Alors que deux autres chefs terroristes ont été éliminés dans l’opération de Boghni
Les services de sécurité ont identifié les trois terroristes abattus samedi soir à Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il s’agit de Sofiane El-Fassila, responsable exécutoire des attentats kamikazes, de Abou Tourab et de Oussama Abou Ishak, activement recherché depuis les attentats du 11 avril à Alger.
Les forces de l’ANP viennent de porter un sérieux revers au GSPC en éliminant, lors d’une opération antiterroriste samedi soir dans la région de Boghni, wilaya de Tizi Ouzou, le véritable “émir” de la branche d’al-Qaïda au pays Maghreb. Selon des sources sûres, après identification des cadavres des terroristes par les tests ADN, il s’est avéré que l’“émir” de la région Centre, dénommé Sofiane Abou Heider ou Sofiane El-Fassila, alias Hareg Zoheir, figure parmi les trois éléments armés mis hors d’état de nuire. Il faut savoir que le succès de cette opération a été rendu possible grâce au nouveau procédé adopté par les forces de l’ANP et qui consiste à opérer des contrôles réguliers ou en cas de mouvements suspects grâce aux barrages mobiles.
Selon les mêmes sources, ce chef terrorise spécialiste des explosifs, et ayant à son actif l’introduction en Algérie de la technique de l’attentat kamikaze, occupe le second rôle dans l’organigramme de la nouvelle structure terroriste du GSPC depuis son allégeance à l’organisation d’Al-Qaïda de Ben Laden. C’est ainsi qu’il est considéré comme étant le numéro 2 d’al-Qaïda au pays du Maghreb après Abou Moussab Abd El-Ouadoud, alias Abdelmalek Droukdel, “émir” national de l’organisation terroriste.
Du coup, son élimination constitue un succès de la lutte antiterroriste relancée par le président Bouteflika depuis le 5 juillet dernier. Il faut savoir que ce chef terroriste est le responsable exécutoire des attentats du 11 avril dernier perpétrés contre le siège du Palais du gouvernement et le commissariat de Bab Ezzouar, ainsi que les opérations kamikazes qui ont ciblé le poste militaire de Lakhdaria, la caserne des gardes-côtes de Dellys et récemment encore l’attentat à la voiture piégée qui a visé les travailleurs français de Razel près de Kadiria, dans la wilaya de Bouira.
Né dans la wilaya de Boumerdès en 1975, les spécialistes de la scène sécuritaire considèrent Sofiane Abou Heider comme étant, en fait, le vrai chef de la branche d’al-Qaïda au pays du Maghreb du fait de sa connaissance du terrain. En effet, après avoir mis fin à la domination du courant “salafiste djihadiste” au sein de l’organisation terroriste, il a été installé à la tête de la “zone Centre” en remplacement de Yahia Abou Al-Heithem alias Abdelhamid Saâdaoui. Le profil de Sofiane El-Fassila correspondait parfaitement aux objectifs du GSPC depuis son rattachement à Al-Qaïda, à savoir la réactivation des attentats à la voiture piégée et les attentats kamikazes afin de faire replonger le pays dans le cycle infernal de la violence à l’image de la situation vécue dans les années 1990.
Sofiane El-Fassila est apparu dans le dernier film mis en ligne par le GSPC et dans lequel le chef terroriste apparaissait en compagnie de ses acolytes en train de préparer les attentats ayant ciblé la brigade de gendarmerie de Yakourène, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Des séquences montraient également le film de l’attentat où là aussi Sofiane El-Fassila était le véritable donneur d’ordres en train d’expliquer, en tant que “connaisseur du terrain et des maquis”, la stratégie à adopter pour réussir l’opération, et ce, en présence de Abdelmalek Droudkel qui, lui, n’a placé aucun mot se contentant d’écouter les instructions. Il faut savoir qu’Al-Qaïda avait diffusé sur le Net en juillet dernier des séquences de l’attaque perpétrée contre une patrouille de la gendarmerie à El-Karma, dans la wilaya de Boumerdès, sans pour autant montrer le visage de Sofiane El-Fassila pour très probablement des considérations sécuritaires.
Par ailleurs, les investigations effectuées par les services de sécurité ont révélé que parmi les terroristes abattus à Boghni figure également Abou Tourab, alias Abdelhamid Amir, “émir” de “katibat El-Farouk”, alors que le troisième n’est autre que le dénommé Oussama Abou Ishak, alias Rabah, activement recherché depuis les attentats du 11 avril dernier à Alger. Ce dernier est aussi un spécialiste dans la fabrication des voitures piégées.
À l’issue de cette opération, les forces de l’ANP ont récupéré une importante quantité d’explosifs destinés, selon les mêmes sources, à un attentat de grande envergure qui serait planifié pour la veille de l’Aïd el-Fitr.
Cette opération intervient après l’élimination de Ali Diss, conseiller militaire, et l’un des commanditaires des attentats kamikazes dont celui du 11 avril, et de Hamid Ersas, responsable militaire au sein de la branche d’al-Qaïda au pays du Maghreb.
