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La SNVI ne sera pas privatisée

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  • La SNVI ne sera pas privatisée

    Les promesses de temmar à l’UGTA

    La Société nationale des véhicules industriels (SNVI) ne sera pas privatisée. C’est la décision qui a été prise, dimanche soir, lors d’une rencontre marathon entre le secrétaire général de l’UGTA M. Abdelmadjid Sidi-Saïd, et le ministre des Participations et de la Promotion des investissements, M. Abdelhamid Temmar.

    Le ministre s’est montré favorable au maintien de ce complexe et à sa survie et s’est opposé à toute idée de le privatiser. Mieux, indique notre source, M. Temmar a plaidé pour l’amélioration des conditions de travail car, à ses yeux, ce complexe constitue toujours un fleuron de l’industrie nationale. Cela va sans dire que les arguments avancés par Sidi-Saïd ont fini par payer. En effet, le patron de la Centrale syndicale a argué que l’État algérien peut sauver la SNVI du naufrage, pourvu que ses responsables déploient une nouvelle stratégie de production. Cet avis,
    M. Temmar l’a partagé, selon notre source qui indique que le ministre a conclu que cette importante société devra, désormais, réfléchir à d’autres créneaux de production, autres que le lourd, multiplier les partenariats, notamment dans le segment de la sous-traitance, et déployer une politique de management à même de lui permettre de reconquérir les marchés local, régional et international et ce, en investissant davantage dans le créneau dit “léger”. Non sans mettre en valeur les compétences des ressources humaines de la SNVI qui compte plus de 8 200 travailleurs, les deux parties ont donc plaidé pour la pérennité de ladite société qui connaît, par ailleurs, plusieurs problèmes liés notamment au marché du véhicule. Aux yeux de M. Temmar, le problème n’est pas lié à la disponibilité financière, car l’État pourrait à chaque fois injecter des sommes colossales pour maintenir ce complexe sous perfusion. Mais faudrait-il, a souligné le ministre, que cette société fructifie cet argent et ne pas compter sur la bonne santé financière du pays ! Pour preuve, M. Temmar a même indiqué, selon la même source, qu’il n’est pas question de compresser les effectifs de la SNVI. Au contraire, il a plaidé pour une stratégie de développement et de recrutement de nouvelles compétences. Au cours de cette rencontre, qui a duré jusqu’à 1h, le patron de l’UGTA a signifié à Temmar que la stratégie industrielle du pays, telle que prônée par le président Bouteflika devra, au contraire, lutter contre le chômage et la mal vie des millions de travailleurs. Cela fera dire à Temmar, révèle encore notre source, que la SNVI ne devra pas constituer un fardeau pour l’économie nationale, mais un exemple à suivre si ses responsables venaient à assainir une plate-forme d’industrialisation de ce complexe si cher à l’Algérie. Autrement dit, l’UGTA devra participer à trouver des formules qui permettront au partenaire social de la SNVI de s’impliquer à long terme dans cette nouvelle stratégie. Cette vision lointaine découle des négociations entre les deux parties et qui se sont déroulées dans un climat d’entente, d’écoute et de respect mutuel. Pour l’UGTA, cet acquis est important à plus d’un titre. “Quand vous avez plus de 8 000 travailleurs avec la peur dans le ventre, il y a de quoi s’inquiéter. Mais, il faudrait penser aux solutions durables et finir avec l’improvisation”, nous dira une source proche de la centrale syndicale. Notre source a indiqué que la volonté affichée par Temmar obéit à la politique globale du président Bouteflika, qui veut garantir la pérennité des grandes entreprises nationale et qui revêtent un caractère de souveraineté nationale, permettant la création d’emplois, un meilleur cadre de vie et une paix sociale inconditionnelle. Les deux parties ont, également, abordé plusieurs autres dossiers, notamment ceux relatifs aux ports, aux aéroports, au secteur de la pétrochimie, aux chemins de fer et à l’agroalimentaire. Estimant que ces secteurs relèvent de la souveraineté nationale, Sidi-Saïd et Temmar ont chuté sur le même principe : celui de sauvegarder les infrastructures sous l’égide de l’État, non sans afficher leur volonté de s’ouvrir sur des partenariats fructueux et porteurs d’une plus-value pour l’économie nationale. Le dossier relatif aux Sociétés de gestion et de participation (SGP) a été aussi à l’ordre du jour, mais, estime Temmar, son département ne pourrait pas se prononcer tant que l’étude portant restructuration de ces SGP n’est pas encore finalisée. Autrement dit, une prochaine rencontre ne serait pas exclue entre l’UGTA et le ministère des Participations et de la Promotion des investissements. Une chose est sûre, révèle notre source, Temmar a insisté auprès de ses collaborateurs sur le principe acquis de consulter la Centrale syndicale sur toute opération portant privatisation de telle ou telle entreprise. Mieux, ce principe figure, désormais, dans les cahiers des charges où il est clairement indiqué que le partenaire social devra être consulté, au préalable avoir son accord, avant de trancher sur la privatisation d’une société nationale. Sur un autre chapitre, Sidi-Saïd a présenté d’autres dossiers, notamment celui relatif aux salaires impayés. À ce sujet, nous dit-on, Temmar a instruit ses proches collaborateurs de verser l’ensemble de salaires en souffrance dans les meilleurs délais.

