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LE MAROC REFOULE UNE DELEGATION
Cette délégation, qui venait analyser la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental, a entamé lundi des négociations avec les autorités marocaines pour tenter de débloquer la situation.
Selon un porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères, "tout semble indiquer" le lundi 8 octobre que la délégation espagnole de représentants politiques, d'ONG et journalistes refoulée dimanche à l'aéroport d'El Ayoun, chef lieu du Sahara occidental, "ne sera pas autorisée à y retourner". "Mais c'est aux autorités marocaines de le dire", a-t-il ajouté.
Après son refoulement, cette délégation a rebroussé chemin dimanche vers Las Palmas, dans l'archipel espagnol des Canaries, où elle a eu un entretien lundi 8 matin avec le consul du Maroc pour tenter de débloquer la situation. On ignorait en début d'après-midi le résultat de cette réunion.
Le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, doit s'entretenir lundi après-midi à Madrid avec son homologue marocain.
En revanche, le gouvernement espagnol a obtenu des "garanties" des autorités marocaines pour qu'une délégation parlementaire espagnole puisse se rendre dans les prochains jours au Sahara occidental.
"SURPRIS"
Dimanche, les autorités marocaines avaient interdit à une délégation espagnole composée d'hommes politiques, de représentants d'ONG et de journalistes de débarquer à l'aéroport d'El Ayoun, chef-lieu du sud du Sahara occidental.
"Nous avons été surpris par la réaction du Maroc", a expliqué Maria Jose Llerena, une journaliste du quotidien espagnol El Mundo, membre de cette délégation envoyée au Sahara occidental à l'initiative d'une institution espagnole regroupant des associations solidaires du peuple sahraoui.
A son arrivée sur l'aéroport d'El Ayoun, la délégation a été invitée à rester à bord de l'avion durant une heure et demie, sans aucune explication, selon la journaliste. Puis le commandant de bord a été informé que les onze personnes formant la délégation n'étaient pas autorisées à pénétrer sur le territoire, a-t-elle précisé.
"Semer la zizanie"
Les autorités d'El Ayoun ont confirmé le refoulement de la délégation espagnole à l'aéroport de la ville, affirmant qu'elle y était venue dans le "dessein de semer la zizanie", a rapporté l'agence marocaine Map.
Selon cette source, la délégation espagnole avait auparavant demandé à venir à El Ayoun au ministère marocain des Affaires étrangères mais ce dernier a refusé la requête, estimant que le groupe était connu pour sa "partialité, son manque d'objectivité et son soutien inconditionnel au Polisario".
"Les autorités locales n'ont pas permis au groupe espagnol qui soutient les séparatistes d'entrer dans la ville sans avoir disposé d'une autorisation officielle d'entreprendre des activités politiques dans la ville" où il voulait se rendre, selon la même source, dans le "dessein de semer la zizanie", a-t-on indiqué.
"Pas le bienvenu"
"Le groupe, composé de 12 personnes appartenant à la soi disant 'Fédération étatique des institutions de solidarité avec le peuple sahraoui', a été informé, qu'en raison de la nature de sa visite, il n'était pas le bienvenu dans la région", a ajouté la même source.
L'avion transportant la délégation est alors reparti pour Las Palmas, aux îles Canaries. Le ministère espagnol des Affaires étrangères a indiqué dimanche que des efforts étaient en cours pour permettre à la délégation de poursuivre sa mission, destinée à analyser la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu ces jours derniers dans la région à l'appel de Sahraouis indépendantistes, en solidarité avec les manifestations du 24 mai à El Ayoun qui ont été marquées par des incidents entre forces de police à des Sahraouis.
Le Sahara occidental, un territoire quasi-désertique qui prolonge le Maroc vers le sud, en bordure de l'Atlantique, est l'objet depuis 1975 d'un conflit de souveraineté qui oppose le royaume au front Polisario, un mouvement indépendantiste soutenu par l'Algérie.