Les services de sécurité ont identifié les trois terroristes abattus samedi soir à Boghni, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il s’agit de Sofiane El-Fassila, responsable exécutoire des attentats kamikazes, de Abou Tourab et de Oussama Abou Ishak, activement recherché depuis les attentats du 11 avril à Alger.
Les forces de l’ANP viennent de porter un sérieux revers au GSPC en éliminant, lors d’une opération antiterroriste samedi soir dans la région de Boghni, wilaya de Tizi Ouzou, le véritable “émir” de la branche d’al-Qaïda au pays Maghreb. Selon des sources sûres, après identification des cadavres des terroristes par les tests ADN, il s’est avéré que l’“émir” de la région Centre, dénommé Sofiane Abou Heider ou Sofiane El-Fassila, alias Hareg Zoheir, figure parmi les trois éléments armés mis hors d’état de nuire. Il faut savoir que le succès de cette opération a été rendu possible grâce au nouveau procédé adopté par les forces de l’ANP et qui consiste à opérer des contrôles réguliers ou en cas de mouvements suspects grâce aux barrages mobiles.
Selon les mêmes sources, ce chef terrorise spécialiste des explosifs, et ayant à son actif l’introduction en Algérie de la technique de l’attentat kamikaze, occupe le second rôle dans l’organigramme de la nouvelle structure terroriste du GSPC depuis son allégeance à l’organisation d’Al-Qaïda de Ben Laden. C’est ainsi qu’il est considéré comme étant le numéro 2 d’al-Qaïda au pays du Maghreb après Abou Moussab Abd El-Ouadoud, alias Abdelmalek Droukdel, “émir” national de l’organisation terroriste.
Du coup, son élimination constitue un succès de la lutte antiterroriste relancée par le président Bouteflika depuis le 5 juillet dernier. Il faut savoir que ce chef terroriste est le responsable exécutoire des attentats du 11 avril dernier perpétrés contre le siège du Palais du gouvernement et le commissariat de Bab Ezzouar, ainsi que les opérations kamikazes qui ont ciblé le poste militaire de Lakhdaria, la caserne des gardes-côtes de Dellys et récemment encore l’attentat à la voiture piégée qui a visé les travailleurs français de Razel près de Kadiria, dans la wilaya de Bouira.
Né dans la wilaya de Boumerdès en 1975, les spécialistes de la scène sécuritaire considèrent Sofiane Abou Heider comme étant, en fait, le vrai chef de la branche d’al-Qaïda au pays du Maghreb du fait de sa connaissance du terrain. En effet, après avoir mis fin à la domination du courant “salafiste djihadiste” au sein de l’organisation terroriste, il a été installé à la tête de la “zone Centre” en remplacement de Yahia Abou Al-Heithem alias Abdelhamid Saâdaoui. Le profil de Sofiane El-Fassila correspondait parfaitement aux objectifs du GSPC depuis son rattachement à Al-Qaïda, à savoir la réactivation des attentats à la voiture piégée et les attentats kamikazes afin de faire replonger le pays dans le cycle infernal de la violence à l’image de la situation vécue dans les années 1990.
Sofiane El-Fassila est apparu dans le dernier film mis en ligne par le GSPC et dans lequel le chef terroriste apparaissait en compagnie de ses acolytes en train de préparer les attentats ayant ciblé la brigade de gendarmerie de Yakourène, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Des séquences montraient également le film de l’attentat où là aussi Sofiane El-Fassila était le véritable donneur d’ordres en train d’expliquer, en tant que “connaisseur du terrain et des maquis”, la stratégie à adopter pour réussir l’opération, et ce, en présence de Abdelmalek Droudkel qui, lui, n’a placé aucun mot se contentant d’écouter les instructions. Il faut savoir qu’Al-Qaïda avait diffusé sur le Net en juillet dernier des séquences de l’attaque perpétrée contre une patrouille de la gendarmerie à El-Karma, dans la wilaya de Boumerdès, sans pour autant montrer le visage de Sofiane El-Fassila pour très probablement des considérations sécuritaires.
Par ailleurs, les investigations effectuées par les services de sécurité ont révélé que parmi les terroristes abattus à Boghni figure également Abou Tourab, alias Abdelhamid Amir, “émir” de “katibat El-Farouk”, alors que le troisième n’est autre que le dénommé Oussama Abou Ishak, alias Rabah, activement recherché depuis les attentats du 11 avril dernier à Alger. Ce dernier est aussi un spécialiste dans la fabrication des voitures piégées.
À l’issue de cette opération, les forces de l’ANP ont récupéré une importante quantité d’explosifs destinés, selon les mêmes sources, à un attentat de grande envergure qui serait planifié pour la veille de l’Aïd el-Fitr.
Cette opération intervient après l’élimination de Ali Diss, conseiller militaire, et l’un des commanditaires des attentats kamikazes dont celui du 11 avril, et de Hamid Ersas, responsable militaire au sein de la branche d’al-Qaïda au pays du Maghreb.
Amine Allami (Liberté)
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