http://www.un.org/News/fr-press/docs...PSD371.doc.htm
Concernant la situation au Sahara occidental, la majorité des délégations ont estimé que les pourparlers entamés cet été à Manhasset, dans l’État de New York, constituaient une ouverture très positive en direction de la résolution de la question.
Lors de son intervention, le représentant du Maroc a confirmé que ce processus était susceptible de sortir la question du Sahara de l’impasse. Pour l’orateur, la proposition du Gouvernement du Maroc d’octroyer une autonomie substantielle au territoire constitue une proposition de compromis innovante et responsable. Il a émis l’espoir que la surenchère et l’affrontement, qui ont marqué, selon lui, la précédente session de la Commission, puissent être évités cette année. Il a appelé de ses vœux l’adoption d’une résolution susceptible d’envoyer un signal politique fort en soutien au processus de négociation de Manhasset et qui soit dans la logique, dans la lettre et dans l’esprit de la Résolution 1754, adoptée par le Conseil de sécurité.
L’Algérie a réaffirmé quant à elle son « soutien indéfectible » à l’autodétermination du Sahara occidental, « dernier territoire restant à décoloniser en Afrique ». Son représentant a mis en cause ce qu’il a appelé « la prétention exorbitante » d’une des parties de prédéterminer à l’avance le résultat du processus. Il a estimé que le Maroc n’avait aucune base juridique pour sa revendication sur le Sahara occidental.
Le débat s’est conclu par une série de droits de réponse au ton particulièrement vif entre les représentants du Maroc et de l’Algérie. Lorsque nous nous prononçons sur le sort des peuples, il faut peser ses mots, avait averti auparavant le Représentant de la Guinée-Bissau. Il a appelé à tout faire au sein de la Quatrième Commission pour encourager les parties concernées, l’objectif ultime étant, a-t-il dit, de « donner la possibilité à un peuple de s’exprimer ». Pour le Représentant de l’Angola, « à une époque où la consultation populaire fait presque partie de nos mœurs à tous, il est logique que le peuple du Sahara occidental jouisse également de ce droit ».
M. MOSTAFA SAHEL (Maroc) a déclaré que l’examen de la question du Sahara occidental intervenait, cette année, dans un contexte différent, nouveau et prometteur, faisant ainsi référence à la Résolution 1754 adoptée à l’unanimité le 30 avril 2007, et par laquelle le Conseil de sécurité a instauré un nouveau processus politique de négociations. La question du Sahara ne saurait se faire sans prendre en considération ce contexte nouveau, a déclaré M. Sahel. Le Maroc a soumis au Secrétaire général, sa « Proposition pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara; proposition qui se révèlera, selon M. Sahel, à la hauteur des attentes placée en elle. « Cette nouvelle dynamique recèle un momentum qu’il faut mettre à profit, avec responsabilité, sérénité et sérieux, pour aboutir à une solution politique mutuellement acceptable pour ce problème régional qui n’a que trop duré», a déclaré l’Ambassadeur marocain.
La Proposition en vue de la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara soumise par le Maroc, a été le fruit d’une large consultation nationale avec les partis politiques nationaux, ainsi qu’avec les représentants des populations du Sahara, a rappelé l’Ambassadeur Mostafa Sahel. Il a déclaré que l’élaboration de ce statut d’autonomie, son contenu et sa teneur, étaient en parfaite conformité avec les normes et standards internationaux en la matière. Il a déclaré que la Proposition serait soumise à un référendum, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies et au principe de l’autodétermination. En initiant un nouveau processus politique de règlement par la négociation, la Résolution 1754 a marqué une rupture avec les plans antérieurs, créant une dynamique nouvelle porteuse d’espoir pour les habitants de la région, a rappelé Mostafa Sahel. Il s’est également félicité des négociations qui avaient eu lieu après l’adoption de la Résolution 1754 et qui ont, pour le Maroc, restitué un droit à la population du Sahara occidental: celui de participer à travers ses représentants à des négociations portant sur le devenir de la région et lui permettant ainsi de s’associer au processus en cours. Il faut donc qu’à ce stade ce processus engagé soit maintenu et consolidé et, pour cela, M. Sahel a appelé la communauté internationale à l’appuyer, et ce, dans un esprit de consensus. Il a souhaité que les affrontements qui avaient marqué la session précédente de la Commission soient évités cette année.
