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Les patrons algériens font passer l'intérêt de l'Algérie avant les leurs

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  • #16
    @Tiliwine

    "les patrons algériens font passer l'intérêt du pays avant les leurs" ... je ne suis pas sur ; s'ils existent alors ils sont minoritaires ...

    Justement, si vraiment ils existaient des patrons comme cela je serait tres decu ! Je ne trouve pas normal qu'un chef d'entreprise fasse dans la demagogie que ca soit dans son discours ou dans son action ; ca c'est un job de politicards. Si il aime son pays il lui suffit de payer ses impots convenablement, faire travailler les algeriens de son coin et donc gagner un maximum d'argent pour lui, pour eux et donc pour le pays.

    En un mot l'interet meme d'un patron qu'il reussisse dans son entreprise, pas qu'il fasse passer le pays avant quelque chose car l'interet meme du pays reside dans sa reussite a lui. Parler de "nationalisme" ou meme de patriotisme dans un tel contexte me paraitdu domaine de l'absurde !
    "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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    • #17
      Rien qu'en lisant le titre, je suis mort de rire. Un patron, ça pense à son porte-feuille avant tout, et c'est tant mieux.

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      • #18
        AANIS,
        tu peux ajouter à ta signature: y a t-il une mosquée au vatican?

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        • #19
          Le nationalisme ne peut être considéré comme modèle économique efficace. S'agissant du nationalisme de pacotille de ces byssrias déguisés en patrons d'entreprises, citez moi un seul patron qui investit massivement sur la formations de ses employés, je peux les compter sur les doigst d'une seule main.

          Par ailleurs, cette histoire de made in bladi, moi aussi j'y ai cru, mais en me rendant dans une superette mon opinion a changé : j'ai vu les reines de ménage se ruer sur les produits made in menhih, notamment les produits d'hygiéne pourtant deux fois plus chère que leur homologues algériens, rien n'y fait les femmes sont incorrigibles, elles se ruent vers el merka...donc ce made in bladi ne fonctionne pas.

          Toutefois, il existe un catalogue de produits fabriqués localement qui n'ont rien à envier à leur concurrents étrangers, mais tout ceci n'a rien à voir avec le nationalisme c'est simplement ce qu'on appelle concurrence...

          Envoyé par harrachi78
          L'autre jour a la radio j'ai ecoute un reporetage sur uen foire de production locale ou je ne sais quoi ; tous les entrepreneurs qui ont etes interwives -une dizaine- ont eu pour tout discours : achetez local, c'est plus digne si on aime son pays !
          Il serait intéressant de se vérifier les marques d'habits de ces patrons, alors ils s'habillent comment ? LOIS et BOSS ou bien SONITEX et SONIPEC..(enfin ce qu'il en reste)...

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          • #20
            les patrons algériens font passer l'intérêt du pays avant les leurs

            Ont-ils le choix ?

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            • #21
              "On mélange encore nationalisme et ouverture économique. On n’arrive pas encore à se détacher des reflexes socialistes des années 70. L’Algérie a plus besoin d’hommes capables de manager des entreprises. Qu’est ce qu’on à faire d’hommes nationalistes incompétents ? Ils courent le pays à la dérive par leur ignorance.

              Le nationalisme a lui seul ne fait pas développer l’économie du pays. L'Algérie souffre d'un féficit de compétences managériales."

              mais le nationalisme et l'ouverture économique ne sont pas incompatibles, voir l'exemple du pays qui progresse le plus au monde c'est à dire la chine, ou de son voisin japonais (essayez de vendre un produit non japonais chez les nippons vous verrez)

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              • #22
                Bonsoir , thorstein

                L'Algérie souffre d'un déficit de compétences managériales."
                Cette Dame en est l'exemple parfait !!