    à titre illustratif, les salaires des 76 employés de la société Batos. Comme il a été décidé de trancher sur plusieurs conflits syndicaux lors de cette rencontre qui aura permis aux deux parties de crever l’abcès et de trancher sur un dossier aussi lourd que celui de la SNVI.

    FARID BELGACEM (Liberté)

  • #2
    il faut la redresser et la privatiser ensuite
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

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    • #3
      C est du tranquilisant.... avec tous les concessionaires pour les engins et les camions poids lourds qui se sont isntallés en Algerie tel MAN, Mercedes, Renault, Nissan etc, et avec les toutes les facilités accordée pars les banques aux cleinets algeriens, je ne vois pas comment cette decision vide pourrait ameliorer la chute lente mais certaine de cette socité jadis une fierté natinale qui exportait en Afrique et en Arabie,

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      • #4
        il est clairement indiqué que le partenaire social devra être consulté, au préalable avoir son accord, avant de trancher sur la privatisation d’une société nationale.


        cela veut dire que si le personnel ne donne pas son accord, plus de privatisations?
        Il reviennent par le social ces affairiste qui ont saigne l'ajgerie en exploitant toutes les entreprises comme si c'etait leurs bien, pire comme si ils avait pour mission de racle meme les fonds de tirroirs.
        LE FLN L'UGTA sa sonne comme un air du deja vu a quand le parti unique.

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        • #5
          Jusqu à quand ce géant au pies d'argile continu à vivre sous perfusion , ils sont resté dans le même model lancé depuis 1975 que ça soit dans les bus ou les camions.
          ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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          • #6
            Jusqu à quand ce géant au pies d'argile continu à vivre sous perfusion , ils sont resté dans le même model lancé depuis 1975 que ça soit dans les bus ou les camions.


            presque.... c parcque ça l'outil de production date de ces années là....
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              Je ne sais pas quoi penser de cette décision ! Je reste perplexe...
              La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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              • #8
                Jusqu à quand ce géant au pies d'argile continu à vivre sous perfusion , ils sont resté dans le même model lancé depuis 1975 que ça soit dans les bus ou les camions.


                mais pourtant à cette époque là Hundai n'existe pas , alors si maintenant nous comparons Hundai à SNVI ?
                ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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                • #9
                  Elle est vraiment étrange la politique de l'état algérien. Il annonce la libéralisation de l économie mais il continue à fabriquer à perte des camions! Il annonce vouloir attirer les investisseurs mais conditionnent leur arrivé par l'aval des syndicats... C est pas vraiement très cohérent. On peut vraiement se poser des question sur cette fameuse "nouvelle" politique industrielle.

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                  • #10
                    @Atlantic : Cette décision est sûrement dû au fait qu'ils n'ont pas trouvé de repreneur intéressant et que les syndicats font tout pour bloquer cette privatisation...
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                    • #11
                      mais pourtant à cette époque là Hundai n'existe pas , alors si maintenant nous comparons Hundai à SNVI ?

                      Au fait la société existe depuis 1967. Ils n'ont pas un seul modèle, entre les camions et le BUS il y a une dizaine de modele.

                      C'ets un probleme de gestion, mais aussi il lui fut imposé par l'état une mission .... faire quasiment de l'emploi social, des gens employés à ne rien faire .. au détriment de l'investissment.

                      Personne ne peut rependre cette société sans une coupe tres franche dans la masse salariale et ça personne ne veut l'accepter.

                      Il l'ont fait (licencier) dans les années 90... mais la c'est difficile.

                      Il n y a pas que la SNVI. Il y aussi le Compexe Moteur Tracteur (1400 salariés)?
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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