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L'assurance-crédit peu développée en Algérie

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  • L'assurance-crédit peu développée en Algérie

    Le P-DG de la Compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (Cagex), M. Djilali Tariket, a tenté hier de sensibiliser le plus grand nombre possible d’opérateurs algériens à souscrire une assurance-crédit à l’exportation. M. Tariket a admis, lors du forum d’El Moudjahid, que l’assurance-crédit “n’est pas ancrée dans les mœurs des opérateurs algériens, ce qui n’aide pas à drainer beaucoup d’exportations”. Il a rappelé, à l’occasion, que les exportations algériennes hors hydrocarbures étaient estimées, durant les cinq dernières années, aux alentours de 900 millions de dollars par an seulement, contre 56 milliards de dollars de recettes pétrolières pour la seule année 2006. Depuis 1996, la Cagex travaille sur la base de données de son pair et partenaire français la Coface car, a-t-il expliqué, “il est difficile de collecter des informations financières sur les entreprises”. Ces informations “sont qualifiées de confidentielles alors qu’elles constituent un critère de solvabilité”, a-t-il regretté.

    Comme autre argument, le P-DG de la Cagex a parlé de taux des primes qui se sont alignés, depuis trois ans, sur ceux appliqués dans les autres pays maghrébins, tout comme ceux proposés par l’assureur français Coface. Pour sa part, le directeur de Coface Algérie Service, M. Jean-Marc Pons, présent lors du forum, a rappelé qu’actuellement, la note attribuée depuis quelques années à l’Algérie a été relevée à A4, considérée comme “satisfaisante” par M. Pons. Il a ajouté que selon leurs bases de données, qui comptent entre 3 500 à 5 000 entreprises algériennes, seulement 3 000 activent véritablement en soulignant que les activités les “plus dynamiques” sont la pharmacie, l’industrie mécanique et l’agroalimentaire et bientôt en 2008, la distribution avec l’installation des hypermarchés. La Cagex couvre 10% du marché des exportations avec une cinquantaine de sociétés d’exportateurs. La compagnie réalise actuellement son plus gros chiffre d’affaires avec des clients du secteur public, notamment exportateurs de phosphate et de produits pétrochimiques, a confié à l’APS son premier responsable. Les souscripteurs privés sont exportateurs de dattes, de liège et de produits manufacturés essentiellement vers l’Europe et le Maghreb et, dans une moindre mesure, vers l’Asie et les Amériques (Brésil, Canada et États Unis).

    source : Liberté

  • #2
    Bonjour !

    Ce qui manque cruellement à l'activité commerciale en Algérie c'est la culture commerciale.

    Tant que les concepts et les principes ne sont pas compris leurs application est remise en cause.

    Longtemps les établissements algériens , dont la CAGEX ont jouer un rôle secondaire, ce que ce Monsieur oublie de précisé c'est que ce n'est pas son établissement qui effectue l'assurance des crédits mais plutôt la COFACE .

    Ce n'est que dernièrement que la CAGEX s'est initié à l'activité , rôle qu'elle remplis très mal étant donner que le circuit de l'activité commerciale algérien n'est pas homogène, il n'y a pas de complémentarité entre les différents acteur, le circuit d'information est quasi inexistant, la synchronisation est à l'agonie.

    Les organismes intervenants (douanes, banques, assurances..etc) font dans les politiques endogènes non complémentaires.

    Ce qui est encouragent avec la CAGEX c'est qu'il se sont enfin mis à être actif et non plus passif !!
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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