100 milliards de dollars de réserves et un peuple pauvre!
L’Algérie est le pays des paradoxes. D’ici la fin de l’année 2007, les caisses de l’Etat accumuleront des réserves de change qui atteindront, en tenant compte des prix actuels du pétrole sur le marché mondial, le pic de 100 milliards de dollars.
Contrairement à cette embellie financière née au début de l’année 1999, le peuple demeure cloué sous le seuil de pauvreté et ce en plus de la liste indéterminée de maux que le petit citoyen vit au quotidien. Un quotidien formé de chômage, d’insécurité, de corruption, d’imposture et de marginalisation
De la richesse gigantesque de l’Algérie il n’y a qu’une infime frange de la population qui en profite. Cette frange est formée par les dinosaures du pouvoir, leurs relais, les groupes terroristes et la maffia de l’importation.
On nous informe que les décideurs du pays ont placé l’argent du peuple dans des banques américaines. Ce placement qui avoisine les 100 milliards de dollars n’apporte au pays qu’un intérêt ne dépassant pas les 5%, soit près de 4 milliards de dollars d’intérêt.
Evidement, le taux de placement est jugé par nombres d’observateurs très faibles.
De nos jours, beaucoup d’enfants prennent du thé au matin à la place du lait. Le revenu de leurs familles ne peut leur permettre un minimum de nutrition convenable.
Tandis que de l’autre coté, les nouveaux milliardaires naissent tels de vulgaires champignons, à la faveur à l’argent de la rapine, de passe droit et de corruption.
Sur le plan socioéconomique, le pays est en panne. Les jeunes qui terminent leurs études ou refoulés des écoles, n’ont que la rue comme débouchés. Dans ces rue se développent le chômage toutes formes de fléaux, tel que la drogue, l’alcoolisme, la prostitution, le suicide, le banditisme et le terrorisme.
Les officiels toute honte bue, ne cessent d’annoncer de faux bilan macro économique, en déclarant que le chômage est réduit à près de 10 %. Sur le terrain la réalité est affreuse. Plus de 40 % de la population active souffre d’un chômage endémique.
Cette réalité est vivement ressentie dans les régions déshéritée et marginalisée à l’exemple de la Kabylie. Cette région où il n’y a pas de richesses capables de nourrir ses enfants, est plongé dans un marasme et une pauvreté de plus en plus aigüs, particulièrement depuis les événements qui ont éclaté depuis avril 2001. Sans la rente en devise qui provient des enfants de cette région immigrés vers l’Europe et d’autres continents, personne ne peut imaginer ce que serait la vie en Kabylie
La politique de l’emploi orchestré par le pouvoir est un grand mensonge destiné à tromper l’opinion étrangère.
Contre les quelques entreprises encore en vie, le pouvoir a tracé un plan machiavélique pour leur fermeture et par la suite leur privatisation au profit de la caste au pouvoir. Il a inventé des plans insensé et qui fausse la notion de l’emploi et une politique en totale contradiction avec les droits du travail. Parmi ces plans : l’IAIG, le CPE et l’ESIL dans lesquels des centaines de milliers de personnes, et plus particulièrement des jeunes, ont été « employés » depuis une décennie.
Le salaire pour 40 heures de travail par semaine est de 2000 DA soit près de 20 Euros par mois. En un mot c’est une politique de l’esclavage du temps moderne dans un pays aux multiples richesses
Face aux horizons fermés, les jeunes de Kabylie sont livrés au fatalisme, à la drogue à la crise de célibat et à d’autres fléaux sociaux. Il ne leur reste que la fuite vers des horizons plus cléments, quitte à la tenter par la voie suicidaire. Pour les rares citoyens employés ça et là dans des entreprises privées, ils sont confrontés à l’absence de l’Etat pour protéger leurs droits. Pour ceux employés dans la fonction publique, boucler les fins de mois relève d’une mission impossible face à l’érosion du pouvoir d’achat
Il y a absence totale de volonté pour mettre en place un plan capable de changer radicalement le quotidien des citoyens. Les tenants du système s’entêtent dans leur arrogance, la provocation et le mépris. Au lieu de cela, ils continuent à collectionner des milliards de dollars, qui finiront par s’évaporer sous les cieux de la corruption
Pour preuve que l’Algérie se compte parmi les pays les plus corrompu au monde. Ainsi, l’indice de perception de la corruption effectué cette semaine par Transpercy International classe l’Algérie à la 99eme place sur un total de 179 pays. Soit une note de 3 sur 10. En attendant la fin du régime bâti sur l’imposture et la corruption, c’est tout un peuple qui vit sous le seuil de la pauvreté sous les cieux d’un pays riche, même très riche.
