution de licences mobiles 3G, le développement des réseaux à larges bandes (GPRS) et l'essor attendu de la téléphonie sur Internet (VoIP). L'Algérie est déjà considérée, avec l'Égypte, comme l'un des pays d'Afrique où la VoIP est la plus développée.

    L'étude de Research and Markets se montre tout aussi optimiste pour ce qui est du développement de l'Internet en Algérie soulignant que notre pays possède déjà un vaste réseau de fibre national et international et un projet pilote FTTH (Fiber to the Home). Cette dernière technologie, introduite récemment en Europe, permet des débits très élevés sur Internet -jusqu'à 100 mégas- et de nombreux usages révolutionnaires : télévision en haute définition sur plusieurs postes à la fois (multipostes), partages de fichiers audio et vidéos, location de vidéos à distance.

    Dalila T.
    Source: Le Maghreb du 04-10-07.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Le taux de pénétration des téléphones mobiles a explosé ces quatre dernières années. L'arrivée des opérateurs concurrents à l'opérateur national a été une aubaine pour les abonnés algériens.
    Je n'ai pas d'information sur la qualité de service et la couverture en 2G en Algérie, mais si celles ci arrivent à maturité, il faudra songer au déploiement de la 3G, et à mon avis directement en HSDPA et HSUPA (c'est la stratégie de Bouygues en France qui a tardé a acheter la licence 3G, mais qui du coup se lance directement dans le très haut débit mobile).
    La 3G en France n'a pas encore bouleversé le comportement des clients mobiles, à cause des tarifs encore trop élevés.
    En Algérie, l'usage des services multimédias sur la 3G pourrait d'abord intéresser les professionnels, notaments les salariés nomades, qui pourraient ainsi bénéficier de l'internet mobile.
    Mais le déploiement du réseau d'accès ne suffit pas ! L'Algérie souffre d'un gros déficit sur son Core Network (le coeur de réseau). En effet le réseau IP algérien manque lourdement d'équipement, qui limite considérablement les débits.
    Or la 3G a besoin d'un coeur de réseau solide derrière.

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