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Vers le retrait des billets de 200 DA

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    L’Algérie découvre les exigences de la monétique

    Vers le retrait des billets de 200 DA…

    On peut expliquer à un homme qu’un billet puisse être scotché, ce n’est pas le cas de la machine », schématise M. Boufenara, directeur de la communication d’Algérie Poste, qui ne manque pas d’émettre des réserves sur le délai imparti à la généralisation de la monétique.
    Défectueux, les billets de banque ne passent pas dans les 400 distributeurs automatiques de billets (DAB) que compte Algérie Poste. Ce problème a été évoqué au forum d’El Moudjahid hier sur les réformes du secteur bancaire en accueillant le délégué général de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF). A u sujet des arrêts répétitifs qu’enregistrent les DAB d’Algérie Poste, M. Boufenara, dira qu’une partie du problème réside dans la qualité des billets que transfère la Banque d’Algérie à la poste. A titre palliatif le représentant de l’ABEF a formulé l’idée de retirer des DAB les billets de 200 DA. Les distributeurs seraient ainsi limités à fournir des sommes démultipliées de 500 DA et plus. Mais l’opération ne serait pas sans susciter quelques appréhensions. Car ce qui est craint par-dessus cet écueil du billet défectueux, c’est la perte de confiance du client dans la monétique alors même qu’elle est en phase expérimentale. La règle du marché fait qu’un client insatisfait est un client perdu ou difficile à reconquérir. Parce qu’au-delà de l’insatisfaction par rapport à la qualité d’un service précis, l’usager se retrouve avec un compte débité. Cela pour ce qui est des cartes de retrait. Le volet concernant les cartes de paiement est encore plus complexe parce qu’il faut convaincre les commerçants à s’équiper de terminaux de paiements électroniques (TPE). Une partie qui n’est pas gagnée si l’on s’en tient au témoignage du représentant d’Algérie Poste qui a fait part d’une expérience « infructueuse » de doter les commerçants d’El Hamiz de TPE. Par ailleurs, l’association des banques et établissements financiers plaide pour la révision de la politique actuelle des changes. Son délégué général, Abderrahmane Benkhalfa, a partagé avec le représentant de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) l’argument suivant lequel il y a nécessité d’aller vers une nouvelle politique des changes. Les nombreux invités du milieu bancaire ont brillé par leur absence. Aussi est-il utile de rappeler que la fameuse circulaire d’août 2004 sur le dépôt des avoirs des entreprises publiques dans les banques publiques a retenu l’attention de l’assistance. Mais le délégué général de l’ABEF s’est montré peu disert sur la question comme d’ailleurs sur l’ouverture de capital de la BDL.
    M. Zentar
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