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Le bilan mitigé du Fonds pour la promotion des exportations

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  • Le bilan mitigé du Fonds pour la promotion des exportations

    Le Fonds spécial pour la promotion des exportations, créé en 1996 et lancé en 1998, n’a pas eu les résultats escomptés. Cette expérience de 10 ans n’a pas fait ses preuves puisqu’elle s’est limitée au soutien au transport international de marchandises et à la participation aux foires à l’étranger de produits algériens. Le fonds, dont la dotation financière est estimée à 2 milliards de dollars, vient de connaître une refonte globale. L’objectif recherché est de le rendre plus efficace pour une meilleure compétitivité de l’entreprise et une efficience économique. Il faut trouver ainsi des produits performants, leur faire des études de marché et les sélectionner par pays. L’idée est d’améliorer leur conditionnement, leur packaging, leur labellisation, leur marketing…, autant d’aspects qui font défaut au sein des entreprises algériennes, notamment celles qui exportent.

    Elles sont actuellement environ 400 sociétés qui se positionnent sur le marché international. “L’entreprise algérienne a très peu d’efficacité à l’international. La preuve est l’accord d’association avec l’Union européenne où le produit algérien ne paye pourtant aucune taxe à l’entrée des 27 pays d’Europe. Le manque d’efficacité dans ce cadre touche surtout le produit manufacturier”, relèvera M. Mohamed Benini, directeur général d’Algex, Agence algérienne de promotion du commerce extérieur. Il faut de ce fait rendre les produits déjà présents sur le marché mondial plus performants et encourager les entreprises algériennes à suivre ce chemin pour leur viabilité et leur avenir. Car 2017, date de création de la zone de libre-échange avec l’UE est pour demain.

    “Si le produit algérien ne se positionne pas sur le marché international il aura de moins en moins de chances de survivre et de se maintenir. Et l’entreprise risque de disparaître ou devra se redéployer”, avertira M. Benini. Une chose est certaine, l’efficacité de ce fonds, soulignera le DG, dépend de celle des administrations économiques, des organisations patronales et des associations de filières et pas uniquement de celles des entreprises elles-mêmes. Beaucoup d’efforts doivent être consentis pour rendre le fonds plus proche des sociétés et de leurs organisations. Il doit être cogéré avec les administrations compétentes.

    source : Liberté

  • #2
    Le fonds, dont la dotation financière est estimée à 2 milliards de dollars
    C'est de l'argent jetté par la fenetres,pourquoi il n'y a pas d'obligation de resultat?
    Dernière modification par rodmaroc, 16 octobre 2007, 01h45.

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