Emoi en Allemagne après le refus d'un footballeur d'origine iranienne de jouer en Israël
LEMONDE.FR | 09.10.07
Le refus d'Ashkan Dejagah, joueur d'origine iranienne appartenant à l'équipe nationale allemande espoirs, de participer au match qualificatif pour l'Euro 2009 contre Israël, vendredi 12 octobre, à Tel Aviv, provoque de vives réactions en Allemagne. Dans un communiqué, la présidente du conseil central des juifs d'Allemagne, Charlotte Knobloch, s'est insurgée contre ce qui constitue pour elle un "comportement profondément antisportif car les compétitions sportives se disputent justement dans un esprit de respect et pacifique et dépassent les clivages politiques". En représailles, elle a réclamé de la Fédération allemande de football (DFB) qu'elle "exclue le joueur de l'équipe nationale". L'entraîneur de l'équipe espoirs, Dieter Eilts, a, lui, accepté la décision du joueur.
Le footballeur, qui évolue en club à Wolfsburg (Ligue 1 allemande), a évoqué lundi des raisons "très personnelles" et "liées à [son] environnement familial très proche". Dans un entretien au quotidien populaire Bild, il affirme qu'"il y a des raisons politiques", ajoutant, "j'ai plus de sang iranien que de sang allemand dans mes veines". Or l'Iran ne reconnaît pas l'existence de l'Etat d'Israël et interdit à ses ressortissants de s'y rendre.
Le président de la DFB, Theo Zwanziger, a souligné qu'il "respectait la décision de l'entraîneur" de se passer de Dejagah "car il a pu m'indiquer que les motivations du joueur étaient d'ordre privé". Mais "ma position de principe et celle de la DFB sont claires : nous n'accepterons pas qu'un international allemand annule sa participation à un match national pour des raisons politiques", a-t-il ajouté.
LEMONDE.FR | 09.10.07
Le refus d'Ashkan Dejagah, joueur d'origine iranienne appartenant à l'équipe nationale allemande espoirs, de participer au match qualificatif pour l'Euro 2009 contre Israël, vendredi 12 octobre, à Tel Aviv, provoque de vives réactions en Allemagne. Dans un communiqué, la présidente du conseil central des juifs d'Allemagne, Charlotte Knobloch, s'est insurgée contre ce qui constitue pour elle un "comportement profondément antisportif car les compétitions sportives se disputent justement dans un esprit de respect et pacifique et dépassent les clivages politiques". En représailles, elle a réclamé de la Fédération allemande de football (DFB) qu'elle "exclue le joueur de l'équipe nationale". L'entraîneur de l'équipe espoirs, Dieter Eilts, a, lui, accepté la décision du joueur.
Le footballeur, qui évolue en club à Wolfsburg (Ligue 1 allemande), a évoqué lundi des raisons "très personnelles" et "liées à [son] environnement familial très proche". Dans un entretien au quotidien populaire Bild, il affirme qu'"il y a des raisons politiques", ajoutant, "j'ai plus de sang iranien que de sang allemand dans mes veines". Or l'Iran ne reconnaît pas l'existence de l'Etat d'Israël et interdit à ses ressortissants de s'y rendre.
Le président de la DFB, Theo Zwanziger, a souligné qu'il "respectait la décision de l'entraîneur" de se passer de Dejagah "car il a pu m'indiquer que les motivations du joueur étaient d'ordre privé". Mais "ma position de principe et celle de la DFB sont claires : nous n'accepterons pas qu'un international allemand annule sa participation à un match national pour des raisons politiques", a-t-il ajouté.
Commentaire