Une salle, des gens, des livres alignés
Une table, ils sont deux assis face à face
Un homme aux cheveux blancs
Une jeune fille portant le Hijab
Ils parlent de tout et de rien
Lisent de la poésie
Discutent philosophie
Elle a son Dieu dans son coeur
Ils a les siens propres
Pourtant
Entre eux nait doucement
Une affection pure, sans taches
Quelque chose d'incomparable
Parfois, il pose sa main sur la sienne
Dans un geste protecteur
Parfois, c'est elle qui pose sa main fraîche
Sur sa main ridée par les ans
Leurs yeux sont brillants
Humides de la joie qui les animent
De se retrouver ainsi, de communier
Devant Dieu, ils sont devenus
Soeur et frère, ils sont unis
Les gens
Avides les imbéciles, les regardent
Avec des yeux plein de haine
Ils discutent à voix basse
Gloussent, médisent, cancanent
Vous avez vu 'çà' ce vieux avec cette jeune fille
Çà doit sûrement cacher quelque chose
En plus elle porte le voile islamique
Vous croyez que, qu'ils, vous voyez ce que je veux dire
De toutes façons il y a anguille sous roche
C'est écoeurant, comment est-ce possible ?
Eux
Ils n'ont cure des racontars
Ils ne les entendent pas
Ils vivent un rêve merveilleux
Leur Rêve
VOUS
Gens de peu d'honneur
Allez mettre votre triste figure
Contre les murs des pleurs
Cachez là votre triste hure
Et laissez les rêver à un monde meilleur
Voici
Main dans la main
Forts de leur amour fraternel
Ils avancent vers le soleil
Tel le vaisseau du désert
Ils laissent sur le sable de la dune
Une trace que seul Dieu reconnaît
Et qui ne s'effacera jamais
Ozan
ce poême n'est pas une apologie du Hijab, c'est ce qui m'est arrivé, ON voulu briser ce rêve, mais On n'y est pas parvenu
Une table, ils sont deux assis face à face
Un homme aux cheveux blancs
Une jeune fille portant le Hijab
Ils parlent de tout et de rien
Lisent de la poésie
Discutent philosophie
Elle a son Dieu dans son coeur
Ils a les siens propres
Pourtant
Entre eux nait doucement
Une affection pure, sans taches
Quelque chose d'incomparable
Parfois, il pose sa main sur la sienne
Dans un geste protecteur
Parfois, c'est elle qui pose sa main fraîche
Sur sa main ridée par les ans
Leurs yeux sont brillants
Humides de la joie qui les animent
De se retrouver ainsi, de communier
Devant Dieu, ils sont devenus
Soeur et frère, ils sont unis
Les gens
Avides les imbéciles, les regardent
Avec des yeux plein de haine
Ils discutent à voix basse
Gloussent, médisent, cancanent
Vous avez vu 'çà' ce vieux avec cette jeune fille
Çà doit sûrement cacher quelque chose
En plus elle porte le voile islamique
Vous croyez que, qu'ils, vous voyez ce que je veux dire
De toutes façons il y a anguille sous roche
C'est écoeurant, comment est-ce possible ?
Eux
Ils n'ont cure des racontars
Ils ne les entendent pas
Ils vivent un rêve merveilleux
Leur Rêve
VOUS
Gens de peu d'honneur
Allez mettre votre triste figure
Contre les murs des pleurs
Cachez là votre triste hure
Et laissez les rêver à un monde meilleur
Voici
Main dans la main
Forts de leur amour fraternel
Ils avancent vers le soleil
Tel le vaisseau du désert
Ils laissent sur le sable de la dune
Une trace que seul Dieu reconnaît
Et qui ne s'effacera jamais
Ozan
ce poême n'est pas une apologie du Hijab, c'est ce qui m'est arrivé, ON voulu briser ce rêve, mais On n'y est pas parvenu
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