                Je cherche depuis ce matin des articles sur d'autres chefs d'entreprises "femmes" , rien j'en trouve pas à croire que les journalistes ne s'intéressent qu'aux Blondes des affaires en Algérie
                “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                • #23
                  Je cherche depuis ce matin des articles sur d'autres chefs d'entreprises "femmes"
                  J'avais lu un article dans un magazine mais ça remonte à quelques temps et je ne me rappelle plus du titre. C'était un autre niveau...
                  La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                  • #24
                    mieux !! merci du coup de main

                    ECONOMIE-ALGERIE :
                    Plus de tabou, les femmes s'engagent dans le commerce
                    Kaci Racelma

                    ALGER, 26 mai (IPS) - Les temps où le tissage, la fabrication des ustensiles en terre cuite et la production des gâteaux traditionnels étaient l'apanage exclusif des femmes algériennes, ont changé face aux réalités socioéconomiques et grâce à une législation plus pragmatique.

                    Ainsi, la femme algérienne se fraie doucement, mais sûrement, un chemin au sein des activités jadis accaparées et longtemps dominées exclusivement par les hommes, notamment le commerce dans sa diversité.

                    Ni la législation, ni les règles de conduite dans la société algérienne en pleine mutation et encore moins les croyances et les pratiques populaires ne semblent constituer un obstacle devant la ferme résolution des femmes à exercer aujourd'hui des activités commerciales. L'Algérie est un grand pays musulman d'Afrique du nord où les us et coutumes ont longtemps confiné la femme dans un rôle de ménagère et de gardienne du foyer conjugal.

                    Créneau généralement rentable, le commerce attire de plus en plus les femmes qui réussissent souvent dans cette profession à laquelle elles consacrent leur vie. Selon les statistiques du Centre national du registre de commerce (CNRC) de la fin de 2005, le nombre de femmes commerçantes actives a atteint les 93.328 en Algérie.

                    Selon le CNRC, le nombre de femmes commerçantes a augmenté de 5,9 pour cent cette année par rapport à l'année 2004, soit 5.282 nouvelles venues dans cette activité. Mais le CNRC reconnaît que toutes les nouvelles commerçantes ne sont pas encore enregistrées car elles arrivent ''en masse'' dans cette activité.

                    "Le nombre de femmes engagées dans le commerce tend toujours à s'accroître eu égard à la conjoncture socioéconomique marquée par le chômage", a déclaré à IPS, Larbi Ould Ahmed, un cadre du Département du commerce en Kabylie, une région du centre de l'Algérie.

                    Elles sont plus nombreuses dans les grandes villes, selon le CNRC qui a recensé à Alger, la capitale, 7.813 femmes commerçantes, 5.309 à Oran (ouest du pays) et 3.441 à Constantine, dans l'est. Pour le CNRC, ces chiffres montrent que le commerce est florissant dans les grandes cités.

                    "Si l'on remonte dans le temps, dix ou vingt ans en arrière, l'on remarquera que la femme algérienne préférait une activité facile de nature à lui permettre de s'occuper en parallèle de ses enfants... La conjoncture économique n'obligeait point la femme à travailler", explique Ould Ahmed.

                    ''Aujourd'hui'', ajoute-t-il, ''la législation en vigueur dans toutes ses facettes n'empêche en aucune façon la femme d'exercer une activité commerciale correspondant à son profil''.

                    Cet avis est partagé par Fatiha Illoul, 36 ans, une avocate de formation et entrepreneur dans le bâtiment en Kabylie : "Il n'y a aucune contrainte de quelque nature que soit qui nous empêche d'exercer des activités commerciales", dit-elle à IPS, ajoutant que "notre société a évolué dans ce sens..." Elle évalue à quelque 150.000 dollars le chiffre d'affaires annuel de son entreprise qui construit et vend des logements.

                    Salima Bensalem, 38 ans, une commerçante qui travaille dans les vêtements au centre de la capitale, fait la même lecture de la nouvelle société algérienne : "Dieu merci, je ne rencontre aucune difficulté dans l'exercice de mon activité que j'ai moi-même choisie. Le gouvernement encourage au contraire l'engagement des femmes dans les activités rentables, ce qui est louable à plus d'un titre".

