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Fermeture de la Corne d'Or durant le mois du ramadhan

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  • Fermeture de la Corne d'Or durant le mois du ramadhan

    Les nostalgiques et les amoureux de Tipasa qui ont l'habitude de se promener au Cet (Centre touristique Tipasa village) et à la corne d'Or, véritables joyaux de cette ville mythique, au même titre que les célèbres vestiges archéologiques romains dont elle regorge et qui attirent des foules de visiteurs chaque année, sont étonnés depuis quelque temps de voir ces infrastructures fermées, à leur grande déception. Mais la fermeture de ces sites emblématiques est «conjoncturelle». C'est ce qu'affirme M. Alloune, directeur d'exploitation de l'EGT de Tipasa (entreprise de gestion touristique) et directeur général intérimaire.

    «Le Cet et la Corne d'Or ont fermé pour la première fois leurs portes durant tout le mois de ramadhan», explique notre interlocuteur rencontré au siège de la direction de l'EGT, précisant que cette décision de fermeture a été prise pour «manque de rentabilité». «Il n' y a quasiment pas de fréquentation de ces sites durant tout le mois de carême, ce qui nous a poussé à fermer les deux complexes et à ne laisser ouvert que le Matares», indique M. Alloune. «Nous avons préféré libérer le personnel et le mettre en congé annuel afin qu'il soit disponible durant la haute saison, période qui connaît d'intenses activités touristiques».

    Le complexe du Matares qui reste ouvert durant le mois sacré connaît une faible activité. «Une trentaine de chambres à peine sont louées durant le week-end», est-il souligné. «Nous avons essayé de rentabiliser ces sites durant les mois de ramadhan passés en organisant des kheimate et des soirées ramadhanesques mais malheureusement elles n'ont pas drainé beaucoup de monde. Le fait que ce site soit situé dans une zone isolée en dissuade plus d'un. C'est pourquoi nous avons préféré ne pas rééditer ce type d'expérience», avoue M. Alloune.

    Il y a lieu de noter que le complexe de Matares dispose de 1 200 lits contre 1 000 pour le CET alors que la Corne d'Or n'en compte que 160. «Ces trois unités emploient un effectif permanent de 300 travailleurs, toutefois ce nombre est pratiquement doublé durant la haute saison atteignant les 600», précise encore le directeur intérimaire, qui ne manque pas de rappeler que ces trois unités touristiques sont ainsi les plus grands pourvoyeurs en matière d'emploi au niveau local. Dans le cadre des contrats d'apprentissage initiés avec les CFPA, (centres de formation professionnelle et d'apprentissage), des stages au profit des apprentis sont organisés au niveau de ces unités. S'agissant des opérations de rénovation dont ont bénéficié ces sites, notre interlocuteur évoquera celle entreprise au niveau du complexe de Matares lors de la préparation du sommet arabe abrité par Alger, et qui n'a pas été concluante.

    M. Alloune déplore à ce propos qu'il n'y ait pas de véritable opération de rénovation parfaitement étudiée : «Nous sommes loin des normes internationales ; généralement, il n y a pas de véritable travail de rénovation, mais de simples opérations de toilettage qui sont faites dans la précipitation», reconnaît-t-il. Selon lui, toute opération de réhabilitation doit être mûrement réfléchie avec l'implication de bureaux d'études».

    Tout en insistant sur la nécessité de préserver ces sites touristiques, M. Alloune espère que les professionnels du tourisme prendront des décisions salvatrices pour une réelle prise en charge du secteur. Dans ce même ordre d'idées, il espère que Chérif Rahmani qui s'est vu confier le portefeuille du Tourisme, en plus de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement va réellement booster le tourisme. Il se dit optimiste étant donné que Chérif Rahmani, qui est également à la tête de la Fondation déserts du monde est au fait des questions du tourisme et de l'environnement, deux questions intimement liées. Il rappelle en ce sens les assises du tourisme programmées avant la fin de l'année, qui réuniront les professionnels du métier et qui seront l'occasion de sortir avec des recommandations et des décisions à même de promouvoir le secteur en léthargie.

    Il est à signaler que les trois infrastructures en question sont gérées par Gestour, (société de gestion des participations tourisme et hôtellerie). Ce dernier gère un portefeuille d'établissements hôteliers et de centres touristiques sur l'ensemble du territoire couvrant différents créneaux d'activité ayant trait au balnéaire, saharien, culturel, thermalisme et l'hôtellerie d'affaires et situés dans des zones à forte potentialité touristique. Aussi, et en conformité avec les textes en vigueur, le portefeuille de Gestour, comme du reste du secteur du tourisme dans son ensemble, est éligible à la privatisation sous toutes ses formes, de même les opportunités de partenariat existent et toutes les formules et les propositions peuvent être discutées et mises en œuvre avec les partenaires.

    Il est utile de rappeler que Gestour a pour vocation d'assurer la détention et la gestion pour le compte de l'Etat des actions et autres valeurs immobilières détenues directement par l'Etat sur les EPE affiliées.

    Ainsi, Gestour gère un ensemble de 17 entreprises de gestion touristique totalisant 55 hôtels et complexes touristiques, 7 stations thermales, un centre de thalassothérapie et un tour-opérateur. Il offre une gamme riche et variée de produits intégrant le tourisme saharien, le balnéaire, l'hôtellerie de montagne et le tourisme culturel, précise-t-on. Acteur incontournable dans la promotion et la relance du tourisme, cette entreprise axe ses objectifs majeurs dans la relance de l'investissement intégrant dans son champ d'action les opérations de privatisation-partenariat et la remise à niveau des entreprises, ainsi que la dynamisation du processus de privatisation-partenariat.

    Par La Tribune

  • #2
    A bon !! et si demain nous cedérons ces sites à des etrangers comment ils vont fonctionnés ?
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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