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Pour Zitouni, P/APC d’Alger centre, pas moins des 95% logements menacent de s’effondrer. « 72 bâtiments sur les 3300 que compte la commune ont été vidés de leurs 700 familles qui ont été réparties dans plusieurs sites d’habitation », relève-t-il disant que lors du premier mandat, qui s’est étalé de 1997 à 2002, 1500 logements ont été acquis par l’APC, 1100 autres l’ont été lors de l’actuelle mandat. Lors de la cérémonie de signature protocolaire de l’acte d’acquisition de logements auprès de l’EPLF, M. Zitouni, a assuré qu’il est impossible à la collectivité locale d’assurer la réhabilitation des habitations. Seule solution envisageable, le relogement des familles avant qu’elles repartent dans leurs anciennes résidences. Cette opération qui a été un flop partout ailleurs a été favorisée par les autorités de wilaya.
D’autres APC de la circonscription de Sidi M’hamed ont voulu faire de même, mais les autorités de wilaya n’ont pas exhaussé leur souhait pour des raisons liées, semble-t-il, à la gestion « scabreuse » des fonds destinés à ces opérations. Se défendant de faire dans une quelconque surenchère politique, à quelques encablures des élections locales du 29 novembre, M. Zitouni fera remarquer que bien qu’« interdite par la loi », cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire. Reste que le P/APC regrette que les résidants du centre de la capitale, cramponnés à leurs anciennes habitudes, refusent de rejoindre leurs nouveaux appartements, en raison du manque de commodités. Il soutient, par ailleurs, que les occupants de ces nouveaux appartements auront à bénéficier de quelques avantages mais ne seront pas intégrés dans le cadre du social. « Partout ailleurs, il suffit de 300 logements pour réussir l’opération terroir. Avec les 500 logements prévus, l’opération aura des conséquences positives », s’enorgueillit M. Zitouni, rappelant que l’opération a coûté 5 milliards de dinars à l’APC et sera suivie par d’autres programmes similaires.
M. Zitouni assure que 70% des demandes en logement ont été satisfaites. Consécutive de la démolition d’habitation, l’APC-d’Alger-Centre dispose de 3 ha de poches urbaines qu’elle ne peut exploiter dans des projets d’utilité publique du fait que leurs propriétaires ne veulent pas les céder. Des démarches ont été entreprises auprès des autorités mais s’avèrent sans grand succès. La Parisienne, immeuble dont le propriétaire est une ressortissante française, reste symptomatique de la vétusté de l’immobilier urbain dans le centre de la capitale. Cet immeuble a été frappé de plein fouet par le séisme de mai 2003. Les autorités communales qui ont refusé à s’exprimer semblent avoir maille à partir avec cette propriétaire qui compte reprendre son bien et le restaurer sans avoir à associer une quelconque partie. Des opérations de réhabilitation ont été engagées mais ont vite été arrêtées.
source : El Watan
D’autres APC de la circonscription de Sidi M’hamed ont voulu faire de même, mais les autorités de wilaya n’ont pas exhaussé leur souhait pour des raisons liées, semble-t-il, à la gestion « scabreuse » des fonds destinés à ces opérations. Se défendant de faire dans une quelconque surenchère politique, à quelques encablures des élections locales du 29 novembre, M. Zitouni fera remarquer que bien qu’« interdite par la loi », cette opération s’inscrit dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire. Reste que le P/APC regrette que les résidants du centre de la capitale, cramponnés à leurs anciennes habitudes, refusent de rejoindre leurs nouveaux appartements, en raison du manque de commodités. Il soutient, par ailleurs, que les occupants de ces nouveaux appartements auront à bénéficier de quelques avantages mais ne seront pas intégrés dans le cadre du social. « Partout ailleurs, il suffit de 300 logements pour réussir l’opération terroir. Avec les 500 logements prévus, l’opération aura des conséquences positives », s’enorgueillit M. Zitouni, rappelant que l’opération a coûté 5 milliards de dinars à l’APC et sera suivie par d’autres programmes similaires.
M. Zitouni assure que 70% des demandes en logement ont été satisfaites. Consécutive de la démolition d’habitation, l’APC-d’Alger-Centre dispose de 3 ha de poches urbaines qu’elle ne peut exploiter dans des projets d’utilité publique du fait que leurs propriétaires ne veulent pas les céder. Des démarches ont été entreprises auprès des autorités mais s’avèrent sans grand succès. La Parisienne, immeuble dont le propriétaire est une ressortissante française, reste symptomatique de la vétusté de l’immobilier urbain dans le centre de la capitale. Cet immeuble a été frappé de plein fouet par le séisme de mai 2003. Les autorités communales qui ont refusé à s’exprimer semblent avoir maille à partir avec cette propriétaire qui compte reprendre son bien et le restaurer sans avoir à associer une quelconque partie. Des opérations de réhabilitation ont été engagées mais ont vite été arrêtées.
source : El Watan