Progressivement, le marché de l’aérien entre la France et l’Algérie s’aligne sur les marchés à fortes offres promotionnelles. Première compagnie à avoir commercialisé des billets à moins de 200 euros sur les lignes France-Algérie, Aigle-Azur pousse plus loin sa logique tarifaire. La page de la campagne estivale 2007 à peine tournée, la compagnie du Groupe Go-Fast a mis sur le marché des offres à des tarifs jusqu’ici inespérés pour les habitués de la desserte France-Algérie. Exemple, un aller simple entre Toulouse, une des places fortes de l’immigration maghrébine, et la rive sud de la Méditerranée s’est affiché à 99 euros TTC sur les systèmes de réservations des agences de voyages.
Facette la plus visible de la politique promotionnelle 2007-2008, ce tarif a été lancé à l’occasion du mois du Ramadhan. Avec l’objectif clairement affiché de permettre à des «nationaux» établis en France de se joindre aux leurs à l’occasion des fêtes du mois sacré.
L’offre «spécial Ramadhan» et «fêtes de l’Aïd» n’est pas tout à fait nouvelle. En 2004, la compagnie au logo bleu et blanc avait tiré à la baisse, pour les besoins de ces périodes, des billets supérieurs à 400 euros. Du coup, les deux concurrents, Air-Algérie et Air-France, n’avaient pas d’autres choix que de suivre une tendance similaire. Au grand bonheur du client, ravi de se déplacer entre les deux rives à 350 euros. En transporteur édifié sur les désirs de la communauté maghrébine de France, Aigle-Azur adapte sa politique promotionnelle au gré des besoins et des périodes. Beaucoup d’Algériens, de Marocains et de Tunisiens de France sont tentés de passer quelques jours de fêtes dans leurs pays d’origine. Or, nombre d’entre eux sont réticents à l’idée de partir pour des raisons budgétaires. «D’où notre choix de lancer des offres à 99 euros TTC aller simple, histoire de permettre à des immigrés, qui en ont envie, de passer quelques jours du Ramadhan de l’autre côté de la Méditerranée», argumente Meziane Idjerouidène, Directeur général de la compagnie. Longtemps, Air-Algérie et Air-France, les transporteurs historiques de l’espace aérien algéro-français, s’en sont tenus à une vision tarifaire quasi unique. Hormis les offres «étudiants», «jeunes», «3ème âge» et «couples» - réductions classiques s’il en est -, les références tarifaires étaient quasiment les mêmes à longueur d’année. Résultat lourd de conséquence, les Algériens de France se sont habitués, au fil des années, aux voyages durant la seule période estivale. Au risque, au demeurant inévitable, d’imposer aux transporteurs une demande intenable et difficile à honorer. Pendant la dernière période estivale - du 20 juin au 15 septembre -, Aigle-Azur a géré la demande au prix d’une offre supérieure à 500.000 sièges. Un volume similaire à celui de l’été dernier, mais avec un taux de remplissage meilleur, puisqu’il s’est inscrit dans une hausse de 10%. La raison tient, une fois n’est pas coutume, à la mise en place de tarifs promotionnels pendant les périodes les moins chargées de l’été. Certaines réductions ont atteint jusqu’à 50% du tarif normal. En plus d’une desserte hebdomadaire Paris-Biskra qui porte à 14 le nombre de destinations algériennes de son réseau, Aigle-Azur a multiplié les nouveautés durant ces derniers mois. Dont le lancement du billet électronique et la réservation de chambres d’hôtel et la location de voitures sur son site internet. Ces nouveautés ont coïncidé avec l’ouverture d’une nouvelle page dans l’histoire de la compagnie : le bouclage de son alignement sur les standards internationaux. Aigle-Azur a glané la certification IOSA, l’audit de sécurité de l’Association internationale du transport aérien (IATA). Pour glaner ce label dans le cadre de son adhésion à l’IATA en tant que membre actif, le transporteur a satisfait à une évaluation sur plus de 900 points des conditions de sécurité et d’exploitation.
Un nouveau pas de franchi dans la modernisation qui, petit à petit, lui permet «d’entrer dans la cour des grands», selon la formule de ses dirigeants.
Qotidien d'Oran
Facette la plus visible de la politique promotionnelle 2007-2008, ce tarif a été lancé à l’occasion du mois du Ramadhan. Avec l’objectif clairement affiché de permettre à des «nationaux» établis en France de se joindre aux leurs à l’occasion des fêtes du mois sacré.
L’offre «spécial Ramadhan» et «fêtes de l’Aïd» n’est pas tout à fait nouvelle. En 2004, la compagnie au logo bleu et blanc avait tiré à la baisse, pour les besoins de ces périodes, des billets supérieurs à 400 euros. Du coup, les deux concurrents, Air-Algérie et Air-France, n’avaient pas d’autres choix que de suivre une tendance similaire. Au grand bonheur du client, ravi de se déplacer entre les deux rives à 350 euros. En transporteur édifié sur les désirs de la communauté maghrébine de France, Aigle-Azur adapte sa politique promotionnelle au gré des besoins et des périodes. Beaucoup d’Algériens, de Marocains et de Tunisiens de France sont tentés de passer quelques jours de fêtes dans leurs pays d’origine. Or, nombre d’entre eux sont réticents à l’idée de partir pour des raisons budgétaires. «D’où notre choix de lancer des offres à 99 euros TTC aller simple, histoire de permettre à des immigrés, qui en ont envie, de passer quelques jours du Ramadhan de l’autre côté de la Méditerranée», argumente Meziane Idjerouidène, Directeur général de la compagnie. Longtemps, Air-Algérie et Air-France, les transporteurs historiques de l’espace aérien algéro-français, s’en sont tenus à une vision tarifaire quasi unique. Hormis les offres «étudiants», «jeunes», «3ème âge» et «couples» - réductions classiques s’il en est -, les références tarifaires étaient quasiment les mêmes à longueur d’année. Résultat lourd de conséquence, les Algériens de France se sont habitués, au fil des années, aux voyages durant la seule période estivale. Au risque, au demeurant inévitable, d’imposer aux transporteurs une demande intenable et difficile à honorer. Pendant la dernière période estivale - du 20 juin au 15 septembre -, Aigle-Azur a géré la demande au prix d’une offre supérieure à 500.000 sièges. Un volume similaire à celui de l’été dernier, mais avec un taux de remplissage meilleur, puisqu’il s’est inscrit dans une hausse de 10%. La raison tient, une fois n’est pas coutume, à la mise en place de tarifs promotionnels pendant les périodes les moins chargées de l’été. Certaines réductions ont atteint jusqu’à 50% du tarif normal. En plus d’une desserte hebdomadaire Paris-Biskra qui porte à 14 le nombre de destinations algériennes de son réseau, Aigle-Azur a multiplié les nouveautés durant ces derniers mois. Dont le lancement du billet électronique et la réservation de chambres d’hôtel et la location de voitures sur son site internet. Ces nouveautés ont coïncidé avec l’ouverture d’une nouvelle page dans l’histoire de la compagnie : le bouclage de son alignement sur les standards internationaux. Aigle-Azur a glané la certification IOSA, l’audit de sécurité de l’Association internationale du transport aérien (IATA). Pour glaner ce label dans le cadre de son adhésion à l’IATA en tant que membre actif, le transporteur a satisfait à une évaluation sur plus de 900 points des conditions de sécurité et d’exploitation.
Un nouveau pas de franchi dans la modernisation qui, petit à petit, lui permet «d’entrer dans la cour des grands», selon la formule de ses dirigeants.
Qotidien d'Oran
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