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Saha ftourkoum
Environ 500 activistes ont empêché samedi l'UDC de tenir son grand rassemblement sur la Place fédérale à Berne.
La droite comme la gauche condamnent une atteinte inadmissible à la liberté d'expression. La police et l'UDC sont également sous le feu des critiques.
Ce qui devait être une grande fête populaire ponctuée de discours des conseillers fédéraux Samuel Schmid et Christoph Blocher a tourné court samedi après-midi. Près de 500 militants, des autonomistes de gauche selon la police, ont empêché les 10.000 sympathisants de l'UDC qui avaient fait le voyage à Berne de rejoindre la Place fédérale depuis la Fosse aux Ours en défilant dans les rues de la vieille ville.
La police a dû faire usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour disperser les opposants à l'UDC. Très mobiles, les activistes ont donné du fil à retordre aux forces de l'ordre, les entraînant dans une «guerre à plusieurs fronts» et les confrontant à une «tactique de guérilla», selon les termes du directeur du Département de la sécurité de la ville de Berne, le radical Stefan Hügli.
Saccages sur la Place fédérale
Dans une attaque éclair, une centaine d'activistes ont saccagé l'infrastructure érigée par l'UDC sur la Place fédérale, en l'absence des forces de l'ordre. Le commandant de la police municipale bernoise, Jörg Gabi, a expliqué qu'après une pesée d'intérêts, il a été décidé de déplacer les agents affectés à ce secteur vers la vieille ville, pour protéger les sympathisants UDC et les policiers directement menacés. Le but a été atteint, puisqu'une confrontation directe a été évitée.
Vingt et une personnes ont été blessées dans les heurts, dont 18 policiers. Par ailleurs, 42 activistes ont été arrêtés, dont quatre femmes et onze jeunes. Ils ont tous été relâchés dans la soirée. Les dégâts sont estimés à une dizaine de milliers de francs.
UDC confinée vers la Fosse aux Ours
L'UDC a finalement improvisé une courte manifestation près de la Fosse aux Ours. Le conseiller fédéral Samuel Schmid a renoncé à s'exprimer et a fait savoir qu'il remerciait la police, mise devant une tâche pratiquement impossible.
«Ce jour restera dans l'histoire», a déclaré le ministre de la justice Christoph Blocher sous les vivats des sympathisants UDC. Et de déplorer qu'il n'était plus possible, pour le premier parti de Suisse, de se réunir pacifiquement sur la Place fédérale. Dans un communiqué, l'UDC a parlé de «honte» pour la Suisse. «Le peuple a pu voir comment le gauchisme fascisant triomphe des libertés citoyennes dans notre pays», écrit le parti.
Le comité du «Mouton Noir», qui avait appelé à une contre-manifestation pacifique, a également été critiqué. Malgré l'interdiction des autorités bernoises, quelque 3.000 personnes se sont réunies sur la place de la cathédrale à Berne pour protester, sous étroite surveillance, contre le racisme et la campagne électorale xénophobe de l'UDC. Selon la police, c'est de là que sont partis les 500 activistes.
Source: SDA/ATS
Environ 500 activistes ont empêché samedi l'UDC de tenir son grand rassemblement sur la Place fédérale à Berne.
La droite comme la gauche condamnent une atteinte inadmissible à la liberté d'expression. La police et l'UDC sont également sous le feu des critiques.
Ce qui devait être une grande fête populaire ponctuée de discours des conseillers fédéraux Samuel Schmid et Christoph Blocher a tourné court samedi après-midi. Près de 500 militants, des autonomistes de gauche selon la police, ont empêché les 10.000 sympathisants de l'UDC qui avaient fait le voyage à Berne de rejoindre la Place fédérale depuis la Fosse aux Ours en défilant dans les rues de la vieille ville.
La police a dû faire usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour disperser les opposants à l'UDC. Très mobiles, les activistes ont donné du fil à retordre aux forces de l'ordre, les entraînant dans une «guerre à plusieurs fronts» et les confrontant à une «tactique de guérilla», selon les termes du directeur du Département de la sécurité de la ville de Berne, le radical Stefan Hügli.
Saccages sur la Place fédérale
Dans une attaque éclair, une centaine d'activistes ont saccagé l'infrastructure érigée par l'UDC sur la Place fédérale, en l'absence des forces de l'ordre. Le commandant de la police municipale bernoise, Jörg Gabi, a expliqué qu'après une pesée d'intérêts, il a été décidé de déplacer les agents affectés à ce secteur vers la vieille ville, pour protéger les sympathisants UDC et les policiers directement menacés. Le but a été atteint, puisqu'une confrontation directe a été évitée.
Vingt et une personnes ont été blessées dans les heurts, dont 18 policiers. Par ailleurs, 42 activistes ont été arrêtés, dont quatre femmes et onze jeunes. Ils ont tous été relâchés dans la soirée. Les dégâts sont estimés à une dizaine de milliers de francs.
UDC confinée vers la Fosse aux Ours
L'UDC a finalement improvisé une courte manifestation près de la Fosse aux Ours. Le conseiller fédéral Samuel Schmid a renoncé à s'exprimer et a fait savoir qu'il remerciait la police, mise devant une tâche pratiquement impossible.
«Ce jour restera dans l'histoire», a déclaré le ministre de la justice Christoph Blocher sous les vivats des sympathisants UDC. Et de déplorer qu'il n'était plus possible, pour le premier parti de Suisse, de se réunir pacifiquement sur la Place fédérale. Dans un communiqué, l'UDC a parlé de «honte» pour la Suisse. «Le peuple a pu voir comment le gauchisme fascisant triomphe des libertés citoyennes dans notre pays», écrit le parti.
Le comité du «Mouton Noir», qui avait appelé à une contre-manifestation pacifique, a également été critiqué. Malgré l'interdiction des autorités bernoises, quelque 3.000 personnes se sont réunies sur la place de la cathédrale à Berne pour protester, sous étroite surveillance, contre le racisme et la campagne électorale xénophobe de l'UDC. Selon la police, c'est de là que sont partis les 500 activistes.
Source: SDA/ATS