L Algérie est-elle devenue une république bannanière, ou l a-t-elle été depuis toujours ?
MANQUE DE LIQUIDITÉS À HASSI R’MEL
Les bureaux de poste et les banques à sec
Par : BOUHAMAM AREZKI - Liberté
L’instar de la majorité des bureaux d’Algérie Poste des régions du sud du pays, il y a un manque criant en liquidités au point où les guichetiers de quelques bureaux ont signifié aux titulaires de comptes courants l’impossibilité de satisfaire leur demande de retrait.
Pendant une semaine, les bureaux de poste et les banques implantées à Hassi R’mel, ont souffert du manque de liquidités. Il a fallu patienter jusqu’à dimanche dernier, pendant plus d’une semaine, pour voir leur demande de retrait d’argent enfin satisfaite. Les privilégiés, ceux qui sont véhiculés, ont préféré se rendre dans les chefs-lieux des wilaya limitrophes pour encaisser leurs chèques.
Toutefois, même les distributeurs automatiques de billets de banques ont boudé parfois les usagers. Ainsi, à quelques jours de la fête de l’Aïd, les titulaires de comptes CCP et les clients des banques veulent bien croire que c’est la fin de l’épilogue. L’inauguration récente du grand bureau de poste de la ville de Hassi R’mel fortement applaudie par les quelque 12 000 habitants de ce chef-lieu de daïra, qui pensaient que cette nouvelle réalisation à côté de celle déjà existante, allait leur permettre d’effectuer leurs différentes opérations postales sans être contraints à se rendre à Laghouat, chef-lieu de wilaya, distante de 110 km au nord ou à Ghardaïa distant de 120 km vers le sud, notamment pour les personnes âgées et les retraités. Cependant, depuis plus d’une semaine, ni le bureau en question ni celui déjà existant n’offrent les services attendus par les usagers. Pire, l’agence BEA trouve du mal, ces jours-ci, à satisfaire ses clients en liquidités, nous dit-t-on. À l’agence Cnep de Hassi-R’mel, le client désirant procéder à un retrait est invité à attendre les premiers venants qui renfloueront la caisse par un éventuel versement. À la première heure d’ouverture, un client, titulaire d’un livret d’épargne, s’est vu signifié par le préposé de la Cnep, l’impossibilité de satisfaire sa demande de retrait pour manque de liquidités.
Le voyant non satisfait d’une telle réplique, ce dernier lui a demandé de revoir à la baisse le montant à retirer qui était de 15 000 DA à 5 000 DA. Pire, le préposé a tenté en vain de lui expliquer que s’agissant des premières heures d’ouverture, il y a lieu de répartir l’infime somme de 70 000 DA que dispose la caisse sur les quelques demandeurs de retrait présents dans la salle. “C’est finalement juste une boîte postale”, ironise un client non convaincu d’un tel fonctionnement.
Car appelée à être performante devant les banques étrangères, une banque ne devrait pas souffrir d’un manque de liquidités.
À l’ère du distributeur automatique et au moment où les pouvoirs publics insistent sur la nécessaire refonte du système bancaire exposé à une rude concurrence, nos banques ne sont pas encore en mesure de répondre aux besoins élémentaires mais croissants de la population locale.
À l’instar de la majorité des bureaux d’Algérie Poste des régions du sud du pays, ceux de la wilaya de Ghardaïa enregistrent ces derniers temps, un manque criant en liquidités au point où les guichetiers de quelques bureaux ont signifié aux titulaires de comptes courants, l’impossibilité de satisfaire leur demande de retrait. Une situation engendrée certainement, à cette période, qui a coïncidé avec les virements, par les employeurs, des salaires de leurs travailleurs et l’approche de la fête de l’Aïd. Malheureusement, cet état de fait n’a pas été sans conséquences fâcheuses sur le moral de ces derniers et la crédibilité du service publique.
BOUHAMAM AREZKI
MANQUE DE LIQUIDITÉS À HASSI R’MEL
Les bureaux de poste et les banques à sec
Par : BOUHAMAM AREZKI - Liberté
L’instar de la majorité des bureaux d’Algérie Poste des régions du sud du pays, il y a un manque criant en liquidités au point où les guichetiers de quelques bureaux ont signifié aux titulaires de comptes courants l’impossibilité de satisfaire leur demande de retrait.
Pendant une semaine, les bureaux de poste et les banques implantées à Hassi R’mel, ont souffert du manque de liquidités. Il a fallu patienter jusqu’à dimanche dernier, pendant plus d’une semaine, pour voir leur demande de retrait d’argent enfin satisfaite. Les privilégiés, ceux qui sont véhiculés, ont préféré se rendre dans les chefs-lieux des wilaya limitrophes pour encaisser leurs chèques.
Toutefois, même les distributeurs automatiques de billets de banques ont boudé parfois les usagers. Ainsi, à quelques jours de la fête de l’Aïd, les titulaires de comptes CCP et les clients des banques veulent bien croire que c’est la fin de l’épilogue. L’inauguration récente du grand bureau de poste de la ville de Hassi R’mel fortement applaudie par les quelque 12 000 habitants de ce chef-lieu de daïra, qui pensaient que cette nouvelle réalisation à côté de celle déjà existante, allait leur permettre d’effectuer leurs différentes opérations postales sans être contraints à se rendre à Laghouat, chef-lieu de wilaya, distante de 110 km au nord ou à Ghardaïa distant de 120 km vers le sud, notamment pour les personnes âgées et les retraités. Cependant, depuis plus d’une semaine, ni le bureau en question ni celui déjà existant n’offrent les services attendus par les usagers. Pire, l’agence BEA trouve du mal, ces jours-ci, à satisfaire ses clients en liquidités, nous dit-t-on. À l’agence Cnep de Hassi-R’mel, le client désirant procéder à un retrait est invité à attendre les premiers venants qui renfloueront la caisse par un éventuel versement. À la première heure d’ouverture, un client, titulaire d’un livret d’épargne, s’est vu signifié par le préposé de la Cnep, l’impossibilité de satisfaire sa demande de retrait pour manque de liquidités.
Le voyant non satisfait d’une telle réplique, ce dernier lui a demandé de revoir à la baisse le montant à retirer qui était de 15 000 DA à 5 000 DA. Pire, le préposé a tenté en vain de lui expliquer que s’agissant des premières heures d’ouverture, il y a lieu de répartir l’infime somme de 70 000 DA que dispose la caisse sur les quelques demandeurs de retrait présents dans la salle. “C’est finalement juste une boîte postale”, ironise un client non convaincu d’un tel fonctionnement.
Car appelée à être performante devant les banques étrangères, une banque ne devrait pas souffrir d’un manque de liquidités.
À l’ère du distributeur automatique et au moment où les pouvoirs publics insistent sur la nécessaire refonte du système bancaire exposé à une rude concurrence, nos banques ne sont pas encore en mesure de répondre aux besoins élémentaires mais croissants de la population locale.
À l’instar de la majorité des bureaux d’Algérie Poste des régions du sud du pays, ceux de la wilaya de Ghardaïa enregistrent ces derniers temps, un manque criant en liquidités au point où les guichetiers de quelques bureaux ont signifié aux titulaires de comptes courants, l’impossibilité de satisfaire leur demande de retrait. Une situation engendrée certainement, à cette période, qui a coïncidé avec les virements, par les employeurs, des salaires de leurs travailleurs et l’approche de la fête de l’Aïd. Malheureusement, cet état de fait n’a pas été sans conséquences fâcheuses sur le moral de ces derniers et la crédibilité du service publique.
BOUHAMAM AREZKI
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