                    En revanche, chez les défenseurs des principes islamiques, c'est un autre son de cloche. Les femmes exerçant dans le commerce sont loin d'être en odeur de sainteté dans les milieux religieux.

                    "La femme doit se consacrer exclusivement aux tâches ménagères et à l'éducation des enfants", a déclaré à IPS, Abdenour Larabi, 40 ans, commerçant de fruits et légumes dans le centre d'Alger, s'opposant ouvertement au travail de la femme. "Même lorsqu'elle sort pour un besoin urgent, la femme doit être accompagnée par son tuteur ou mari".

                    Cet avis n'est, toutefois, pas partagé par Said Bouyzri, docteur en charia (loi islamique) et cadre du Département des affaires religieuses en Kabylie. "Il est permis à la femme d'exercer une activité commerciale, mais ce n'est pas obligatoire parce que c'est l'homme qui est censé subvenir aux besoins de la famille", explique-t-il, se referant aux préceptes de l'islam.

                    Pour leur part, les groupes féministes s'accrochent à ces droits acquis par la femme et ils entendent les défendre sans relâche.

                    "La femme jouit de toutes les libertés d'exercer l'activité qui lui sied.. Elle est membre à part entière de la société, ce qui est très encourageant", note Amina Derradji, présidente de l'Association des femmes victimes du terrorisme, qui s'occupe également des droits des femmes travailleuses.

                    Au cours des années 1990, l'Algérie a été le théâtre de violences terroristes perpétrées par des groupes islamistes pendant une décennie, dont les femmes ont été l'une des principales victimes.

                    Aicha Djerrar, une femme qui est professeur d'urbanisme à l'Université de Constantine, estime, elle aussi, que c'est "encourageant de voir les femmes s'engager au même titre que les hommes dans les entreprises et les affaires sans contrainte".

                    Pour le sociologue Brahim Touhami, 52 ans, professeur dans la même université, "la conjoncture socioéconomique du pays pousse davantage les femmes à trouver des solutions dans le sens de subvenir aux besoins de leurs familles. Ceci leur ouvre la voie des activités commerciales où elles s'expriment aisément".

                    "Le chômage et le manque de postes répondant à leurs profils orientent leurs choix préférentiels dans le commerce qui reste très lucratif", ajoute Touhami.

                    Le taux de chômage en Algérie est estimé à 17 pour cent dont 52 pour cent sont des femmes, selon l'Office national des statistiques.

                    Dans l'entreprise, les femmes représentent 9,1 pour cent sur un total d'environ un million de commerçants en Algérie, selon les statistiques du CNRC.

                    Même si les femmes sont engagées dans plusieurs branches, certaines activités demeurent encore exclusivement masculines, comme la sidérurgie et l'industrie lourde. "Ce sont des activités non conformes à la constitution physique des femmes", explique l'avocate Illoul.

                    Les femmes exerçant dans le commerce de détail avoisinent les 59 pour cent alors que dans le gros, elles sont estimées à 3,6 pour cent, selon le CNRC.

                    Parmi les activités de sociétés dirigées par des femmes, 36 pour cent concernent les services; 26,5 pour cent touchent la production industrielle; et 17,4 pour cent sont liés à l'importation. Et 17 pour cent des femmes exercent dans l'import-export, selon le CNRC.

                    Le Centre de recherche en économie appliquée et développement, basé à Alger, souligne que les femmes s'intéressent beaucoup moins aux transports, aux industries des lièges et des mines, et à l'agriculture.

