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Free lance un service d'hébergement de fichiers

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    FROMAGE et dessert. À partir d'aujourd'hui, l'opérateur de télécommunication Free, n'est plus sous le coup de l'interdiction de ses newsgroup. La sanction de quatre semaines infligée par la justice est levée. Quarante-huit heures après cette décision, Free avait déjà trouvé la parade, en lançant un service permettant à ses internautes d'échanger en toute impunité des fichiers volumineux, soit essentiellement des films ou des séries télévisées. Les clients Free n'ont d'ailleurs pas perdu au change, puisque ce système permet à chaque utilisateur d'organiser les échanges de fichiers, gratuitement. Officiellement, l'opérateur assure que ce service d'échange a été créé pour les photos et les vidéos de vacances des « freenautes » : « Cette plateforme existe depuis deux ans en version d'essai, et il existe d'ailleurs d'autres systèmes de ce genre, tel que RapidShare », affirme-t-on chez Free. Une comparaison d'autant plus risquée que RapidShare sert majoritairement à la diffusion pirate de films pornographiques. Là, où les newsgroup n'offraient qu'une mise à disposition de liens vers ces mêmes fichiers, les clients de Free peuvent maintenant disposer des deux plateformes d'échange pour télécharger des fichiers.

    De quoi aggraver la colère de la filière de la création. La Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF) s'était révoltée du lancement de ce service d'hébergement de fichiers, car il « donne un nouvel essor à la contrefaçon numérique dans un contexte où le marché du physique continue de chuter inexorablement ». C'est « une provocation alors même que des discussions se tiennent dans le cadre de la mission Denis Olivennes sur le piratage », renchérit la SPPF.

    Justement, mercredi, l'Association des fournisseurs d'accès (AFA), à laquelle Free n'appartient pas, a rencontré Denis Olivennes pour lui signifier l'impossibilité technique de filtrer les sites pirates et les accès. Pour cela, il faudrait un pouvoir de police, que seul les pouvoirs publics détiennent. Quant à la sanction envers les internautes, les fournisseurs d'accès ne peuvent pas les appliquer car ils ne disposent pas de droits de propriété intellectuelle sur les oeuvres. En revanche, l'AFA souhaite une concertation avec les ayants droit pour résoudre tous ces problèmes.

    source : le figaro
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