Belkacem B. pour Site Kabyle
L’Algérie est le pays des paradoxes. D’ici la fin de l’année 2007, les caisses de l’Etat accumuleront des réserves de change qui atteindront, en tenant compte des prix actuels du pétrole sur le marché mondial, le pic de 100 milliards de dollars.
Contrairement à cette embellie financière née au début de l’année 1999, le peuple demeure cloué sous le seuil de pauvreté et ce en plus de la liste indéterminée de maux que le petit citoyen vit au quotidien. Un quotidien formé de chômage, d’insécurité, de corruption, d’imposture et de marginalisation
De la richesse gigantesque de l’Algérie il n’y a qu’une infime frange de la population qui en profite. Cette frange est formée par les dinosaures du pouvoir, leurs relais, les groupes terroristes et la maffia de l’importation.
On nous informe que les décideurs du pays ont placé l’argent du peuple dans des banques américaines. Ce placement qui avoisine les 100 milliards de dollars n’apporte au pays qu’un intérêt ne dépassant pas les 5%, soit près de 4 milliards de dollars d’intérêt.
Evidement, le taux de placement est jugé par nombres d’observateurs très faibles.
De nos jours, beaucoup d’enfants prennent du thé au matin à la place du lait. Le revenu de leurs familles ne peut leur permettre un minimum de nutrition convenable.
Tandis que de l’autre coté, les nouveaux milliardaires naissent tels de vulgaires champignons, à la faveur à l’argent de la rapine, de passe droit et de corruption.
Sur le plan socioéconomique, le pays est en panne. Les jeunes qui terminent leurs études ou refoulés des écoles, n’ont que la rue comme débouchés. Dans ces rue se développent le chômage toutes formes de fléaux, tel que la drogue, l’alcoolisme, la prostitution, le suicide, le banditisme et le terrorisme.
Les officiels toute honte bue, ne cessent d’annoncer de faux bilan macro économique, en déclarant que le chômage est réduit à près de 10 %. Sur le terrain la réalité est affreuse. Plus de 40 % de la population active souffre d’un chômage endémique.
Cette réalité est vivement ressentie dans les régions déshéritée et marginalisée à l’exemple de la Kabylie. Cette région où il n’y a pas de richesses capables de nourrir ses enfants, est plongé dans un marasme et une pauvreté de plus en plus aigüs, particulièrement depuis les événements qui ont éclaté depuis avril 2001. Sans la rente en devise qui provient des enfants de cette région immigrés vers l’Europe et d’autres continents, personne ne peut imaginer ce que serait la vie en Kabylie
La politique de l’emploi orchestré par le pouvoir est un grand mensonge destiné à tromper l’opinion étrangère.
Contre les quelques entreprises encore en vie, le pouvoir a tracé un plan machiavélique pour leur fermeture et par la suite leur privatisation au profit de la caste au pouvoir. Il a inventé des plans insensé et qui fausse la notion de l’emploi et une politique en totale contradiction avec les droits du travail. Parmi ces plans : l’IAIG, le CPE et l’ESIL dans lesquels des centaines de milliers de personnes, et plus particulièrement des jeunes, ont été « employés » depuis une décennie.
Le salaire pour 40 heures de travail par semaine est de 2000 DA soit près de 20 Euros par mois. En un mot c’est une politique de l’esclavage du temps moderne dans un pays aux multiples richesses
Face aux horizons fermés, les jeunes de Kabylie sont livrés au fatalisme, à la drogue à la crise de célibat et à d’autres fléaux sociaux. Il ne leur reste que la fuite vers des horizons plus cléments, quitte à la tenter par la voie suicidaire. Pour les rares citoyens employés ça et là dans des entreprises privées, ils sont confrontés à l’absence de l’Etat pour protéger leurs droits. Pour ceux employés dans la fonction publique, boucler les fins de mois relève d’une mission impossible face à l’érosion du pouvoir d’achat
Il y a absence totale de volonté pour mettre en place un plan capable de changer radicalement le quotidien des citoyens. Les tenants du système s’entêtent dans leur arrogance, la provocation et le mépris. Au lieu de cela, ils continuent à collectionner des milliards de dollars, qui finiront par s’évaporer sous les cieux de la corruption
Pour preuve que l’Algérie se compte parmi les pays les plus corrompu au monde. Ainsi, l’indice de perception de la corruption effectué cette semaine par Transpercy International classe l’Algérie à la 99eme place sur un total de 179 pays. Soit une note de 3 sur 10. En attendant la fin du régime bâti sur l’imposture et la corruption, c’est tout un peuple qui vit sous le seuil de la pauvreté sous les cieux d’un pays riche, même très riche.
Belkacem B. pour Site Kabyle
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