Les faits nouveaux et les développements intervenus au cours de l’année écoulée, notamment au Conseil de sécurité, devraient tracer la voie pour un retour au consensus au sein de la Quatrième Commission, a dit le représentant. Le Maroc souhaite que les termes de la prochaine résolution soient en phase avec la Résolution 1754 afin de préserver la dynamique de négociations engagées. Le Maroc ne saurait s’associer à une résolution qui s’éloignerait de l’esprit de la 1754, a indiqué M. Sahel. Elle a estimé que les termes du consensus sont à la portée de la Commission. Elle devrait parvenir en toute logique à une résolution qui soit en phase avec l’évolution du différend, notamment au sein du Conseil de sécurité. Cette résolution devrait éviter de compromettre la dynamique actuelle ou d’altérer les termes de référence des négociations en cours. Elle devrait être conforme à la lettre et à l’esprit de la Résolution 1754, dont toutes les parties et l’ensemble de la communauté internationale se sont félicités. Une résolution de la Commission devrait éviter de légitimer les prises de position rigides, a souhaité M. Sahel en appelant la Quatrième Commission à adopter un texte qui renforce la cohérence dans le traitement de la question par les différents organes des Nations Unies, a déclaré le Représentant permanent en soulignant que le Royaume du Maroc était pleinement disposer à négocier sincèrement et de bonne foi, avec les autres parties, et à coopérer avec le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour parvenir à une solution acceptable par tous et réussir le pari de la paix, de la compréhension régionale et de l’avènement d’un Maghreb réconcilié.
M. YOUCEF YOUSFI (Algérie) a apporté son soutien aux peuples encore « sous domination coloniale ». Il a plaidé en faveur de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, faisant référence à la Résolution 1514. Il a appelé à une solution juste, durable et équitable, et a déclaré que le Plan de paix soumis par M. Baker, l’Envoyé spécial des Nations Unies au Sahara occidental, avait reçu tout le soutien de l’Algérie. M. Yousfi s’est dit satisfait de l’adoption de la Résolution 1754 et des négociations directes menées à Manhasset. En ce qui concerne ces négociations, l’Ambassadeur algérien a déclaré que le Conseil de sécurité s’était inscrit dans le processus de résolution de ce conflit en prenant note des propositions des deux parties, faites lors de ces négociations. De plus, en préconisant des négociations sans conditions préalables, le Conseil de sécurité a refusé d’accorder des avantages indus à une des parties alors qu’il s’agit d’un processus délicat qui n’en est qu’à ses débuts, a déclaré M. Yousfi. Il a cité M. Bilt, Ministre des affaires étrangères de la Suède, qui a déclaré que le Maroc ne bénéficiait d’aucune base juridique pour justifier de sa présence sur le territoire du Sahara occidental. L’Algérie espère que le processus de négociations aboutira à l’exercice du droit à l’autodétermination, a déclaré M. Yousfi. Dans ce cadre, la population du territoire occupé doit bénéficier d’une protection internationale, et ce devoir revient à OCHA, selon le Représentant permanent. Il a également appelé à la fin du huis clos instauré dans le Sahara occidental afin de permettre aux journalistes d’y pénétrer sans entraves.
M. Yousfi a déclaré que le règlement de la question du Sahara occidental passait obligatoirement par l’exercice du droit à l’autodétermination sans contraintes. Il a par conséquent appelé cette Commission à agir à l’unisson et à soutenir les efforts de l’Envoyé du Secrétaire général pour trouver une solution juste et durable en application de la Résolution 1754. « Cette question est un test de crédibilité pour les Nations Unies », a conclu M. Yousfi.
