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Faire front aux recruteurs de kamikazes
Prévention contre les fléaux qui guettent les mineurs, particulièrement en cette période qui se caractérise par le recrutement d’adolescents pour les transformer en kamikazes. Les cellules de prévention de la gendarmerie et de la police ont décidé d’organiser une “soirée” de sensibilisation des jeunes du lycée Okba de Bab El-Oued,
afin surtout de démonter les mécanismes de recrutement, et de démontrer le danger que charrie la fréquentation de “ces hommes qui se cachent”, qui n’ont rien de musulmans et qui utilisent l’innocence des jeunes pour des objectifs “occultes”.
Le responsable de la cellule de la gendarmerie parle d’une nouvelle menace, d’un nouveau danger “des commerçants de la mort” qui choisissent des proies faciles. Un des procédés passe par la consommation de la drogue jusqu’à la soumission, le chantage et le passage à l’acte.
Il a été mis en exergue le rôle des parents, ces démissionnaires, dans certains cas — le retrait de la responsabilité après le cycle primaire où les parents sentent que leurs enfants peuvent aller seuls à l’école—, explique un médecin spécialiste en désintoxication et l’absence de l’écoute des adolescents. Un documentaire, présenté à cet effet, témoignage à l’appui, démontre que derrière la détresse de ces jeunes et le passage aux actes de violence, se cache également l’incompréhension de la société, des parents et de l’environnement. “Combien de Titanic, avons-nous ?” lit-on en sur-titre du documentaire. Titanic, fait référence à cet immense chantier en béton jamais achevé, situé à Belcourt, et transformé en squart par les délinquants.
Après une brève présentation des différentes drogues, mode de transport… les officiers arrivent à conclure que la drogue est un facteur de terrorisme, “notamment durant la décennie noire”, selon la responsable de la cellule de la sûreté nationale.
Les mineurs sont approchés, selon leurs penchants religieux, à la drogue, à la mode, avant de subir un “lavage de cerveau”. Et la psychologue de la police de citer l’exemple d’un adolescent à qui on a inculqué que “tout est licite (yadjouz) hormis la remise en cause de l’Unicité de Dieu”. Il assassinera son grand-père et se défendra avec cet argument après son arrestation.
La psychologue de la gendarmerie ira directement dans le vif du sujet en évoquant sans tabou les attentats kamikaze. “C’est un grand danger”, dit-elle. Elle mettra l’accent sur l’exploitation des jeunes, des mineurs évidemment, par tous les moyens. L’Irak en s’appuyant sur la fibre sensible, les pseudos, les “Abou…”, puisés dans le répertoire des grands noms de l’Islam, l’argent, la drogue…
Consigne : éviter de s’embarquer avec n’importe qui. Faire attention à son entourage. Alerter les services de sécurité, prendre attache avec les cellules d’écoute et de prévention disposées à veniir en aide. Tel fut le message de cette soirée de sensibilisation qui doit s’étendre à d’autres établissements.
Prévention contre les fléaux qui guettent les mineurs, particulièrement en cette période qui se caractérise par le recrutement d’adolescents pour les transformer en kamikazes. Les cellules de prévention de la gendarmerie et de la police ont décidé d’organiser une “soirée” de sensibilisation des jeunes du lycée Okba de Bab El-Oued,
afin surtout de démonter les mécanismes de recrutement, et de démontrer le danger que charrie la fréquentation de “ces hommes qui se cachent”, qui n’ont rien de musulmans et qui utilisent l’innocence des jeunes pour des objectifs “occultes”.
Le responsable de la cellule de la gendarmerie parle d’une nouvelle menace, d’un nouveau danger “des commerçants de la mort” qui choisissent des proies faciles. Un des procédés passe par la consommation de la drogue jusqu’à la soumission, le chantage et le passage à l’acte.
Il a été mis en exergue le rôle des parents, ces démissionnaires, dans certains cas — le retrait de la responsabilité après le cycle primaire où les parents sentent que leurs enfants peuvent aller seuls à l’école—, explique un médecin spécialiste en désintoxication et l’absence de l’écoute des adolescents. Un documentaire, présenté à cet effet, témoignage à l’appui, démontre que derrière la détresse de ces jeunes et le passage aux actes de violence, se cache également l’incompréhension de la société, des parents et de l’environnement. “Combien de Titanic, avons-nous ?” lit-on en sur-titre du documentaire. Titanic, fait référence à cet immense chantier en béton jamais achevé, situé à Belcourt, et transformé en squart par les délinquants.
Après une brève présentation des différentes drogues, mode de transport… les officiers arrivent à conclure que la drogue est un facteur de terrorisme, “notamment durant la décennie noire”, selon la responsable de la cellule de la sûreté nationale.
Les mineurs sont approchés, selon leurs penchants religieux, à la drogue, à la mode, avant de subir un “lavage de cerveau”. Et la psychologue de la police de citer l’exemple d’un adolescent à qui on a inculqué que “tout est licite (yadjouz) hormis la remise en cause de l’Unicité de Dieu”. Il assassinera son grand-père et se défendra avec cet argument après son arrestation.
La psychologue de la gendarmerie ira directement dans le vif du sujet en évoquant sans tabou les attentats kamikaze. “C’est un grand danger”, dit-elle. Elle mettra l’accent sur l’exploitation des jeunes, des mineurs évidemment, par tous les moyens. L’Irak en s’appuyant sur la fibre sensible, les pseudos, les “Abou…”, puisés dans le répertoire des grands noms de l’Islam, l’argent, la drogue…
Consigne : éviter de s’embarquer avec n’importe qui. Faire attention à son entourage. Alerter les services de sécurité, prendre attache avec les cellules d’écoute et de prévention disposées à veniir en aide. Tel fut le message de cette soirée de sensibilisation qui doit s’étendre à d’autres établissements.
Djilali B.(Liberté)