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Investissement : Le pharaon de la sidérurgie égyptienne à Jijel

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  • Investissement : Le pharaon de la sidérurgie égyptienne à Jijel

    L’homme d’affaires égyptien, Ahmed El Ezz, était hier à Jijel dans le cadre d’une prospection afin de réaliser un complexe sidérurgique au niveau de la zone industrielle intégrée de Bellara dans la commune d’El Milia.

    L’information avait été déjà donnée en août dernier par le chef du gouvernement devant les journalistes à l’occasion d’une rencontre à la résidence Djenane El Mithak. M. Belkhadem n’avait pas alors divulgué la nationalité de l’investisseur. Selon les informations que nous avons recueillies auprès des services de la wilaya, la délégation comprend le président du groupe égyptien El Ezz industries, Ahmed El Ezz, Son Excellence l’ambassadeur d’Egypte, Abdelaziz Chawki Annasr et Hamoud Benhamdine, directeur général des investissements au sein du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. Avant la venue de l’homme d’affaires à Jijel, des informations ont fait état de la bonne avancée des discussions menées entre El Ezz industries, un groupe versé, entre autres, dans la sidérurgie et la céramique, et le ministère algérien. A l’issue de la visite qui a conduit les hôtes de la wilaya sur le site de la zone industrielle de Bellara ainsi que le port de Djendjen et sa zone extraportuaire, un protocole d’accord a été cosigné par le président d’El Ezz industries et le représentant du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements. Le patron du groupe, Ahmed El Ezz, homme politique proche du PND (Parti national démocratique), le parti au pouvoir en Egypte, est considéré comme le roi de la sidérurgie dans son pays. L’homme d’affaires et membre du comité politique du PND, né en 1959, a financé la campagne électorale de Moubarak et préside l’association Génération de l’avenir qui est proche de Djamel Moubarak, fils du raïs. La société El Ezz Steel, qui projette d’investir dans la wilaya de Jijel dans un complexe pour la production de l’acier, a réalisé en 2006 une production de 5,3 millions de tonnes dans la sidérurgie, ce qui représente 65% du marché égyptien. Pour le projet, objet de la visite d’hier, un investissement de 750 millions de dollars sera nécessaire pour produire 1,5 million de tonnes d’acier par an. La concrétisation de cet important projet pour lequel une assiette foncière de 120 à 200 ha devrait être réservée générerait 1700 postes directs. A long terme, le complexe devrait aussi connaître une extension puisqu’une rallonge de 500 millions de dollars est prévue par l’investisseur. El Ezz Steel dispose de quatre sociétés en Egypte basées dans les villes d’Alexandrie, Sadat City, 10e Ramadan City et Suez.

    Fodil S. (El Watan)

  • #2
    Tant mieux pour l algérie si le projet se concrétise, mais méfiez vous un peu de ce M. El Ezz. C est un personnage assez controversé en égypte.
    Il a fait fortune en rachetant pour une bouché de pain et dans des conditions assez douteuses pratiquement toutes les grandes entreprises étatiques de sidérurgie en égypte, et ce grace au "partenariat.." qu il a avec le fils du président égyptien et probable successeur Jamal moubarak. C est un peu à l image des oligarques russes qui ont fait fortune sous l ère Yeltssine.

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    • #3
      en plus il utilisa sa position politique de membre du parlement pour faire du grabuge et inciter le gouvernement a detourner des projets d'infrastructures pour en faire profiter son empire , il devia un chemin de fer pour la faire passer par ses usines les rendant plus rentables ... ceci dit c malheureux cette situation où l'algerie voit debarquer des sous traiteurs au lieu de vrais investisseurs , l'egipte n'est ni une puissance siderurgique , ni un pionnier technologique , qu'apporte ce el izz???? l'argent on l'a , le minerai on l'a , les infrastructures on les a , les siderurgistes ils sont 6000 au chomage renvoyés d'el hajar
      en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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      • #4
        Envoyé par jamaloup
        l'argent on l'a , le minerai on l'a , les infrastructures on les a , les siderurgistes ils sont 6000 au chomage renvoyés d'el hajar
        Ben oui, aller un petit coup de retour en arrière et que l'Algérie recommence à nager en plein marécage du socialisme en construisant ses mastodontes d'usines livrés clef en main comme dans les années 1970 et qui valent plus rien aujourd'hui.