Concernant la situation au Sahara occidental, la majorité des délégations ont estimé que les pourparlers entamés cet été à Manhasset, dans l’État de New York, constituaient une ouverture très positive en direction de la résolution de la question.
Lors de son intervention, le représentant du Maroc a confirmé que ce processus était susceptible de sortir la question du Sahara de l’impasse. Pour l’orateur, la proposition du Gouvernement du Maroc d’octroyer une autonomie substantielle au territoire constitue une proposition de compromis innovante et responsable. Il a émis l’espoir que la surenchère et l’affrontement, qui ont marqué, selon lui, la précédente session de la Commission, puissent être évités cette année. Il a appelé de ses vœux l’adoption d’une résolution susceptible d’envoyer un signal politique fort en soutien au processus de négociation de Manhasset et qui soit dans la logique, dans la lettre et dans l’esprit de la Résolution 1754, adoptée par le Conseil de sécurité.
L’Algérie a réaffirmé quant à elle son « soutien indéfectible » à l’autodétermination du Sahara occidental, « dernier territoire restant à décoloniser en Afrique ». Son représentant a mis en cause ce qu’il a appelé « la prétention exorbitante » d’une des parties de prédéterminer à l’avance le résultat du processus. Il a estimé que le Maroc n’avait aucune base juridique pour sa revendication sur le Sahara occidental.
Le débat s’est conclu par une série de droits de réponse au ton particulièrement vif entre les représentants du Maroc et de l’Algérie. Lorsque nous nous prononçons sur le sort des peuples, il faut peser ses mots, avait averti auparavant le Représentant de la Guinée-Bissau. Il a appelé à tout faire au sein de la Quatrième Commission pour encourager les parties concernées, l’objectif ultime étant, a-t-il dit, de « donner la possibilité à un peuple de s’exprimer ». Pour le Représentant de l’Angola, « à une époque où la consultation populaire fait presque partie de nos mœurs à tous, il est logique que le peuple du Sahara occidental jouisse également de ce droit ».
M. MOSTAFA SAHEL (Maroc) a déclaré que l’examen de la question du Sahara occidental intervenait, cette année, dans un contexte différent, nouveau et prometteur, faisant ainsi référence à la Résolution 1754 adoptée à l’unanimité le 30 avril 2007, et par laquelle le Conseil de sécurité a instauré un nouveau processus politique de négociations. La question du Sahara ne saurait se faire sans prendre en considération ce contexte nouveau, a déclaré M. Sahel. Le Maroc a soumis au Secrétaire général, sa « Proposition pour la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara; proposition qui se révèlera, selon M. Sahel, à la hauteur des attentes placée en elle. « Cette nouvelle dynamique recèle un momentum qu’il faut mettre à profit, avec responsabilité, sérénité et sérieux, pour aboutir à une solution politique mutuellement acceptable pour ce problème régional qui n’a que trop duré», a déclaré l’Ambassadeur marocain.
La Proposition en vue de la négociation d’un statut d’autonomie pour la région du Sahara soumise par le Maroc, a été le fruit d’une large consultation nationale avec les partis politiques nationaux, ainsi qu’avec les représentants des populations du Sahara, a rappelé l’Ambassadeur Mostafa Sahel. Il a déclaré que l’élaboration de ce statut d’autonomie, son contenu et sa teneur, étaient en parfaite conformité avec les normes et standards internationaux en la matière. Il a déclaré que la Proposition serait soumise à un référendum, conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies et au principe de l’autodétermination. En initiant un nouveau processus politique de règlement par la négociation, la Résolution 1754 a marqué une rupture avec les plans antérieurs, créant une dynamique nouvelle porteuse d’espoir pour les habitants de la région, a rappelé Mostafa Sahel. Il s’est également félicité des négociations qui avaient eu lieu après l’adoption de la Résolution 1754 et qui ont, pour le Maroc, restitué un droit à la population du Sahara occidental: celui de participer à travers ses représentants à des négociations portant sur le devenir de la région et lui permettant ainsi de s’associer au processus en cours. Il faut donc qu’à ce stade ce processus engagé soit maintenu et consolidé et, pour cela, M. Sahel a appelé la communauté internationale à l’appuyer, et ce, dans un esprit de consensus. Il a souhaité que les affrontements qui avaient marqué la session précédente de la Commission soient évités cette année.
