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Les petites phrases du Conseil national de l'UMP

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  • Les petites phrases du Conseil national de l'UMP

    Amendement sur les tests ADN: "Un détail"

    "Les polémiques ont grossi jusqu’au ridicule un détail, en masquant l’essentiel" du projet de loi Hortefeux sur l’immigration. Après la "faillite" de l’Etat, voici un nouveau mot de François Fillon qui ne passe pas. La déclaration du Premier ministre a provoqué de vives réactions ce weekend. Le Parti Socialiste, par la voix de Stéphane Le Foll, a notamment rappelé que le mot avait déjà été entendu dans la bouche de Jean-Marie Le Pen.


    Election des vice-présidents : " C’est une formalité, n’y passons pas la nuit ! "


    Patrick Devedjian peut être confiant : 86,3 % des participants approuvent la liste des trois vice-présidents qui leur avait été soumise : Jean-Pierre Raffarin, Jean-Claude Gaudin et Pierre Méhaignerie. " Notre formation est maintenant en état de marche !", se réjouit le secrétaire général de l’UMP.

    Municipales : " Nous ne pouvons pas perdre ! "

    L’injonction est de Jean-Claude Gaudin. Le sénateur-maire de Marseille met en garde l’UMP : " Les socialistes sont beaucoup moins affaiblis sur le territoire qu’ils ne le sont rue de Solferino (siège du PS) !" Le président de la Commission nationale d’investiture de l’UMP prévient : " Il faudra savoir faire une place aux nouveaux talents ."

    Ouverture : "Nous ne voulons pas faire de débauchage !"


    Jean-Claude Gaudin est toujours à la tribune. " Les Français savent bien qu’il faut une gauche et une droite, mais en même temps, ils aiment l’union des énergies", explique-t-il. Finalement, le principe de l’ouverture pour les prochaines municipales est validé par près de 80 % des participants.

    Institutions : " Ne jouons pas les apprentis constituants ! "

    Philippe Houillon rapporte cette supplique. Le député est chargé de coordonner le débat sur la réforme des institutions à l’UMP. Chez tous les intervenants, un refrain : " Il faut dépoussiérer les institutions de la 5e République, mais ne pas en changer ." Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée nationale, prévient : " Si nos institutions sont bonnes, c’est qu’elles ont su s’adapter ."

    Proportionnelle : " Ce serait ouvrir la boîte de Pandore ."

    L’instauration d’une dose de proportionnelle rencontre, en revanche, beaucoup plus de résistance chez les conseillers nationaux. " Le scrutin majoritaire est l’un des acquis essentiels de la 5e République", déclare Alain Gest, député de la Somme. " Ne mettez pas en l’air l’équilibre des institutions pour permettre à des extrémistes de parler un peu plus fort", renchérit un dirigeant UMP local. La motion finalement proposée au vote évoque "la représentativité du Parlement". Elle a été adoptée du bout des lèvres : 55,3 %. En revanche, le renforcement du rôle du Parlement et l’interdiction du cumul des mandats font l’unanimité.

    Tensions à la tête de l’Etat : " Le tandem fonctionne, et il vous salue bien !"


    Venu clôturer le Conseil national, François Fillon se veut rassurant : " Avec le président de la République, nous agissons de concert", affirme-t-il. Le Premier ministre reprend à son compte toutes les décisions votées dans la matinée, et conclut sur l’ouverture : " Il faut miser à fond dessus, il faut oser ." Objectif municipales 2008.

    Par Le point
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