TSGP : Trans Saharan Gas Pipeline –
Le projet algéro-nigérian du "Trans-Saharan Gas-Pipeline" (TSGP), d’un montant supérieur à 10 milliards de dollars, est destiné à acheminer 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l'Europe via le Niger et l’Algérie.
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, représente l’Algérie au lancement de cette campagne de promotion de ce méga-projet, aux côtés de ses homologues du Nigéria et du Niger, ainsi que du commissaire européen à l’énergie.
Cette importante conférence verra la participation de représentants de sociétés internationales activant dans l’amont du secteur au Nigéria, des acheteurs potentiels européens, des institutions financières internationales, tel que la Banque Mondiale, les institutions de l’Union Européenne, des ONG ainsi que la presse internationale spécialisée.
Outre les interventions des trois ministres et du commissaire européen à l’énergie, Andris Piebalgs, la faisabilité du projet sera présentée par le bureau d’études britannique, Penspen/IPA.
Cette conférence vise à se rapprocher des partenaires et investisseurs potentiels, à expliciter les avantages de ce projet dans toutes ses dimensions (exportations vers l’UE, effets sur le développement durable dans les pays de transit et leurs voisins, les aspects financiers du projet, et les aspects environnementaux) et à installer le projet dans le mix des sources d’approvisionnement énergétique de l’UE.
Ce projet de gazoduc intercontinental d'envergure mondiale sera d’une longueur totale de 4128 kilomètres. 1037 kms traverseront le territoire du Nigeria, 841 kms parcourront le Niger et le plus long tronçon, soit 2 31O km, traversera le territoire algérien jusqu'à la côte méditerranéenne.
Le projet qui prévoit également la construction d’une vingtaine de stations de compression, aboutira, sur sa partie onshore, soit à Beni Saf à l'ouest soit à El Kala à l'est.
Le potentiel de 20 à 30 milliards de m3 de gaz nigérian est destiné notamment à contribuer significativement à la couverture du déficit gazier de l'Union Européenne. Sonatrach et son homologue nigériane NNPC sont en charge de la concrétisation de cette "œuvre titanesque", classée comme "projet prioritaire" dans le programme du NEPAD, eu égard à ses retombées économiques dans les pays de transit et leur voisinage.
En effet, le centre et le Nord Nigéria, comme le Grand-Sud algérien, régions dépourvues d’infrastructures gazières, bénéficieront de l’alimentation de cette matière, tandis que le Niger, pays de transit et les pays limitrophes tel que le Mali et le Burkina Faso, pourront également tirer profit de cette source d’énergie.
L'arrivée du gaz naturel dans ces contrées favorisera la création de zones économiques viables et propres et, partant, la fixation des populations et la diminution des flux migratoires vers l'Europe. En outre, elle permettra de préserver dans ces régions l’utilisation du bois pour leurs besoins d'énergie, un bois prélevé sur les maigres surfaces boisées, seuls remparts contre la désertification.
Compte tenu des éléments liés aux aspects technico-économiques et de marché, Sonatrach et NNPC, qui supervisent le projet TSGP, estiment que la mise en gaz du pipeline se fera très probablement à partir de 2015. Ce timing permettra un positionnement renforcé du gaz africain sur le marché européen dont les projections de développement prévoient un déficit notable à partir de 2015. L'Algérie et le Nigeria seront appelés à jouer, en conséquent, un rôle non négligeable dans la sécurisation de l'alimentation en gaz naturel de l'Union Européenne.
Du point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que ne le sont les gisements off-shore norvégiens.
Tous ces objectifs stratégiques sont confortés aujourd'hui par des études qui soutiennent la viabilité économique du Trans Saharan Gas Pipeline. Sur le plan régional, le maillage du territoire Algérien par un dense réseau de pipelines exploités depuis de nombreuses années par Sonatrach pour le transport des hydrocarbures a permis à cette dernière de cumuler une solide expérience en matière de développement et d'exploitation des canalisations du transport d’hydrocarbures.
L'Activité Transport par Canalisation (TRC) de Sonatrach est aujourd'hui détentrice d'une expertise internationalement reconnue.
En janvier 2002 un Mémorandum d'entente a été signé entre Sonatrach et NNPC. Il porte, notamment, sur la conduite d'une étude de faisabilité du TSGP, la promotion et le support pour la réalisation de l'autoroute Trans-saharienne et l'appui et le support pour la réalisation d'un réseau de télécommunication en fibre optique de plus de 4000 Km, parallèle au gazoduc. En mai 2005, les entreprises Sonatrach et NNPC confient la réalisation d'étude de faisabilité du pipeline à la société britannique Penspen/IPA. L'envergure de l'ouvrage est telle que "seule une volonté commune au sommet" de deux grands états Africains, l'Algérie et le Nigeria, avait permis à l'idée de voir le jour.
L’Entreprise Sonatrach, par le biais de l’Activité Transport par Canalisation (TRC), avait organisé en septembre 2006 à Alger, en présence des plus hautes autorités représentant les trois pays engagés dans ce projet, la cérémonie de restitution du rapport final portant sur l'étude de faisabilité du projet TSGP.