        C'est connu et reconnu partout dans le monde, l'Etat est un mauvais gestionnaire et le véritable décollage économique ne peut venir que de l'apport des investisseurs et des opérateurs privés.

        Donc bienvenu à cet investisseur Egyptien (quelque soit sa position vis à vis du pouvoir de Moubarak) pourvu qu'il investisse chez nous.

        Et vive la coopération algéro-arabe car si l'Algérie compte uniquement sur ses "amis'" européens pour investir, elle risque d'attendre longtemps.

        Les Egyptiens ont prouvé leur professionalisme et leur sérieux avec des réussites fulgurentes comme celle d'ORASCOM dans différentes domaines et l'Algérie est de ce fait trés reconnaissante envers eux avec leur manière de prouver que des investissements trés rentables et utiles sont possibles en Algérie.

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        • #5
          La version de TSA :

          L’égyptien Ezz Industries va investir 750 millions de dollars en Algérie

          Le groupe égyptien de fabrication d’acier, Ezz Industries, s’implante en Algérie. Un accord a été signé, lundi 15 octobre à Jijel, entre la société égyptienne et le ministère de l’Industrie pour la construction d’une usine d’acier. Montant de l’investissement : 750 millions de dollars. La future usine, dont une partie de la production sera destinée à l’exportation, s'implantera à Jijel, dans l’est du pays. Ce choix n’est pas fortuit : il va notamment permettre au complexe de profiter pleinement des infrastructures modernes du futur port de Djendjen. Ce dernier ambitionne en effet de concurrencer directement celui de Tanger (Maroc), l’un des plus modernes de Méditerranée.

          Une fois son usine installée, Ezz Industries prévoit un investissement supplémentaire de 500 millions de dollars pour porter sa capacité de production à 1,5 millions de tonnes par an. Le groupe égyptien n’a donné aucune indication sur les délais de réalisation de ses projets algériens. Le projet d’Ezz Industries s’est concrétisé assez rapidement : c’est en mars dernier que le président du groupe avait annoncé son intention d’investir en Algérie. Fin août, il a été reçu par le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem pour un feu vert définitif à ses projets.

          Avec un chiffre d’affaires annuel de 2 milliards de dollars, Ezz Industries est l’un des leaders de l’acier dans la région du Moyen-Orient. En Algérie, grâce à ce projet, le groupe entend profiter pleinement de l’essor du secteur de l’habitat, avec la réalisation du programme de construction d’un million de logements d’ici à 2009 lancé par le gouvernement

          sonia lyes (TSA)

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          • #6
            120 à 200 hectar
            un petit tiers de la zone... bellara aurait mérité tellement mieux
            Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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            • #7
              Jamaloup:l'egipte n'est ni une puissance siderurgique , ni un pionnier technologique , qu'apporte ce el izz???? l'argent on l'a , le minerai on l'a , les infrastructures on les a , les siderurgistes ils sont 6000 au chomage renvoyés d'el hajar...

              Essayons de raisonner calmement, en terme d'Investissement directs étrangers en algérie, c'est la misère. L'égypte a reçu plus d'IDE que nous et ceci ne les empeche pas d'investir à l'étranger quand l'occasion se présente.

              Le travail et le capital vont là où les opprtunités d'affaire sont les plus profitables.

              Je trouve que si un pays s'interesse à l'algerie en terme d'investissement c'est une bonne chose et c'est bien perçu par les agences de notation internationales, sur le plan de l'attractivité et du climat des affaires. L'Egypte est un pays arabe et jijel est une région qui a besoin d'une boufée d'oxygène, les algériens devraient plutôt se réjouir.
              Dernière modification par zmigri, 16 octobre 2007, 16h36.

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              • #8
                Même si il y a un coût, il faut voir l'experience qui en résultera pour les salariés.

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                • #9
                  Remarque elazz n'as meme pas eut a faire une etude sur la competitivite de l'algerie motif son concurent metal steel y est donc c'est t-out bon voila qui s'appelle singe intelligeament.

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