Vous avez vu la position de Mme Amara sur l'ADN? Fortiche la "petite".
Immigration : les propos de Fadela Amara sur les tests ADN agacent à l'UMP
LEMONDE.FR avec AFP | 09.10.07
L'ADN je ne suis pas d'accord !" Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la politique de la ville, s'est insurgée, mardi 9 octobre, sur France Inter, contre le recours aux tests ADN prévus dans le projet de loi sur l'immigration. Ce volet génétique de la loi de Brice Hortefeux, le ministre de l'immigration, indigne l'opposition et jette le trouble dans les rangs de la majorité et au sein du gouvernement. Mme Amara, en "femme libre" et "en tant que fille d'immigrés", a fait savoir qu'elle en avait "marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration". "Je trouve ça dégueulasse !", a ajouté la secrétaire d'Etat.
Les propos de Mme Amara ont fait mouche. A l'issue de la réunion du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Patrick Devedjian, le secrétaire général de l'Union pour la majorité présidentielle, a déclaré à l'attention de Mme Amara, qu'il "n'est pas bien d'injurier les députés de la majorité, c'est-à-dire ceux qui soutiennent le gouvernement". Jean Leonetti, vice-président du groupe UMP, a lui aussi estimé qu'"il y a un minimum de solidarité, au moins dans les termes employés, vis-à-vis de ce qui est fait par le Parlement".
"IL NE FAUT PAS EN RAJOUTER"
Si M. Leonetti pense que chacun "peut apporter sa contradiction" et "désapprouver cette mesure [les tests ADN]", il considère d'abord que Mme Amara "devrait réfléchir avant d'employer des mots sur ce que le Parlement débat et décide". Solidaire de Jean Leonetti, Bernard Deflesselles, également vice-président du groupe UMP, a renchéri sur la situation des ministres d'ouverture "qui ne sont pas exonérés de respecter le Parlement". "Soyons respectueux les uns des autres", a-t-il lancé à ses amis politiques.
Quant au président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, il a déclaré que les membres de la majorité étaient favorables à ce que "l'on puisse se dire les choses", mais "de manière cool", dans "un esprit de respect mutuel". "Il ne faut pas non plus en rajouter", a poursuivi M. Copé s'amusant qu'il est "de bon ton de faire un psychodrame avec chaque mot utilisé", en allusion au "détail" utilisé par François Fillon pour évoquer les tests ADN sur des candidats à l'immigration.
"IL N'Y A AUCUN PROBLÈME"
Du côté du gouvernement, la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, soutient "qu'il faut distinguer entre, peut-être, l'expression politique qui implique que chacun éventuellement peut donner un avis et participer à un débat" et "ce qu'attendent nos concitoyens, c'est-à-dire une visibilité".
Toujours à droite, le député villepiniste François Goulard, opposé à l'amendement ADN, s'est demandé sur France Inter ce que Fadela Amara "fait au sein du gouvernement". "Si on juge que certains membres du gouvernement ont un comportement dégueulasse, une seule conclusion : on en part", a-t-il dit.
Mme Amara "doit pousser la logique jusqu'au bout et démissionner si l'amendement Mariani n'est pas retiré", a aussi estimé André Vallini, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale, lors d'un point de presse.
Immigration : les propos de Fadela Amara sur les tests ADN agacent à l'UMP
LEMONDE.FR avec AFP | 09.10.07
L'ADN je ne suis pas d'accord !" Fadela Amara, la secrétaire d'Etat à la politique de la ville, s'est insurgée, mardi 9 octobre, sur France Inter, contre le recours aux tests ADN prévus dans le projet de loi sur l'immigration. Ce volet génétique de la loi de Brice Hortefeux, le ministre de l'immigration, indigne l'opposition et jette le trouble dans les rangs de la majorité et au sein du gouvernement. Mme Amara, en "femme libre" et "en tant que fille d'immigrés", a fait savoir qu'elle en avait "marre qu'on instrumentalise à chaque fois l'immigration". "Je trouve ça dégueulasse !", a ajouté la secrétaire d'Etat.
Les propos de Mme Amara ont fait mouche. A l'issue de la réunion du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Patrick Devedjian, le secrétaire général de l'Union pour la majorité présidentielle, a déclaré à l'attention de Mme Amara, qu'il "n'est pas bien d'injurier les députés de la majorité, c'est-à-dire ceux qui soutiennent le gouvernement". Jean Leonetti, vice-président du groupe UMP, a lui aussi estimé qu'"il y a un minimum de solidarité, au moins dans les termes employés, vis-à-vis de ce qui est fait par le Parlement".
"IL NE FAUT PAS EN RAJOUTER"
Si M. Leonetti pense que chacun "peut apporter sa contradiction" et "désapprouver cette mesure [les tests ADN]", il considère d'abord que Mme Amara "devrait réfléchir avant d'employer des mots sur ce que le Parlement débat et décide". Solidaire de Jean Leonetti, Bernard Deflesselles, également vice-président du groupe UMP, a renchéri sur la situation des ministres d'ouverture "qui ne sont pas exonérés de respecter le Parlement". "Soyons respectueux les uns des autres", a-t-il lancé à ses amis politiques.
Quant au président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Jean-François Copé, il a déclaré que les membres de la majorité étaient favorables à ce que "l'on puisse se dire les choses", mais "de manière cool", dans "un esprit de respect mutuel". "Il ne faut pas non plus en rajouter", a poursuivi M. Copé s'amusant qu'il est "de bon ton de faire un psychodrame avec chaque mot utilisé", en allusion au "détail" utilisé par François Fillon pour évoquer les tests ADN sur des candidats à l'immigration.
"IL N'Y A AUCUN PROBLÈME"
Du côté du gouvernement, la ministre de l'intérieur, Michèle Alliot-Marie, soutient "qu'il faut distinguer entre, peut-être, l'expression politique qui implique que chacun éventuellement peut donner un avis et participer à un débat" et "ce qu'attendent nos concitoyens, c'est-à-dire une visibilité".
Toujours à droite, le député villepiniste François Goulard, opposé à l'amendement ADN, s'est demandé sur France Inter ce que Fadela Amara "fait au sein du gouvernement". "Si on juge que certains membres du gouvernement ont un comportement dégueulasse, une seule conclusion : on en part", a-t-il dit.
Mme Amara "doit pousser la logique jusqu'au bout et démissionner si l'amendement Mariani n'est pas retiré", a aussi estimé André Vallini, porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale, lors d'un point de presse.
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