Le projet algéro-nigérian du "Trans-Saharan Gas-Pipeline" (TSGP), d’un montant supérieur à 10 milliards de dollars, est destiné à acheminer 20 à 30 milliards de m3 de gaz naturel du Nigeria vers l'Europe via le Niger et l’Algérie.
Le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, représente l’Algérie au lancement de cette campagne de promotion de ce méga-projet, aux côtés de ses homologues du Nigéria et du Niger, ainsi que du commissaire européen à l’énergie.
Cette importante conférence verra la participation de représentants de sociétés internationales activant dans l’amont du secteur au Nigéria, des acheteurs potentiels européens, des institutions financières internationales, tel que la Banque Mondiale, les institutions de l’Union Européenne, des ONG ainsi que la presse internationale spécialisée.
Outre les interventions des trois ministres et du commissaire européen à l’énergie, Andris Piebalgs, la faisabilité du projet sera présentée par le bureau d’études britannique, Penspen/IPA.
Cette conférence vise à se rapprocher des partenaires et investisseurs potentiels, à expliciter les avantages de ce projet dans toutes ses dimensions (exportations vers l’UE, effets sur le développement durable dans les pays de transit et leurs voisins, les aspects financiers du projet, et les aspects environnementaux) et à installer le projet dans le mix des sources d’approvisionnement énergétique de l’UE.
Ce projet de gazoduc intercontinental d'envergure mondiale sera d’une longueur totale de 4128 kilomètres. 1037 kms traverseront le territoire du Nigeria, 841 kms parcourront le Niger et le plus long tronçon, soit 2 31O km, traversera le territoire algérien jusqu'à la côte méditerranéenne.
Le projet qui prévoit également la construction d’une vingtaine de stations de compression, aboutira, sur sa partie onshore, soit à Beni Saf à l'ouest soit à El Kala à l'est.
Le potentiel de 20 à 30 milliards de m3 de gaz nigérian est destiné notamment à contribuer significativement à la couverture du déficit gazier de l'Union Européenne. Sonatrach et son homologue nigériane NNPC sont en charge de la concrétisation de cette "œuvre titanesque", classée comme "projet prioritaire" dans le programme du NEPAD, eu égard à ses retombées économiques dans les pays de transit et leur voisinage.
En effet, le centre et le Nord Nigéria, comme le Grand-Sud algérien, régions dépourvues d’infrastructures gazières, bénéficieront de l’alimentation de cette matière, tandis que le Niger, pays de transit et les pays limitrophes tel que le Mali et le Burkina Faso, pourront également tirer profit de cette source d’énergie.
L'arrivée du gaz naturel dans ces contrées favorisera la création de zones économiques viables et propres et, partant, la fixation des populations et la diminution des flux migratoires vers l'Europe. En outre, elle permettra de préserver dans ces régions l’utilisation du bois pour leurs besoins d'énergie, un bois prélevé sur les maigres surfaces boisées, seuls remparts contre la désertification.
Compte tenu des éléments liés aux aspects technico-économiques et de marché, Sonatrach et NNPC, qui supervisent le projet TSGP, estiment que la mise en gaz du pipeline se fera très probablement à partir de 2015. Ce timing permettra un positionnement renforcé du gaz africain sur le marché européen dont les projections de développement prévoient un déficit notable à partir de 2015. L'Algérie et le Nigeria seront appelés à jouer, en conséquent, un rôle non négligeable dans la sécurisation de l'alimentation en gaz naturel de l'Union Européenne.
Du point de vue géographique, le Delta du Niger est deux fois plus près du centre de l'Europe que ne l'est la Sibérie occidentale qui est actuellement le grand réservoir de gaz russe et presque aussi près que ne le sont les gisements off-shore norvégiens.
Tous ces objectifs stratégiques sont confortés aujourd'hui par des études qui soutiennent la viabilité économique du Trans Saharan Gas Pipeline. Sur le plan régional, le maillage du territoire Algérien par un dense réseau de pipelines exploités depuis de nombreuses années par Sonatrach pour le transport des hydrocarbures a permis à cette dernière de cumuler une solide expérience en matière de développement et d'exploitation des canalisations du transport d’hydrocarbures.
L'Activité Transport par Canalisation (TRC) de Sonatrach est aujourd'hui détentrice d'une expertise internationalement reconnue.
En janvier 2002 un Mémorandum d'entente a été signé entre Sonatrach et NNPC. Il porte, notamment, sur la conduite d'une étude de faisabilité du TSGP, la promotion et le support pour la réalisation de l'autoroute Trans-saharienne et l'appui et le support pour la réalisation d'un réseau de télécommunication en fibre optique de plus de 4000 Km, parallèle au gazoduc. En mai 2005, les entreprises Sonatrach et NNPC confient la réalisation d'étude de faisabilité du pipeline à la société britannique Penspen/IPA. L'envergure de l'ouvrage est telle que "seule une volonté commune au sommet" de deux grands états Africains, l'Algérie et le Nigeria, avait permis à l'idée de voir le jour.
L’Entreprise Sonatrach, par le biais de l’Activité Transport par Canalisation (TRC), avait organisé en septembre 2006 à Alger, en présence des plus hautes autorités représentant les trois pays engagés dans ce projet, la cérémonie de restitution du rapport final portant sur l'étude de faisabilité du projet TSGP.
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