¬ Pétition
Drame humain à la frontière algéro-marocaine
L’ association pour le développement humain et culturel de la région de l’Oriental Ryage.com interpelle toutes les associations ainsi que toutes les militantes et militants des droits humains sur le drame que vit la population riveraine de la frontière algéro-marocaine.
En effet, presque toutes les familles de cette région ont des parents de l’autre côté de la frontière : qui n’a pas une mère ou un père, a des frères et sœurs. Le degré de parenté le plus éloigné est le cousinage.
Depuis 1994 les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie sont fermées laissant ces familles dans la détresse.
Pour pouvoir rendre visite aux leurs, elles ne peuvent qu’emprunter les voies aériennes ou plus précisément prendre l’avion à partir de Casablanca qui se trouve à plus de cinq cent kilomètre d’Oujda pour atterrir à Alger qui se trouve à peu près la même distance de la frontière algéro-marocaine.
Outre le fait que l’avion est un moyen de transport onéreux et qu’il est connu que la région de l’oriental est pauvre, la distance à parcourir dans la légalité est plus que décourageante.
Emprunter « trik el ouahda » reste la seule solution pratique pour ces familles.
Cette voie leur permet de se déplacer en toute illégalité entre les deux frontières avec la bénédiction précaire des deux autorités.
Il est à noter que « trik el ouahda » est un terme en arabe dialectal qui veut dire, ironie du sort, route de l’unité supposée magrébine.
Le caractère illégal de cette voie laisse les riverains tributaires du bon vouloir des passeurs, des autorités complices et surtout de leur situation pécuniaire.
Les concernés sont, aussi, régulièrement tributaires, de ce qui est appelé « un tour de vis » qui n’est en fait que l’application stricte de la fermeture des frontières terrestres.
Il est permis d’imaginer la détresse d’une personne qui doit voir pour la dernière fois sa mère ou son père mourant et qui est refoulée manu militari !
Les cas de détresse sont aussi nombreux que différents...
Nous voulons à travers l’exposé de ce drame humain poser la question de savoir jusqu’à quand les citoyens doivent faire les frais de décisions strictement politiques ?
Est-ce que la liberté de circulation peut être indéfiniment limitée ?
Nous voulons, aussi et surtout, appeler à la mobilisation de toutes les associations, les militantes et les militants des droits humains de part et d’autre de la frontière algéro-marocaine et au delà afin :
De porter ces doléances auprès des autorités et organismes des deux pays pour qu’une solution humanitaire soit trouvée pour ces milliers de personnes.
De porter ces doléances devant le Conseil des Droits de l’Homme à Genève au cas où aucune suite ne leur sera donnée car cette situation qui perdure est une violation stricto sensu des droits de l’Homme.
Pétition
Transferer votre signature à Fatiha Daoudi Présidente de Ryage.com (Association pour le développement humain et culturel de la région de l’Oriental)
[email protected]
Drame humain à la frontière algéro-marocaine
L’ association pour le développement humain et culturel de la région de l’Oriental Ryage.com interpelle toutes les associations ainsi que toutes les militantes et militants des droits humains sur le drame que vit la population riveraine de la frontière algéro-marocaine.
En effet, presque toutes les familles de cette région ont des parents de l’autre côté de la frontière : qui n’a pas une mère ou un père, a des frères et sœurs. Le degré de parenté le plus éloigné est le cousinage.
Depuis 1994 les frontières terrestres entre le Maroc et l’Algérie sont fermées laissant ces familles dans la détresse.
Pour pouvoir rendre visite aux leurs, elles ne peuvent qu’emprunter les voies aériennes ou plus précisément prendre l’avion à partir de Casablanca qui se trouve à plus de cinq cent kilomètre d’Oujda pour atterrir à Alger qui se trouve à peu près la même distance de la frontière algéro-marocaine.
Outre le fait que l’avion est un moyen de transport onéreux et qu’il est connu que la région de l’oriental est pauvre, la distance à parcourir dans la légalité est plus que décourageante.
Emprunter « trik el ouahda » reste la seule solution pratique pour ces familles.
Cette voie leur permet de se déplacer en toute illégalité entre les deux frontières avec la bénédiction précaire des deux autorités.
Il est à noter que « trik el ouahda » est un terme en arabe dialectal qui veut dire, ironie du sort, route de l’unité supposée magrébine.
Le caractère illégal de cette voie laisse les riverains tributaires du bon vouloir des passeurs, des autorités complices et surtout de leur situation pécuniaire.
Les concernés sont, aussi, régulièrement tributaires, de ce qui est appelé « un tour de vis » qui n’est en fait que l’application stricte de la fermeture des frontières terrestres.
Il est permis d’imaginer la détresse d’une personne qui doit voir pour la dernière fois sa mère ou son père mourant et qui est refoulée manu militari !
Les cas de détresse sont aussi nombreux que différents...
Nous voulons à travers l’exposé de ce drame humain poser la question de savoir jusqu’à quand les citoyens doivent faire les frais de décisions strictement politiques ?
Est-ce que la liberté de circulation peut être indéfiniment limitée ?
Nous voulons, aussi et surtout, appeler à la mobilisation de toutes les associations, les militantes et les militants des droits humains de part et d’autre de la frontière algéro-marocaine et au delà afin :
De porter ces doléances auprès des autorités et organismes des deux pays pour qu’une solution humanitaire soit trouvée pour ces milliers de personnes.
De porter ces doléances devant le Conseil des Droits de l’Homme à Genève au cas où aucune suite ne leur sera donnée car cette situation qui perdure est une violation stricto sensu des droits de l’Homme.
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