Mhand, par son excellente maîtrise du mandole et en travaillant sur les particularismes et l’originalité artistiques, part vers un son plus moderne tout en gardant, bien sûr, l’âme de la musique kabyle. Le violon, instrument romantique par excellence, apporte ici une touche à la fois sensible et gracieuse, en accentuant le ton et l’authenticité des sentiments. La musicalité est dans le texte. La mélodie émouvante, le lyrisme intarissable, les mots sensiblement doux, résonnent dans la voix enchanteresse du grand artiste qui ne laisse pas indifférents les amoureux de la bonne musique !
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Mhand
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Etsrough imetti taguth Itsafguen ebghir essouth Assa nesusem Imettawen throudh etsrough Ndregh-kem izrim hadhrith Ghourem allen-inem Etsrough iguesroune thamourth Yemghou jedjig dhi thefsou(y)th Ittij imanis yetsouth Almi gouhem …
Hélas, un Bonheur perdu ! L’auteur utilise de superbes métaphores qui renvoient au chagrin et à l’impasse. Des larmes comparées à la brume. L’idée d’une solitude profonde, puis l’espoir et l’attente d’une issue…Teres belle chanson
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Uccen
Le titre « Uccen », en français : le loup, est un qualifiant souvent négatif en kabyle qui est synonyme de malin et de perfide. Il est employé en l’occurence, dans le but de personnifier l’animal qui représente à la fois l’ingratitude, l’égoïsme et la méchanceté naturelle. Ainsi donc, par ce joli procédé littéraire, Mhand nous donne la morale de l’amitié qui n’est pas toujours récompensée et nous met en garde contre la trahison en voulant dire qu’il faut toujours savoir choisir son entourage ! Voici un extrait :
Yak si zik edghel dhirith Ghas yough amdhiq dhi dounith Vavis ma yegwmed thiqith Mourtherdji thala at-sislough Anidha s-deb(g)widh youguith Amara dâaioudhedh thanadhith Ma yahwayak dhagour awdhith Thawidhasd izem gmezugh
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Pour son premier album il a mis la barre trés haut! Il me semble qu'il vit maintenant en france,pourquoi on a pas de news?
comme d'hab! merci Monamilarose!Je suis responsable de ce que je dit.Je ne suis pas responsable de ce que tu comprends !
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mhand
Yyad ma ad teddud
Question Revue Izuran : On peut citer l’exemple de la chanson Iyya-d m’ad teddud, où vous évoquez, on ne sait pas comment, tala, qui est un symbole fort et lourd de sens dans la culture kabyle, notre culture. Elle est entre autre ce lieu magique de rencontre ou de ce qu’on pourrait appeler « la mixité virtuelle de la jeunesse kabyle d’antan ». Zimu l’évoque encore aujourd’hui, à l’ère de l’Internet et du satellite, en parlant de mixité, de relation filles et garçon ou d’amour tout simplement. Pourquoi ? Est-ce une nostalgie d’un temps passé pour prendre la place poétique de Si Mohand U Mhand que vous citez merveilleusement ?
Zimu : ... Dans la chanson que vous citez, j’ai essayé de miroiter la folie d’une société qui a peur de voir l’amour sortir des chansons et de la poésie pour s’installer dans les rues, les chemins des fontaines (abrid n tala), les villages … J’ai essayé de dire que si dans cette société qui utilise des emprunts pour parler d’amour, ceux qui s’aiment sont des fous, des mal éduqués … alors devenons fous, immoraux … nous gagnerons à figurer sur un poème de Si Moh (celui d’antan et celui d’aujourd’hui) que les jeunes gens réciteront en secret pendant des générations !!!
Dernière modification par agour amechtouh, 12 octobre 2007, 21h01.les larmes et le temps n'efface pas tous les souvenirs
on peut pleurer un océan mes il restera des vagues de désir!
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