Paris souhaite éviter la réédition du scénario de 1990
L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, a tenu une réunion d’urgence à l’ambassade de France en Algérie, à laquelle ont été convoqués les dirigeants des filiales des principaux groupes français installés en Algérie. C’était un lundi soir qui restera gravé en la mémoire de ceux qui ont été vite en besogne. En effet, c’est suite à la médiatisation par certains groupes qui ont rapatrié une ou la totalité de leur personnel. D’ailleurs l’ordre du jour était la gestion de la situation suite aux derniers attentats terroristes et les menaces d’El-Qaïda contre les ressortissants et les intérêts français en Algérie. L’ambassadeur a jugé, en s’adressant à ses invités, que la médiatisation des rapatriements de leurs employés ou de leurs familles assez excessive. Il leur rappellera qu’une telle médiatisation est non seulement pas justifiée mais elle nuira très fortement aux intérêts français en Algérie. Il rappellera aussi que Paris souhaite éviter de rééditer le scénario de 1990. A cette époque, devant la menace du GIA, les Français avaient quitté massivement l’Algérie et, de ce fait, ont laissé le champ libre aux Américains et aux Asiatiques. Près de 17 ans après, les Français ont perdu leur position privilégiée et sont à la traîne. Devant ses interlocuteurs, Bernard Bajolet a laissé entendre que la situation est loin de nécessiter l’émission d’un avis d’alerte et encore moins le rapatriement massif des expatriés français d’Algérie. Des démarches ont été menées par l’ambassadeur envers les dirigeants des organisations patronales pour les rassurer sur la présence des entreprises françaises en Algérie. à Paris du ministre de l’Intérieur, M. Zerhouni, avait pour principal objectif de délivrer un message rassurant au gouvernement français.
l'express
L’ambassadeur de France en Algérie, Bernard Bajolet, a tenu une réunion d’urgence à l’ambassade de France en Algérie, à laquelle ont été convoqués les dirigeants des filiales des principaux groupes français installés en Algérie. C’était un lundi soir qui restera gravé en la mémoire de ceux qui ont été vite en besogne. En effet, c’est suite à la médiatisation par certains groupes qui ont rapatrié une ou la totalité de leur personnel. D’ailleurs l’ordre du jour était la gestion de la situation suite aux derniers attentats terroristes et les menaces d’El-Qaïda contre les ressortissants et les intérêts français en Algérie. L’ambassadeur a jugé, en s’adressant à ses invités, que la médiatisation des rapatriements de leurs employés ou de leurs familles assez excessive. Il leur rappellera qu’une telle médiatisation est non seulement pas justifiée mais elle nuira très fortement aux intérêts français en Algérie. Il rappellera aussi que Paris souhaite éviter de rééditer le scénario de 1990. A cette époque, devant la menace du GIA, les Français avaient quitté massivement l’Algérie et, de ce fait, ont laissé le champ libre aux Américains et aux Asiatiques. Près de 17 ans après, les Français ont perdu leur position privilégiée et sont à la traîne. Devant ses interlocuteurs, Bernard Bajolet a laissé entendre que la situation est loin de nécessiter l’émission d’un avis d’alerte et encore moins le rapatriement massif des expatriés français d’Algérie. Des démarches ont été menées par l’ambassadeur envers les dirigeants des organisations patronales pour les rassurer sur la présence des entreprises françaises en Algérie. à Paris du ministre de l’Intérieur, M. Zerhouni, avait pour principal objectif de délivrer un message rassurant au gouvernement français.
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