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Dite à ma mère qu’elle doit sécher ses larmes

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  • Dite à ma mère qu’elle doit sécher ses larmes

    L’espoir était omniprésent, je le ressentais tout autour de moi
    Insouciant, innocent, je profitais de mes tout juste vingt ans
    Comment pouvoir, imaginer quitter ce pays qui s’offrait a moi
    Crédule, confiant j’avais cru à leurs rêves de changement
    Leurs discours avaient su mettre fin à mes désirs d’occident

    Dite à ma mère qu’elle doit sécher ses larmes
    En ce lieu la sérénité parait de rigueur
    En ce lieu enfin je puis demeurer apaisé
    Dite à mon père de ne pas déposer les armes
    En souvenir de son fils qu’il a tant aimé

    Un coup de tonnerre interrompit brusquement ma rêverie
    Du moins tel fut ma pensée, la dernière de mes pensées
    Ils avaient osés, osé l’utilisé, lui le gamin du quartier
    En m’élevant je vis mon corps sans vie, déchiqueté, explosé
    Et l’hydre se repaître de ce spectacle de damnée

    Dite à ma mère qu’elle doit sécher ses larmes
    En ce lieu la sérénité parait de rigueur
    En ce lieu enfin je puis demeurer apaisé
    Dite à mon père de ne pas déposer les armes
    En souvenir de son fils qu’il a tant aimé

    On nous avait promis que le salut était a porté de main
    Que notre nation allait enfin pouvoir renaître de ses cendres
    Oublier le passé nous le devions pour construire demain
    Les âmes de nos martyrs allaient enfin sortir de l’hombre
    Mensonge, tromperie tous nos espoirs demeureraient vains

    Dite à ma mère qu’elle doit sécher ses larmes
    Elle ne doit pas renoncer et continuer à lutter
    A ce prix seulement je pourrais demeurer apaisé
    Dite à mon père de ne pas déposer les armes
    En souvenir de son fils qu’ils ont comme lui trompé

    L’Hydre est la, dans vos rangs, tapie, prête a frapper
    Elle est votre ennemie, elle se nourrie de vos espoirs
    La trahison, la duplicité, ont pus la faire se ressusciter
    Lutter et ne pas nous oublier Vous en avez le devoir
    Combattez vous le devez pour que règne enfin la liberté
    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

  • #2
    Dite à mon père de ne pas déposer les armes
    En souvenir de son fils qu’il a tant aimé



    Il ne fallait pas plus pour faire descendre les armes, l'ecoute de Guerouabi n'a pas arrage les choses ... merci d'avoi partager avec nous ce jolie poeme ...

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    • #3
      sublime l'espoir qui naît des entrailles, et le rêve qui surgit souvent dans tes écrits.
      merci sensei.

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      • #4
        Merci Inata, Merci Beehive, lorsque j'ai vu la vidéo sur ce qui c'était passé à Boumerdes posté sur le Forum, ces quelques phrases ont commencé a résonner dans ma tête et lorsque ce jeune lycéen c'est explosé je me suis dit, ils ont osé, ils ont tué l'espoir, ils utilisent les enfants et il fallait que je mette cela noire sur blanc. Nous pensions être à l’abri du phénomène des enfants soldats mais je crains que cela ne soit pas le cas...
        Dernière modification par forgetgo, 06 octobre 2007, 18h56.
        La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

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        • #5
          Bonjour Forgetgo, ton poème est poignant et si réaliste, figure du passé, actuelle et Inch'Allah pas du futur.
          Tous ces innocents qui perdent la vie gratuitement et cela à cause de la folie de certains hommes ça me révolte. Ton écrit me rappelle la chanson de Lounès Matoub "la révolte de la veuve", cri de douleur, de révolte, mais aussi d'espoir d'une mère, d'une épouse et d'une soeur.

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          • #6
            Merci pour ton commentaire L'oiseau bleu en effet très poignant c'est l'effet que cela ma fais en l'écrivant.
            La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

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            • #7
              Dite à mon père de ne pas déposer les armes
              En souvenir de son fils qu’il a tant aimé

              Et moi je prendrais les armes à mon tour....En mémoire de leur combat...de leur dévouement et de leur courage...




              C'est...différent de ce que j'ai l'habitude de lire chez toi

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              • #8
                C'est...différent de ce que j'ai l'habitude de lire chez toi
                On ne connais jamais vraiment le moi profond de chacun
                La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

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