Les faits nouveaux et les développements intervenus au cours de l’année écoulée, notamment au Conseil de sécurité, devraient tracer la voie pour un retour au consensus au sein de la Quatrième Commission, a dit le représentant. Le Maroc souhaite que les termes de la prochaine résolution soient en phase avec la Résolution 1754 afin de préserver la dynamique de négociations engagées. Le Maroc ne saurait s’associer à une résolution qui s’éloignerait de l’esprit de la 1754, a indiqué M. Sahel. Elle a estimé que les termes du consensus sont à la portée de la Commission. Elle devrait parvenir en toute logique à une résolution qui soit en phase avec l’évolution du différend, notamment au sein du Conseil de sécurité. Cette résolution devrait éviter de compromettre la dynamique actuelle ou d’altérer les termes de référence des négociations en cours. Elle devrait être conforme à la lettre et à l’esprit de la Résolution 1754, dont toutes les parties et l’ensemble de la communauté internationale se sont félicités. Une résolution de la Commission devrait éviter de légitimer les prises de position rigides, a souhaité M. Sahel en appelant la Quatrième Commission à adopter un texte qui renforce la cohérence dans le traitement de la question par les différents organes des Nations Unies, a déclaré le Représentant permanent en soulignant que le Royaume du Maroc était pleinement disposer à négocier sincèrement et de bonne foi, avec les autres parties, et à coopérer avec le Secrétaire général et son Envoyé spécial pour parvenir à une solution acceptable par tous et réussir le pari de la paix, de la compréhension régionale et de l’avènement d’un Maghreb réconcilié.
M. YOUCEF YOUSFI (Algérie) a apporté son soutien aux peuples encore « sous domination coloniale ». Il a plaidé en faveur de l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, faisant référence à la Résolution 1514. Il a appelé à une solution juste, durable et équitable, et a déclaré que le Plan de paix soumis par M. Baker, l’Envoyé spécial des Nations Unies au Sahara occidental, avait reçu tout le soutien de l’Algérie. M. Yousfi s’est dit satisfait de l’adoption de la Résolution 1754 et des négociations directes menées à Manhasset. En ce qui concerne ces négociations, l’Ambassadeur algérien a déclaré que le Conseil de sécurité s’était inscrit dans le processus de résolution de ce conflit en prenant note des propositions des deux parties, faites lors de ces négociations. De plus, en préconisant des négociations sans conditions préalables, le Conseil de sécurité a refusé d’accorder des avantages indus à une des parties alors qu’il s’agit d’un processus délicat qui n’en est qu’à ses débuts, a déclaré M. Yousfi. Il a cité M. Bilt, Ministre des affaires étrangères de la Suède, qui a déclaré que le Maroc ne bénéficiait d’aucune base juridique pour justifier de sa présence sur le territoire du Sahara occidental. L’Algérie espère que le processus de négociations aboutira à l’exercice du droit à l’autodétermination, a déclaré M. Yousfi. Dans ce cadre, la population du territoire occupé doit bénéficier d’une protection internationale, et ce devoir revient à OCHA, selon le Représentant permanent. Il a également appelé à la fin du huis clos instauré dans le Sahara occidental afin de permettre aux journalistes d’y pénétrer sans entraves.
M. Yousfi a déclaré que le règlement de la question du Sahara occidental passait obligatoirement par l’exercice du droit à l’autodétermination sans contraintes. Il a par conséquent appelé cette Commission à agir à l’unisson et à soutenir les efforts de l’Envoyé du Secrétaire général pour trouver une solution juste et durable en application de la Résolution 1754. « Cette question est un test de crédibilité pour les Nations Unies », a conclu M. Yousfi.
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