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Le brut américain et le Brent à des niveaux records

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  • Le brut américain et le Brent à des niveaux records

    LONDRES (Reuters) - Le pétrole brut léger américain s'approche mardi de la barre de 88 dollars le baril, à des niveaux records, poursuivant la hausse alimentée par les craintes de tension au Moyen-Orient et d'augmentation de la demande.

    Vers 10h10 GMT, le contrat novembre sur le brut léger prenait 1,33 dollar ou 1,54% à 87,46 dollars, après avoir touché un plus haut à 87,97 dollars plus tôt en séance, selon les données de Reuters.

    Le baril de Brent s'échangeait lui aussi à des niveaux historiques, avançant de 1,11 dollar, soit 1,34%, à 83,86 dollars, après être monté jusqu'à 84,31 dollars.

    La flambée des cours de l'or noir s'est accélérée ces derniers jours, avec de nouveaux records établis à chaque séance depuis vendredi. Les cours du brut ont grimpé de 8% sur les huit derniers jours.

    "Il est difficile de trouver des facteurs baissiers à l'heure actuelle... Il y a le dossier irako-turc, la faiblesse du dollar, les niveaux des réserves de fioul domestique aux Etats-Unis, qui sont très en-deçà de ceux de l'an dernier", énumère Testu Emori, chez Astmax Futures.

    Les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, sont attendues en baisse de 300.000 barils au cours de la semaine au 12 octobre, d'après les prévisions moyennes des experts interrogés par Reuters.

    L'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) publiera l'état des réserves américaines mercredi à 14h30 GMT.

    L'OPEP NE PRÉVOIT PAS DE PRODUIRE PLUS

    Dans ce contexte, deux responsables de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont indiqué à Reuters que le cartel ne débattait pas, à l'heure actuelle, d'une nouvelle augmentation de sa production.

    "Je ne suis pas au courant de discussions portant sur une nouvelle augmentation de la production", a dit l'un de ces responsables à Reuters, sous le sceau de l'anonymat.

    Pour l'autre membre de l'Opep interrogé par Reuters, ce sont les tensions géopolitiques, et non les fondamentaux de l'offre et de la demande, qui soutiennent si fortement les cours.

    "Ce n'est rien d'autre que de la géopolitique", a-t-il assuré. "C'est toujours la même histoire, ce ne sont pas les fondamentaux du marché."

    La dépréciation du dollar, la robustesse de la demande mondiale en pétrole et la baisse régulière des réserves de brut aux Etats-Unis sont autant de fondamentaux qui ont soutenu la hausse des cours depuis la mi-août, lorsque le baril de brut s'échangeait sous la barre de 70 dollarsn estiment les analystes.

    L'éventualité d'une intervention militaire d'Ankara contre les rebelles kurdes du PKK situés dans le nord de l'Irak a accru l'incertitude actuelle, dans la crainte d'un arrêt des exportations de cette région riche en or noir.
    Le gouvernement turc a décidé lundi comme prévu de demander au Parlement son feu vert à une éventuelle opération militaire contre les rebelles kurdes.

  • #2
    tant mieux pourvu que cela dure.les reserves de change vont exploser en algerie et dans les pays du golfe.

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    • #3
      Envoyé par loula74
      tant mieux pourvu que cela dure.les reserves de change vont exploser en algerie et dans les pays du golfe.
      Ces reserves de change doivent vite etre investies ou échangés contre une devise beaucoup plus crédible et valeureuse, car bientot ce maudit dollar ne va plus valoir meme pas le papier sur lequel il est imprimé.

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      • #4
        C'est exact. Je ne connais pas la situation en algérie, mais avoir une telle réserve de change devrait être gage de développement rapide et de construction ou de rénovation des infrastructures publiques, ainsi qu'un renforcement des équipements militaires.

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        • #5
          Seul 50% des reserves de change sont placées en $. Le reste c'est dans d'autres devises. Donc meme si tout nos revenus sont en $, ce qui va dans les reserves est à moitié converti pour mieux gérer les fluctuations des monnaies.

          Au plaisir,
          66

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          • #6
            Un article de presse pour confirmer ce que j'avance:

            43 milliards de dollards y sont déposés

            C’est peut-être une nouvelle qui fera plaisir à beaucoup d’Algériens de savoir que leur pays prête des milliards de dollars aux puissants Américains.

            Et oui, l’Algérie prête bel et bien de l’argent aux Etats-Unis et beaucoup! Une bonne partie des réserves de change de l’Algérie, qui avoisinerait les 90 milliards de dollars, est en effet entreposée dans les banques américaines moyennant des subsides. C’est ce qu’a révélé le Peterson institut for International Economics qui vient de publier les chiffres annuels des avoirs des pays étrangers. Ainsi, il ressort que le montant des avoirs de l’Etat algérien, détenus à travers un fonds d’investissement créé en 2000 par le gouvernement aux Etats-Unis, s’élève à 43 milliards de dollars, d’après cet institut.

            Cette cagnotte place l’Algérie en huitième position «des investisseurs» gouvernementaux étrangers aux Etats-Unis. Notre pays est devancé par les Emirats Arabes Unis (entre 500 et 875 milliards de dollars), Singapour (de 200 à 430 milliards), la Norvège (380 milliards), le Koweït (174 milliards), la Russie (122 milliards), la Chine (66 milliards) et le Qatar (50 milliards). La majorité de ces pays, à l’image de l’Algérie, tirent leurs recettes des exportations pétrolières. Il faut cependant préciser que ces avoirs ne sont pas des investissements à proprement parler mais de l’argent placé dans des titres d’Etats appelés «Bons du Trésor américain». Ce sont des emprunts obligataires de l’Etat américain, garantis et donc présentant peu de risques pour les investisseurs qui les choisissent. Evidemment, ces placements rapportent des bénéfices puisque le taux d’intérêt est de 2% d’après les spécialistes. En effet, pour un montant de 100 milliards de dollars par exemple, un pays tirera deux milliards de dollars d’avantages par année. Pour leur part, les Etats-Unis recourent à cette technique d’endettement pour financer leurs projets publics. Et les monarchies pétrolières qui accumulent des milliards de dollars de liquidités sont les fournisseurs les plus importants des banques américaines en devises sonnantes et trébuchantes. L’Algérie est en train de suivre le chemin depuis la montée spectaculaire des cours du brut au début de l’année 2000 qui ont dopé les réserves de change dont on estime le volume, d’ici à la fin de l’année, à quelque 100 milliards de dollars.

            Auteur: Amine Makri
            La Voix de l'Oranie.

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            • #7
              C'est plutot les decouvertes qui stagne que le marche prend au serieux dans l'eventualite du pic largement commente par tous les specialiste de la question, on ne decouvre plus autant que le monde consomme.
              Le temps pour les pays producteurs de limite la production, afin de retrouve les marges necessaires a leurs devellopement, et attire les outils de fabrications qui consomme beaucoup d'energie ou a base de derivees hydrocarbures, en un mot les IDE seront plus facile a capte.

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