                    Pour le financement des projets des femmes, les banques algériennes ne marquent aucune différence. "Les banques ne sont régies par aucune loi de nature à traiter différemment les cas de femmes par rapport aux hommes'', indique à IPS, Lahcene Aziz, un cadre à la Banque de développement local en Kabylie. ''En tant que personnes physiques, elles jouissent des mêmes droits que les hommes dans le financement de leurs projets". (FIN/2006)
                    Dernière modification par l'imprevisible, 04 octobre 2007, 20h46.
                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                    • #25
                      Envoyé par thorstein
                      le nationalisme et l'ouverture économique ne sont pas incompatibles
                      Je suis d’accord avec toi que les pays industrialisés font quelques fois du protectionnisme pour protéger leur production. On ne peut pas se comparer avec le Japon ou la Chine qui eux ont des entreprises performantes et essayent de les protégées.

                      Moi, je dénonce cette attitude de certains de nos patrons incompétents qui se cachent derrière le nationalisme et le patriotisme. Comme ceux qui s’opposent, soit disant par nationalisme, aux accords d’associations avec l’EU. La vérité est qu’ils ont peur du libre échange alors qu’ils devraient se préparer en mettant à niveau leurs entreprises comme le font nos voisins.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                      • #26
                        je suis d'accord avec toi shadok, apres pour les accord d'association, faut voir si c'est benefique ou pas, la tunisie c'est bien fait avoir avec ça, d'ailleurs c'est les européens qui proposent tu crois qu'ils le font par bonté ?
                        les accord d'association faut les faire que si l'algérie y gagne, et faut pas oublier qu'un pays qui se developpe protege ses entrerprises (sauf les japonais car ils sont patriotes et n'achetent que des produits made in japan, ce qui n'est malheureusement pas le cas des algériens).

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                        • #27
                          @thorstein

                          Les accords de libre échange avec l’UE sont irréversibles. Au tant se préparer et profiter des programmes et aides pour mettre à niveau nos entreprises.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #28
                            "Les accords de libre échange avec l’UE sont irréversibles. Au tant se préparer et profiter des programmes et aides pour mettre à niveau nos entreprises."

                            non je prefere qu'on fasse un accord que si c'est benefique pour nous, je veux pas qu'on fasse comme la tunisie qui s'est précipité et qui ne gagne rien dans cette histoire.
                            sinon un accord de libre échange c'est pas un programme d'aide, les européens sont là pour vendre leurs produits pas pour faire de l'humanitaire, il n'y aura pas de programmes d'aides,faut pas croire au pere noel.

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                            • #29
                              @thorstein

                              non je prefere qu'on fasse un accord que si c'est benefique pour nous
                              Nous n'avons pas le choix. L'accord d'association avec l'UE a été signé et il est entré en vigueur. Il comporte plusieurs volets : mise en place d’une zone de libre-échange, investissement direct étranger (IDE), partenariat avec les PME / PMI, coopération industrielle, coopération universitaire/scientifique/technique et d’autres aspects politiques et sociaux.

                              Certes avec la situation actuelle de nos entreprises défiantes, nous sommes désavantagés avec le libre échange. Mais il y a beaucoup d’avantages dont nous pouvons en tirer profit comme l'aide à la mise à niveau des PME/PMI.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                              • #30
                                "Certes avec la situation actuelle de nos entreprises défiantes, nous sommes désavantagés avec le libre échange. Mais il y a beaucoup d’avantages dont nous pouvons en tirer profit comme l'aide à la mise à niveau des PME/PMI."

                                le libre echange aurait été interessant à condition de deux choses
                                la 1ere que certains secteurs ne soient pas concernés (agriculture par exemple)
                                la 2è que l'algérie doit tout faire pour permettre l'installation d'entreprises chez elles et pas les décourager comme elle fait.
                                sinon pour la mise à niveau des pme c'est de l'hypocrisie et ne veut rien dire, on peut le faire sans libre echange, la mise a niveau signifie des contrats qu'on va payer.
                                donc en resumé, ce qui me dérange le plus, c'est qu'il faut proteger certains secteurs clés comme l'agriculture, sinon on est d'accord dans les faits, mais il faut aussi que l'algérien soit plus patriote, c'est à dire que quand il a le choix, il doit prendre le produit algérien et ça on en est bien loin.

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