Algérie : Abassi Madani critique l’imam Al-Qaradaoui
Par rafik tayeb le 11/10/2007 à 13:28 tout sur l algerie
Abassi Madani ne partage pas la même analyse que l’imam Al-Qaradaoui concernant la situation politique en Algérie. Et il le fait savoir : dans un entretien publié aujourd’hui par le journal qatariote Al-Rayah, l’ancien numéro un du FIS-dissous explique que l’appel lancé par cheikh Al-Qaradaoui en faveur de la réconciliation nationale en Algérie n’est pas «réaliste».
En septembre dernier, l'imam Al-Qaradaoui avait condamné publiquement les violences terroristes en Algérie, après une série d’attentats suicides revendiqués par El Qaida Maghreb. Il avait également soutenu la politique de réconciliation nationale du président Bouteflika. «Cheikh Al Qaradaoui sait que le peuple algérien recherche la paix, mais pas à n’importe quel prix ! Il veut une paix juste qui rendra sa dignité au peuple», explique M. Madani. Abassi Madani s’est également interrogé si l’imam Al Qaradaoui a précisé les conditions qui accompagneront son appel à l’arrêt des violences.
Pour l’ancien chef du FIS-dissous, c’est la politique de réconciliation nationale menée par le pouvoir qui est à l’origine du regain de violence de ces dernières semaines en Algérie. «La réconciliation nationale est la vraie cause» de ses violences, selon lui.
Après Ali Benhadj mardi, Abassi Madani est le deuxième haut responsable de l’ex-FIS à s’exprimer sur la situation politique en Algérie en moins de 48 heures. Leurs déclarations interviennent dans un contexte de regain de violence dans le pays, avec la multiplication des attentats terroristes et à quelques semaines des élections locales du 29 novembre prochain.
Par rafik tayeb le 11/10/2007 à 13:28 tout sur l algerie
Abassi Madani ne partage pas la même analyse que l’imam Al-Qaradaoui concernant la situation politique en Algérie. Et il le fait savoir : dans un entretien publié aujourd’hui par le journal qatariote Al-Rayah, l’ancien numéro un du FIS-dissous explique que l’appel lancé par cheikh Al-Qaradaoui en faveur de la réconciliation nationale en Algérie n’est pas «réaliste».
En septembre dernier, l'imam Al-Qaradaoui avait condamné publiquement les violences terroristes en Algérie, après une série d’attentats suicides revendiqués par El Qaida Maghreb. Il avait également soutenu la politique de réconciliation nationale du président Bouteflika. «Cheikh Al Qaradaoui sait que le peuple algérien recherche la paix, mais pas à n’importe quel prix ! Il veut une paix juste qui rendra sa dignité au peuple», explique M. Madani. Abassi Madani s’est également interrogé si l’imam Al Qaradaoui a précisé les conditions qui accompagneront son appel à l’arrêt des violences.
Pour l’ancien chef du FIS-dissous, c’est la politique de réconciliation nationale menée par le pouvoir qui est à l’origine du regain de violence de ces dernières semaines en Algérie. «La réconciliation nationale est la vraie cause» de ses violences, selon lui.
Après Ali Benhadj mardi, Abassi Madani est le deuxième haut responsable de l’ex-FIS à s’exprimer sur la situation politique en Algérie en moins de 48 heures. Leurs déclarations interviennent dans un contexte de regain de violence dans le pays, avec la multiplication des attentats terroristes et à quelques semaines des élections locales du 29 novembre prochain.
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