Ils ont entre 12 et 16 ans, ces jeunes imams effectuent la prière des tarawih à travers plusieurs mosquées dans différentes wilayas sans que leur bas âge choque personne. Constantine, Mila, Ouargla et autres wilayas connaissent ce phénomène que le ministère des Affaires religieuses et ses directions semblent ignorer.
- Depuis le début du mois sacré, les citoyens ont remarqué, à travers plusieurs mosquées, la mission confiée à de jeunes enfants, celle de remplacer les imams pour la prière des tarawih. En l’absence d’une intervention ou d’une interprétation de la part des directions des affaires religieuses, les citoyens ont eu diverses réactions quant à ce phénomène. Il y a ceux qui ont décidé de boycotter ces mosquées comme c’est le cas au Khroub (Constantine), ceux qui semblent fascinés par ces enfants et leur aptitude à apprendre le Coran et à jouer le jeu de vrais imams comme c’est le cas des habitants de la commune de Sigus, toujours dans la même wilaya où l’imam ne dépasse pas les 12 ans.
C’est le cas également de la wilaya de Mila, précisément dans la mosquée «Etaqua», l’imam en question n’a que 16 ans, il va passer son BEM cette année, et il y a ceux qui s’interrogent sur l’absence de l’Etat surtout après la dernière décision celle de l’instauration des autorisations pour la prière de tahajoud. Un fait étrange sur lequel, les directions des affaires religieuses de ces wilayas n’ont aucun pouvoir puisque ce sont les imams des mosquées qui doivent désigner leurs remplaçants pour la prière des tarawih.
Interrogé sur cette question, le chargé de communication au niveau du ministère des Affaires religieuses, M. Tamine n’a pas manqué de s’étonner une première fois, en apprenant ces informations puis de se ressaisir en disant : «Ce n’est pas étrange du moment que ces enfants ont appris tout le Coran, en plus ce n’est pas une prière essentielle (fardh).» Il ajoutera : «L’opération de désignation des imams pour les tarawih n’est pas codifiée et nous n’avons pas des statistiques pour cela.» Le représentant du département de Ghoulamallah n’a pas hésité à préciser que «nous n’avons pas une carte nationale pour les mosquées et les imams». En se montrant confiant il soulignera : «La situation est bien encadrée, malgré le vide juridique qui existe.» Par ailleurs, il est à préciser que le ministère enregistre un déficit de près de 4 000 imams. Mais est-ce une raison pour engager des enfants même s’ils sont tous issus des écoles coraniques ?
Sur un autre volet, M. Tamine a indiqué que son département se penche sur l’élaboration d’un nouveau projet de loi. «Nous allons installer une commission pour l’élaboration du projet de loi qui prend en charge tous les aspects relatifs aux mosquées, c'est-à-dire depuis la construction jusqu’à l’élaboration des programmes d’enseignement coranique aux conditions d’inscription »
Par Le Soir
- Depuis le début du mois sacré, les citoyens ont remarqué, à travers plusieurs mosquées, la mission confiée à de jeunes enfants, celle de remplacer les imams pour la prière des tarawih. En l’absence d’une intervention ou d’une interprétation de la part des directions des affaires religieuses, les citoyens ont eu diverses réactions quant à ce phénomène. Il y a ceux qui ont décidé de boycotter ces mosquées comme c’est le cas au Khroub (Constantine), ceux qui semblent fascinés par ces enfants et leur aptitude à apprendre le Coran et à jouer le jeu de vrais imams comme c’est le cas des habitants de la commune de Sigus, toujours dans la même wilaya où l’imam ne dépasse pas les 12 ans.
C’est le cas également de la wilaya de Mila, précisément dans la mosquée «Etaqua», l’imam en question n’a que 16 ans, il va passer son BEM cette année, et il y a ceux qui s’interrogent sur l’absence de l’Etat surtout après la dernière décision celle de l’instauration des autorisations pour la prière de tahajoud. Un fait étrange sur lequel, les directions des affaires religieuses de ces wilayas n’ont aucun pouvoir puisque ce sont les imams des mosquées qui doivent désigner leurs remplaçants pour la prière des tarawih.
Interrogé sur cette question, le chargé de communication au niveau du ministère des Affaires religieuses, M. Tamine n’a pas manqué de s’étonner une première fois, en apprenant ces informations puis de se ressaisir en disant : «Ce n’est pas étrange du moment que ces enfants ont appris tout le Coran, en plus ce n’est pas une prière essentielle (fardh).» Il ajoutera : «L’opération de désignation des imams pour les tarawih n’est pas codifiée et nous n’avons pas des statistiques pour cela.» Le représentant du département de Ghoulamallah n’a pas hésité à préciser que «nous n’avons pas une carte nationale pour les mosquées et les imams». En se montrant confiant il soulignera : «La situation est bien encadrée, malgré le vide juridique qui existe.» Par ailleurs, il est à préciser que le ministère enregistre un déficit de près de 4 000 imams. Mais est-ce une raison pour engager des enfants même s’ils sont tous issus des écoles coraniques ?
Sur un autre volet, M. Tamine a indiqué que son département se penche sur l’élaboration d’un nouveau projet de loi. «Nous allons installer une commission pour l’élaboration du projet de loi qui prend en charge tous les aspects relatifs aux mosquées, c'est-à-dire depuis la construction jusqu’à l’élaboration des programmes d’enseignement coranique aux conditions d’inscription »
Par Le Soir
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