16 départs de pilotes en un mois c'est vraiment inquiétant pour Air Algérie. Destination: Pays du Golf ! Si rien de sérieux n'est fait au niveau de cette compagnie son avenir est en danger.
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Les pilotes se détournent d'Air Algérie
Le Point Economique
10-10-2007
Lamia Chergui
La compagnie Air Algérie connaît une nouvelle défection de son personnel navigant. Ses pilotes de lignes, parmi les anciens et expérimentés, ont choisi un autre plan de vol ; les compagnies aériennes étrangères, notamment celles des pays du Golf, mieux disantes en rémunérations et avantages matériels.
La compagnie nationale Air Algérie doit faire face à un nouvel exode de ses pilotes de lignes. Une situation d'autant préoccupante qu'elle menace même de déstabiliser la compagnie aérienne nationale, au moment où les couloirs aériens algériens, sont ouverts à la concurrence des appareils des compagnies étrangères.
La première saignée des pilotes d'Air Algérie, a été provoquée par la tristement célèbre Khalifa Airways, la première compagnie privée créée en Algérie. Entre le recours massif aux pilotes étrangers qu'il fallait payer grassement en devises fortes et loger confortablement dans des villas des quartiers huppés d'Alger, Khalifa Airways avait choisi de pomper allégrement dans les effectifs d'Air Algérie.
Des pilotes, stewards, hôtesses de l'air et même des agents commerciaux, ont déserté la compagnie nationale, pour des salaires faramineux et autres avantages en nature, offerts par la compagnie du golden boy, Abdelmoumen. Il aura fallu l'intervention énergique des pouvoirs publics pour sauver la compagnie nationale, menacée de voir ses appareils cloués au sol. Une révision substantielle des salaires de bases, l'octroi de nouvelles primes et indemnités au personnel navigant, ont été les moyens de sauvegarder la compagnie Air Algérie. Mais depuis, l'évolution des salaires et du régime indemnitaire des personnels navigants, n'a pas été à l'ordre du jour.
L'exode des pilotes d'Air Algérie a repris, à la différence que cette fois ci, il profite aux compagnies étrangères, plus particulièrement celles du Moyen-Orient comme les Emirats de Dubaï, Qatar, Koweït et Oman, qui offrent des avantages attrayants.
Le départ au mois d'avril dernier, de seize parmi les plus expérimentés pilotes de la compagnie nationale, a été interprétée comme un signal d'alarme, à la suite de quoi la direction générale avait saisi la tutelle pour étudier les voies et moyens de remédier à la situation, mais en vain.
Selon un membre du Syndicat des pilotes, douze autres pilotes sont sur le point de rejoindre, des compagnies aériennes étrangères, car "ne voyant rien venir de la compagnie Air Algérie "
À l'heure actuelle, "nos pilotes sont en train de passer des entretiens avec ces compagnies étrangères, et passent des tests de simulation…
En même temps qu'ils réorganisent le cursus scolaire de leurs enfants dans ces pays ", a lancé avec regrets, un cadre d'Air Algérie.
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Les pilotes se détournent d'Air Algérie
Le Point Economique
10-10-2007
Lamia Chergui
La compagnie Air Algérie connaît une nouvelle défection de son personnel navigant. Ses pilotes de lignes, parmi les anciens et expérimentés, ont choisi un autre plan de vol ; les compagnies aériennes étrangères, notamment celles des pays du Golf, mieux disantes en rémunérations et avantages matériels.
La compagnie nationale Air Algérie doit faire face à un nouvel exode de ses pilotes de lignes. Une situation d'autant préoccupante qu'elle menace même de déstabiliser la compagnie aérienne nationale, au moment où les couloirs aériens algériens, sont ouverts à la concurrence des appareils des compagnies étrangères.
La première saignée des pilotes d'Air Algérie, a été provoquée par la tristement célèbre Khalifa Airways, la première compagnie privée créée en Algérie. Entre le recours massif aux pilotes étrangers qu'il fallait payer grassement en devises fortes et loger confortablement dans des villas des quartiers huppés d'Alger, Khalifa Airways avait choisi de pomper allégrement dans les effectifs d'Air Algérie.
Des pilotes, stewards, hôtesses de l'air et même des agents commerciaux, ont déserté la compagnie nationale, pour des salaires faramineux et autres avantages en nature, offerts par la compagnie du golden boy, Abdelmoumen. Il aura fallu l'intervention énergique des pouvoirs publics pour sauver la compagnie nationale, menacée de voir ses appareils cloués au sol. Une révision substantielle des salaires de bases, l'octroi de nouvelles primes et indemnités au personnel navigant, ont été les moyens de sauvegarder la compagnie Air Algérie. Mais depuis, l'évolution des salaires et du régime indemnitaire des personnels navigants, n'a pas été à l'ordre du jour.
L'exode des pilotes d'Air Algérie a repris, à la différence que cette fois ci, il profite aux compagnies étrangères, plus particulièrement celles du Moyen-Orient comme les Emirats de Dubaï, Qatar, Koweït et Oman, qui offrent des avantages attrayants.
Le départ au mois d'avril dernier, de seize parmi les plus expérimentés pilotes de la compagnie nationale, a été interprétée comme un signal d'alarme, à la suite de quoi la direction générale avait saisi la tutelle pour étudier les voies et moyens de remédier à la situation, mais en vain.
Selon un membre du Syndicat des pilotes, douze autres pilotes sont sur le point de rejoindre, des compagnies aériennes étrangères, car "ne voyant rien venir de la compagnie Air Algérie "
À l'heure actuelle, "nos pilotes sont en train de passer des entretiens avec ces compagnies étrangères, et passent des tests de simulation…
En même temps qu'ils réorganisent le cursus scolaire de leurs enfants dans ces pays ", a lancé avec regrets, un cadre d'Air Algérie.
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