Algérie : deux militaires condamnés pour « non respect du Ramadan »
Deux militaires algériens, âgés de 21 et 22 ans, arrêtés en flagrant délit de « non respect du Ramadan », viennent d’être condamné à de la prison ferme par un juge du tribunal de Guelma. Poursuivis pour « atteinte aux valeurs de la religion » et accusés de « manque de respect à l’islam », ils ont été condamnés l’un à six mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 dinars et l’autre à six mois de prison avec sursis, et d’une amende de 30.000 dinars également.
Selon le quotidien algérien « Ech-Chorouk » qui rapporte l’information les deux militaires avaient été arrêtés le 3 octobre dans la matinée, à proximité de la caserne située au centre ville de Guelma. Devant les juges, les deux accusés ont reconnu avoir fumé en pleine journée de jeûne, donc d’avoir manqué de respect et d’avoir porté atteinte à l’islam. Le premier accusé a justifié son geste par son état de santé qui l’a obligé à se nourrir, le second a articulé sa défense autour du fait qu’il devait rejoindre sa caserne d’affectation, située à Batna, à plus de 80 km de là. Il pensait que « le jeûne n’était pas ainsi indispensable, en prévision de son voyage ». Le Parquet avait requis une peine de deux ans de prison ferme pour les deux coaccusés, et une amende de 50.000 dinars chacun. La défense a réussi à réduire ces peines., du 9 octobre 2007, , deux militaires algériens. Le premier, âgé de 22 ans, était poursuivi pour « port d’arme blanche sans permis » et pour « atteinte aux valeurs de la religion ». Il a hérité de six mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 dinars. Le second, âgé de 21 ans, accusé de « manque de respect à l’islam », a été condamné à six mois de prison avec sursis, et d’une amende de 30.000 dinars également.
« L’Etat contribue à l’islamisation rampante » commente le site MediArabe Info à propos de cet épisode. « Cette sévérité des sanctions intervient alors que le pays connait une islamisation systématique des mœurs, accélérée par le président Bouteflika qui caresse les islamistes, qui leur tend la main et qui multiplie les gages à leur égard. Après avoir opté pour la clémence vis-à-vis des terroristes qui se rendent, et après avoir généralisé l’enseignement islamique, désormais obligatoire au baccalauréat dès la rentrée 2008, Bouteflika a lancé le projet de construire la troisième plus grande mosquée au monde après celles de la Mecque et de Médine (pour certains, il s’agira de la quatrième plus imposantes après celle construite récemment aux Emirats arabes unis). Cinq bureaux d’architectes internationaux ont déposé leur projet et Bouteflika doit trancher avant la fin du Ramadan. La Grande mosquée d’Alger, destinée à marquer l’histoire de l’ère Bouteflika, coûtera plus de 3,5 milliards de dollars. Elle sera dotée d’un minaret de 300 m. de hauteur, un centre culturel et des salles de conférence. Cet édifice pourra accueillir au total 120.000 fidèles. Certains Algériens regrettent que ces fonds ne puissent financer des logements ou des infrastructures indispensables, alors que le pays manque cruellement d’habitations et où le chômage atteint des taux inquiétants, et où la pauvreté ne cesse de s’étendre... »
K.L.
Deux militaires algériens, âgés de 21 et 22 ans, arrêtés en flagrant délit de « non respect du Ramadan », viennent d’être condamné à de la prison ferme par un juge du tribunal de Guelma. Poursuivis pour « atteinte aux valeurs de la religion » et accusés de « manque de respect à l’islam », ils ont été condamnés l’un à six mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 dinars et l’autre à six mois de prison avec sursis, et d’une amende de 30.000 dinars également.
Selon le quotidien algérien « Ech-Chorouk » qui rapporte l’information les deux militaires avaient été arrêtés le 3 octobre dans la matinée, à proximité de la caserne située au centre ville de Guelma. Devant les juges, les deux accusés ont reconnu avoir fumé en pleine journée de jeûne, donc d’avoir manqué de respect et d’avoir porté atteinte à l’islam. Le premier accusé a justifié son geste par son état de santé qui l’a obligé à se nourrir, le second a articulé sa défense autour du fait qu’il devait rejoindre sa caserne d’affectation, située à Batna, à plus de 80 km de là. Il pensait que « le jeûne n’était pas ainsi indispensable, en prévision de son voyage ». Le Parquet avait requis une peine de deux ans de prison ferme pour les deux coaccusés, et une amende de 50.000 dinars chacun. La défense a réussi à réduire ces peines., du 9 octobre 2007, , deux militaires algériens. Le premier, âgé de 22 ans, était poursuivi pour « port d’arme blanche sans permis » et pour « atteinte aux valeurs de la religion ». Il a hérité de six mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 dinars. Le second, âgé de 21 ans, accusé de « manque de respect à l’islam », a été condamné à six mois de prison avec sursis, et d’une amende de 30.000 dinars également.
« L’Etat contribue à l’islamisation rampante » commente le site MediArabe Info à propos de cet épisode. « Cette sévérité des sanctions intervient alors que le pays connait une islamisation systématique des mœurs, accélérée par le président Bouteflika qui caresse les islamistes, qui leur tend la main et qui multiplie les gages à leur égard. Après avoir opté pour la clémence vis-à-vis des terroristes qui se rendent, et après avoir généralisé l’enseignement islamique, désormais obligatoire au baccalauréat dès la rentrée 2008, Bouteflika a lancé le projet de construire la troisième plus grande mosquée au monde après celles de la Mecque et de Médine (pour certains, il s’agira de la quatrième plus imposantes après celle construite récemment aux Emirats arabes unis). Cinq bureaux d’architectes internationaux ont déposé leur projet et Bouteflika doit trancher avant la fin du Ramadan. La Grande mosquée d’Alger, destinée à marquer l’histoire de l’ère Bouteflika, coûtera plus de 3,5 milliards de dollars. Elle sera dotée d’un minaret de 300 m. de hauteur, un centre culturel et des salles de conférence. Cet édifice pourra accueillir au total 120.000 fidèles. Certains Algériens regrettent que ces fonds ne puissent financer des logements ou des infrastructures indispensables, alors que le pays manque cruellement d’habitations et où le chômage atteint des taux inquiétants, et où la pauvreté ne cesse de s’étendre... »
K.L.
Quel monde pourri.
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