Sources :
http://permanent.nouvelobs.com
Cette délégation, qui venait analyser la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental, a entamé lundi des négociations avec les autorités marocaines pour tenter de débloquer la situation.
Selon un porte-parole du ministère espagnol des Affaires étrangères, "tout semble indiquer" le lundi 8 octobre que la délégation espagnole de représentants politiques, d'ONG et journalistes refoulée dimanche à l'aéroport d'El Ayoun, chef lieu du Sahara occidental, "ne sera pas autorisée à y retourner". "Mais c'est aux autorités marocaines de le dire", a-t-il ajouté.
Après son refoulement, cette délégation a rebroussé chemin dimanche vers Las Palmas, dans l'archipel espagnol des Canaries, où elle a eu un entretien lundi 8 matin avec le consul du Maroc pour tenter de débloquer la situation. On ignorait en début d'après-midi le résultat de cette réunion.
Le chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, doit s'entretenir lundi après-midi à Madrid avec son homologue marocain.
En revanche, le gouvernement espagnol a obtenu des "garanties" des autorités marocaines pour qu'une délégation parlementaire espagnole puisse se rendre dans les prochains jours au Sahara occidental.
"SURPRIS"
Dimanche, les autorités marocaines avaient interdit à une délégation espagnole composée d'hommes politiques, de représentants d'ONG et de journalistes de débarquer à l'aéroport d'El Ayoun, chef-lieu du sud du Sahara occidental.
"Nous avons été surpris par la réaction du Maroc", a expliqué Maria Jose Llerena, une journaliste du quotidien espagnol El Mundo, membre de cette délégation envoyée au Sahara occidental à l'initiative d'une institution espagnole regroupant des associations solidaires du peuple sahraoui.
A son arrivée sur l'aéroport d'El Ayoun, la délégation a été invitée à rester à bord de l'avion durant une heure et demie, sans aucune explication, selon la journaliste. Puis le commandant de bord a été informé que les onze personnes formant la délégation n'étaient pas autorisées à pénétrer sur le territoire, a-t-elle précisé.
"Semer la zizanie"
Les autorités d'El Ayoun ont confirmé le refoulement de la délégation espagnole à l'aéroport de la ville, affirmant qu'elle y était venue dans le "dessein de semer la zizanie", a rapporté l'agence marocaine Map.
Selon cette source, la délégation espagnole avait auparavant demandé à venir à El Ayoun au ministère marocain des Affaires étrangères mais ce dernier a refusé la requête, estimant que le groupe était connu pour sa "partialité, son manque d'objectivité et son soutien inconditionnel au Polisario".
"Les autorités locales n'ont pas permis au groupe espagnol qui soutient les séparatistes d'entrer dans la ville sans avoir disposé d'une autorisation officielle d'entreprendre des activités politiques dans la ville" où il voulait se rendre, selon la même source, dans le "dessein de semer la zizanie", a-t-on indiqué.
"Pas le bienvenu"
"Le groupe, composé de 12 personnes appartenant à la soi disant 'Fédération étatique des institutions de solidarité avec le peuple sahraoui', a été informé, qu'en raison de la nature de sa visite, il n'était pas le bienvenu dans la région", a ajouté la même source.
L'avion transportant la délégation est alors reparti pour Las Palmas, aux îles Canaries. Le ministère espagnol des Affaires étrangères a indiqué dimanche que des efforts étaient en cours pour permettre à la délégation de poursuivre sa mission, destinée à analyser la situation des droits de l'Homme au Sahara occidental.
Plusieurs rassemblements ont eu lieu ces jours derniers dans la région à l'appel de Sahraouis indépendantistes, en solidarité avec les manifestations du 24 mai à El Ayoun qui ont été marquées par des incidents entre forces de police à des Sahraouis.
Le Sahara occidental, un territoire quasi-désertique qui prolonge le Maroc vers le sud, en bordure de l'Atlantique, est l'objet depuis 1975 d'un conflit de souveraineté qui oppose le royaume au front Polisario, un mouvement indépendantiste soutenu par l'Algérie.
Sources :
http://permanent.nouvelobs.com
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