Tweet
Une ville située au Sud du Darfour au Soudan a été entièrement détruite par l’incursion de plusieurs groupes fortement armés. Accusée d’avoir rasé le ville de Haskanita en représailles au raid meurtrier du 29 septembre dernier contre les forces de la mission de l’Union africaine, l’armée soudanaise a nié son implication dans cette affaire.
Cependant, le bureau de l’ONU au Soudan a annoncé qu’une mission d’évaluation des besoins de la population avait constaté le 6 octobre que la ville avait été complètement détruite. Le rapport du bureau de l’ONU n’a pas désigné de responsable dans ce massacre. Le porte-parole de l’armée soudanaise a relevé que la mission des Nations unies au Soudan (UNMIS) n’avait pas mis en cause l’armée dans ces destructions.
De son côté, un rebelle du Darfour, Souleimane Jamous, a mis en cause l’armée soudanaise, l’accusant d’avoir rasé Haskanita et d’y avoir tué jusqu’à cent civils. Le village rasé se trouve très proche du camp de l’Union africaine où ont péri les dix soldats lors de l’attaque la plus meurtrière contre la force africaine depuis son déploiement en 2004. Les assaillants n’ont pas encore été clairement identifiés.
La guerre civile oppose depuis plus début 2003 au Darfour des rebelles issus des populations noires à des milices arabes (Janjawids) appuyées par l’armée soudanaise. Le conflit du Darfour a fait plus de 200 000 morts et 2 millions de déplacés, selon l’ONU, des chiffres contestés par le Soudan qui parle de seulement 9 000 morts. Enfin, le président soudanais a souhaité que les milliers de Palestiniens en Irak puissent être rapatriés au soudan. Cet état de fait arrive au moment où des dizaines de Soudanais fuient le pays en direction de l’Egypte, d’Israël et vers d’autres cieux.
Par La Nouvelle République
Cependant, le bureau de l’ONU au Soudan a annoncé qu’une mission d’évaluation des besoins de la population avait constaté le 6 octobre que la ville avait été complètement détruite. Le rapport du bureau de l’ONU n’a pas désigné de responsable dans ce massacre. Le porte-parole de l’armée soudanaise a relevé que la mission des Nations unies au Soudan (UNMIS) n’avait pas mis en cause l’armée dans ces destructions.
De son côté, un rebelle du Darfour, Souleimane Jamous, a mis en cause l’armée soudanaise, l’accusant d’avoir rasé Haskanita et d’y avoir tué jusqu’à cent civils. Le village rasé se trouve très proche du camp de l’Union africaine où ont péri les dix soldats lors de l’attaque la plus meurtrière contre la force africaine depuis son déploiement en 2004. Les assaillants n’ont pas encore été clairement identifiés.
La guerre civile oppose depuis plus début 2003 au Darfour des rebelles issus des populations noires à des milices arabes (Janjawids) appuyées par l’armée soudanaise. Le conflit du Darfour a fait plus de 200 000 morts et 2 millions de déplacés, selon l’ONU, des chiffres contestés par le Soudan qui parle de seulement 9 000 morts. Enfin, le président soudanais a souhaité que les milliers de Palestiniens en Irak puissent être rapatriés au soudan. Cet état de fait arrive au moment où des dizaines de Soudanais fuient le pays en direction de l’Egypte, d’Israël et vers d’autres cieux.
Par La Nouvelle République