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Vladimir Poutine a contredit mercredi l'analyse du président français Nicolas Sarkozy sur le programme nucléaire iranien.
"Nous n'avons pas d'information sur la volonté de l'Iran de développer l'arme nucléaire", a déclaré le président russe lors d'une conférence de presse commune après un entretien avec le chef de l'Etat français au Kremlin. "Il n'y a pas de données objectives là-dessus. C'est pourquoi nous partons du principe que l'Iran n'envisage pas de le faire."
Après un premier entretien avec Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy avait fait état mardi soir de "convergences" avec la Russie sur ce dossier.
"J'ai l'impression que nos positions se sont très fortement rapprochés", avait-il dit à des journalistes. Il avait notamment fait état d'une "très claire convergence de vue sur l'analyse de l'état des recherches iraniennes".
La position officielle de la présidence française est que l'Iran cherche bel et bien à se donner les moyens de fabriquer la bombe atomique en enrichissant de l'uranium. Une position rappelée encore récemment par le porte-parole de l'Elysée.
"Tout le monde sait que ce programme est à visées militaires", déclarait David Martinon le 27 septembre.
Paris souhaite un renforcement des sanctions internationales contre l'Iran pour amener Téhéran à renoncer à son programme d'enrichissement d'uranium. Moscou, jusqu'ici, s'y oppose.
"Nous partageons la préoccupation de nos partenaires au sujet des programmes de l'Iran. Tous les programmes de l'Iran doivent être rendus transparents", a déclaré Vladimir Poutine lors de la conférence de presse de mercredi.
COOPERATION
"Nous sommes convenus que l'Iran faisait quelques pas envers la communauté internationale pour que cet état de chose soit atteint", a cependant poursuivi le président russe, qui se rend à Téhéran la semaine prochaine pour participer à un sommet des pays riverains de la Mer Caspienne.
Il a néanmoins paru vouloir donner un gage de bonne volonté aux pays occidentaux. "Nous coopérons avec nos partenaires au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et nous voulons poursuivre cette coopération à l'avenir", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy s'était montré un peu plus nuancé que la veille au soir, au début de la conférence de presse - "Sur l'Iran (...) j'ai le sentiment que nos positions marquent une certaine convergence", avait-il dit.
Le président français a dû ensuite se contenter de reprendre au bond les déclarations de son homologue russe.
"C'est important ce que vient de dire M. Poutine à quelques jours de son déplacement à Téhéran", a-t-il déclaré. "Dire qu'il coopère, qu'il veut continuer à coopérer, c'est quelque chose d'important."
"Alors après, il peut y avoir une divergence d'analyse sur 'ils (les Iraniens) le font' - je crois que tout le monde est d'accord", a-t-il ajouté. "Est-ce qu'ils veulent l'utiliser ? Après c'est une question d'analyse. Ce qui est très important, c'est la volonté de coopérer et je pense que c'est le point essentiel. C'est une affaire qui concerne la planète."
Par Reuters
"Nous n'avons pas d'information sur la volonté de l'Iran de développer l'arme nucléaire", a déclaré le président russe lors d'une conférence de presse commune après un entretien avec le chef de l'Etat français au Kremlin. "Il n'y a pas de données objectives là-dessus. C'est pourquoi nous partons du principe que l'Iran n'envisage pas de le faire."
Après un premier entretien avec Vladimir Poutine, Nicolas Sarkozy avait fait état mardi soir de "convergences" avec la Russie sur ce dossier.
"J'ai l'impression que nos positions se sont très fortement rapprochés", avait-il dit à des journalistes. Il avait notamment fait état d'une "très claire convergence de vue sur l'analyse de l'état des recherches iraniennes".
La position officielle de la présidence française est que l'Iran cherche bel et bien à se donner les moyens de fabriquer la bombe atomique en enrichissant de l'uranium. Une position rappelée encore récemment par le porte-parole de l'Elysée.
"Tout le monde sait que ce programme est à visées militaires", déclarait David Martinon le 27 septembre.
Paris souhaite un renforcement des sanctions internationales contre l'Iran pour amener Téhéran à renoncer à son programme d'enrichissement d'uranium. Moscou, jusqu'ici, s'y oppose.
"Nous partageons la préoccupation de nos partenaires au sujet des programmes de l'Iran. Tous les programmes de l'Iran doivent être rendus transparents", a déclaré Vladimir Poutine lors de la conférence de presse de mercredi.
COOPERATION
"Nous sommes convenus que l'Iran faisait quelques pas envers la communauté internationale pour que cet état de chose soit atteint", a cependant poursuivi le président russe, qui se rend à Téhéran la semaine prochaine pour participer à un sommet des pays riverains de la Mer Caspienne.
Il a néanmoins paru vouloir donner un gage de bonne volonté aux pays occidentaux. "Nous coopérons avec nos partenaires au sein du Conseil de sécurité des Nations unies et nous voulons poursuivre cette coopération à l'avenir", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy s'était montré un peu plus nuancé que la veille au soir, au début de la conférence de presse - "Sur l'Iran (...) j'ai le sentiment que nos positions marquent une certaine convergence", avait-il dit.
Le président français a dû ensuite se contenter de reprendre au bond les déclarations de son homologue russe.
"C'est important ce que vient de dire M. Poutine à quelques jours de son déplacement à Téhéran", a-t-il déclaré. "Dire qu'il coopère, qu'il veut continuer à coopérer, c'est quelque chose d'important."
"Alors après, il peut y avoir une divergence d'analyse sur 'ils (les Iraniens) le font' - je crois que tout le monde est d'accord", a-t-il ajouté. "Est-ce qu'ils veulent l'utiliser ? Après c'est une question d'analyse. Ce qui est très important, c'est la volonté de coopérer et je pense que c'est le point essentiel. C'est une affaire qui concerne la planète."
Par Reuters