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L'Eglise italienne destitue un prêtre amoureux soutenu par ses fidèles
L'Eglise italienne destitue un prêtre amoureux soutenu par ses fidèles
AFP - Mardi 9 octobre, 11h50ROME (AFP) - L'Eglise italienne a destitué un prêtre amoureux qui tenait une petite paroisse dans le nord de l'Italie, dans la région de Padoue, au grand dam de ses fidèles qui continuent de soutenir le religieux "rebelle", indique mardi la presse italienne.
L'évêque de Padoue, Mgr Antonio Mattiazzo, a émis lundi un "décret" destituant le père Sante Sguotti, curé de la paroisse de Monterosso et lui interdisant de confesser et de donner l'absolution. Le prêtre est "coupable" pour l'Eglise catholique d'avoir une relation avec une femme et de ne pas y vouloir renoncer.
"A peine quatre fidèles, toutes des femmes âgées, ont assisté à la messe célébrée par le nouveau prêtre lundi soir, signe de la solidarité de Monterosso envers le prêtre rebelle", écrit mardi le quotidien La Repubblica.
Les jeunes de ce bourg ont même imprimé des T-shirts avec l'inscription "Nous sommes tous enfants de don Sante", en allusion à la rumeur selon laquelle le prêtre aurait un enfant avec la femme dont il est amoureux.
"Je ne sais pas encore ce que je vais faire (...) comme toujours, c'est une décision que je prendrai avec l'aide de mes frères et soeurs de Monterosso", a dit le prêtre, selon le quotidien.
Cette affaire secoue l'Eglise locale depuis l'été dernier et le prêtre avait même organisé un "référendum" auprès de ses fidèles pour leur demander leur avis, selon le journal La Stampa.
Sur les 200 fidèles qui s'étaient prononcés, seuls 16 avaient demandé son départ, assure le quotidien.
AFP - Mardi 9 octobre, 11h50ROME (AFP) - L'Eglise italienne a destitué un prêtre amoureux qui tenait une petite paroisse dans le nord de l'Italie, dans la région de Padoue, au grand dam de ses fidèles qui continuent de soutenir le religieux "rebelle", indique mardi la presse italienne.
L'évêque de Padoue, Mgr Antonio Mattiazzo, a émis lundi un "décret" destituant le père Sante Sguotti, curé de la paroisse de Monterosso et lui interdisant de confesser et de donner l'absolution. Le prêtre est "coupable" pour l'Eglise catholique d'avoir une relation avec une femme et de ne pas y vouloir renoncer.
"A peine quatre fidèles, toutes des femmes âgées, ont assisté à la messe célébrée par le nouveau prêtre lundi soir, signe de la solidarité de Monterosso envers le prêtre rebelle", écrit mardi le quotidien La Repubblica.
Les jeunes de ce bourg ont même imprimé des T-shirts avec l'inscription "Nous sommes tous enfants de don Sante", en allusion à la rumeur selon laquelle le prêtre aurait un enfant avec la femme dont il est amoureux.
"Je ne sais pas encore ce que je vais faire (...) comme toujours, c'est une décision que je prendrai avec l'aide de mes frères et soeurs de Monterosso", a dit le prêtre, selon le quotidien.
Cette affaire secoue l'Eglise locale depuis l'été dernier et le prêtre avait même organisé un "référendum" auprès de ses fidèles pour leur demander leur avis, selon le journal La Stampa.
Sur les 200 fidèles qui s'étaient prononcés, seuls 16 avaient demandé son départ, assure le quotidien.