encore et toujours plus haut. Les cours du pétrole ont atteint de nouveaux records mardi 16 octobre, franchissant les 88 dollars le baril à la Bourse de New York, à 88,05 dollars. Dans le même temps, le brent de la mer du Nord a également amélioré son record historique, en atteignant 84,31 dollars le baril.
TENSIONS GÉOPOLITIQUES
"Les tensions en Turquie sont toujours le principal moteur" de la hausse des prix, expliquait Nas Nijjar, courtier chez CMC Markets. La Turquie a évoqué le recours à l'intervention militaire de l'autre côté de sa frontière avec l'Irak, afin de pourchasser sur leurs bases les rebelles kurdes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le Parlement turc discute actuellement d'une motion visant à autoriser cette intervention dans le nord du l'Irak, et le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a même appelé le gouvernement irakien et les Kurdes d'Irak à agir contre le PKK pour éviter de subir les conséquences d'une incursion militaire.
Les analystes craignent alors qu'une telle intervention ne perturbe encore plus l'approvisionnement en brut de la région : le pétrole extrait dans le nord de l'Irak est acheminé hors du pays via un oléoduc aboutissant au terminal turc de Ceyhan, sur la Méditerranée. Certes, le transit par les oléoducs du nord a été quasiment inexistant depuis 2003, date de l'invasion militaire américaine, car les sabotages étaient devenus monnaie courante. "Néanmoins, récemment, les exportations via le nord du pays ont partiellement repris, et du pétrole a été envoyé, irrégulièrement, vers les ports turcs de la mer Noire", expliquent les analystes de la maison de courtage Sucden. Selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Irak a produit environ 2 millions de barils par jour au mois d'août, ce qui reste loin de ses niveaux d'antan (2,8 millions de barils par jour avant l'invasion).
TENSIONS GÉOPOLITIQUES
"Les tensions en Turquie sont toujours le principal moteur" de la hausse des prix, expliquait Nas Nijjar, courtier chez CMC Markets. La Turquie a évoqué le recours à l'intervention militaire de l'autre côté de sa frontière avec l'Irak, afin de pourchasser sur leurs bases les rebelles kurdes du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan. Le Parlement turc discute actuellement d'une motion visant à autoriser cette intervention dans le nord du l'Irak, et le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a même appelé le gouvernement irakien et les Kurdes d'Irak à agir contre le PKK pour éviter de subir les conséquences d'une incursion militaire.
Les analystes craignent alors qu'une telle intervention ne perturbe encore plus l'approvisionnement en brut de la région : le pétrole extrait dans le nord de l'Irak est acheminé hors du pays via un oléoduc aboutissant au terminal turc de Ceyhan, sur la Méditerranée. Certes, le transit par les oléoducs du nord a été quasiment inexistant depuis 2003, date de l'invasion militaire américaine, car les sabotages étaient devenus monnaie courante. "Néanmoins, récemment, les exportations via le nord du pays ont partiellement repris, et du pétrole a été envoyé, irrégulièrement, vers les ports turcs de la mer Noire", expliquent les analystes de la maison de courtage Sucden. Selon l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), l'Irak a produit environ 2 millions de barils par jour au mois d'août, ce qui reste loin de ses niveaux d'antan (2,8 millions de barils par jour avant l'invasion).
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